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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Cette collection est géniale !
Je sais que je l'aurai au complet dans ma bibliothèque. Parce que les frissons sont là et confirment que ces histoires ne sont pas destinées aux tout petits, mais bien pour les pré-ados.

Il y a les mots crus, une faim de loup qui nous dévore et du sang dans cette histoire.
Miam miam, un peu de sauvagerie, que diable !
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Cette version fait partie d'une collection reprenant plusieurs contes classiques ré-écrit par Jean-Jacques Fdida, auteur mais aussi conteur et acteur. Ses différentes influences sont perceptibles dans ce livre, le conte est fort, dur parfois et ne s'adresse pas aux plus jeunes ! Plutôt aux préados et ados. le petit chaperon rouge n'est pas une enfant plutôt une jeune fille, et le lecteur comprend vite que le loup ne veut pas seulement la dévorer. Jean-Jacques Fdida joue avec les mots, les double sens pour faire passer la dureté de l'histoire de manière claire. Ce texte parle du passage de l'enfance à l'âge adulte, du chemin semé d'embûches que l'on doit traversé et du poids de la séduction qui pèse sur une jeune fille. L'ensemble de la collection est à découvrir, de petits bijoux !
Lien : https://calokilit.wordpress...
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Le parti-pris de nous offrir une version différente de celles de PERRAULT ou des frères GRIMM est une très belle proposition. Nous n'avons plus la censure sociétale de leur époques et nous apercevons, un peu, le langage cru d'avant... ces contes racontés pour l'exemple, le danger et la sagesse.

Alors oui, il y a bien un chaperon rouge, un loup et une grand-mère. Tout réside dans le duel mais aussi dans la saveur de l'enfance. Les habits de fer-blanc forment comme une entrave à la liberté et un obstacle à l'épanouissement sensoriel (voir même sensuel). La petite fille passe d'un habit protecteur, dissuadeur mais aussi foncièrement aseptisé, à une capeline rouge pourpre, une de celle qui attire, une de celle qui donne des envies.
Les choix sont alors là: celui d'un chemin de femme, celui d'une fuite. Mais les âges de la petite fille restent bien un destin: de petite à vieille, d'immature à mature, quitte à "manger les autres femmes de la famille" pour trouver sa place. Les aides ne sont pas tant extérieures (seules des mises en garde apparaissent de corbeaux ou de chat) mais le sursis, le sauvetage est bien celui d'une enfant qui devient une adolescente, une jeune femme.
Que dire, n'hésitez pas à le lire, pour vous, puis pour vos filles, vos garçons: une histoire dangereuse où il est de bon ton de narguer le loup, inconsciemment puis sciemment.

Le texte est très rythmé et mérite vraiment d'être lu à vous haute. Pas de doute, Mr FDIDA est un conteur. le vocabulaire est aussi très ancré dans une période, aux allures d'authenticité: pas de "mère grand" mais bien "ma Grand" entre autre.
Les illustrations de Régis LEJONC offrent un graphisme presque classique mais montrent bien cette part de sensualité derrière l'histoire, une forêt dangereuse, une ombre, et l'atmosphère devient épaisse.
Lien : http://1pageluechaquesoir.bl..
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Présentation : Quel chemin vas-tu prendre ? le chemin des aiguilles ou le chemin des épingles ? L'éternelle histoire d'une fille à la croisée des chemins… Loin des versions édulcorées diffusées depuis Perrault, voici un petit chaperon rouge authentique et savoureux. Une édition inédite et raffinée, sublimée par les images mystérieuses de Régis Lejonc. Avec une préface de Bernadette Bricout.

Avis : Une version nivernaise de ce conte.

Quel chemin prends-tu ? dit le Loup, celui des Aiguilles ou celui des Épingles ?"

Les épingles ou les aiguilles avaient au Moyen-Age une signification particulière. C'étaient les symboles du passage de l'adolescence à la maturité féminine, ces instruments piquants et perforants étaient réservés aux filles en âge de se marier et de procréer. C'est en offrant une douzaine d'épingles à leurs promises que les garçons faisaient leur cour et c'est en lançant des épingles dans une fontaine que les filles se promettaient à leurs amoureux.
Dans cette version Nivernaise, le petit Chaperon rouge choisit donc "le chemin des épingles avec lesquelles on peut s'attifer" au lieu du "chemin des aiguilles avec lesquelles il faut travailler".

Dans cette version, un épisode, absent des versions littéraires retranscrites par Perrault ou par les frères Grimm, est retranscrit. Il s'agit du repas cannibalesque au cours duquel le petit Chaperon rouge dévore les restes de sa grand-mère, conservés par le loup. Des corbeaux la mettent en garde : " Fricon, fricasse le sang de ta marasse !"
En absorbant la chair de sa grand-mère, le petit Chaperon rouge devient une femme .

Un livre très intéressant, à lire avec des enfants matures, on y comprend mieux le passage à l'âge adulte.
Lien : http://chouettalire.canalblo..
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