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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un livre au titre rappelant furieusement une chanson de Bashung ne peut pas être foncièrement mauvais.
De fait, non.

Amber est dans le coma. Pas d'bol.
Statufiée mais pas sourdingue, elle analyse et dissèque les moult échos que cette chambre lui renvoie au gré des diverses visites larmoyantes, de courtoisie, de façade, dont elle fait désormais l'objet et ce dans le but d'apporter une réponse à cette question qui la taraude : qu'est-ce que je fous là, nom d'une pipe en bois??

Premier roman d'Alice Feeney, celle-ci nous balade presque au pays des merveilles.
Je vous raconte pas la taille du lapin qu'elle va nous sortir de son chapeau XXL mais lorsque j'y ai été confronté, je me suis arrêté de lire direct histoire de bien tout remettre en perspective et de me retrouver de nouveau sur les bons rails.

Jouant sur trois tableaux temporels, l'auteure tisse sa toile en tarantule appliquée.
Le lecteur, un brin candide, y folâtre sereinement, prenant plaisir à dérouler cette trame retorse mais somme toute classique, n'escomptant pas un seul instant la baffe monumentale lui étant promise au troisième virage à gauche après le stop du second carrefour.
Un saignement de nez et deux ratiches aux abonnés absents plus tard, c'est presque hystériquement que je clappais des moignons, l'on notera l'absence totale de rancune, à ce twist de malade que rien ne prédisposait.
Ajouter à cela un final ébouriffant, il n'en faut pas plus pour taxer ce premier opus de franche réussite.

Parfois je mens est un thriller à l'efficacité redoutable.
Contrairement à Bashung, ce n'est pas à travers la plaine que le train tchoutchoute - il n'est point de première jeunesse mais gardons-nous d'un jugement par trop hâtif - mais bel et bien pleine bourre, direction le lecteur insouciant que vous êtes. Je préconise donc un petit pas chassé carpé de côté qui pourrait bien vous éviter quelques déconvenues d'ordre physique susceptibles de faire pâlir d'envie le petit monde feutré des céphaloclastophiles.
Très bon moment.
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Amber est dans le coma, suite à un accident dont elle ne se souvient pas. Si son corps est inerte, ses oreilles en revanche fonctionnent bien, et son ciboulot carbure à fond, sauf quand elle est sous sédatif - là, ses perceptions et pensées deviennent confuses.

Elle l'annonce d'emblée : parfois, elle ment.
La bonne nouvelle, pour le lecteur : ce 'parfois' signifie qu'il lui arrive de dire la vérité.
La mauvaise, c'est qu'on ne sait pas quand. Alors l'auteur peut nous embrouiller dans tous les sens et dém3rdons-nous avec ça.
Ce dont elle ne se prive pas.


Certains appellent ça 'Nous la faire à l'envers' (coucou Lolok ! 😉), d'autres pestent d'être 'pris pour des cons' (coucou Apik ! 😉).
Moi, en refermant ce thriller, je trouve que c'est trop facile de faire trop difficile, je me demande si tout est bien cohérent et rigoureux dans l'intrigue, si une suite est prévue pour répondre aux questions en suspens, etc.
Autrement dit, ce procédé peut agacer. C'est sans doute le revers de la médaille quand le suspense monte, monte, monte. L'auteur a de grandes chances de nous décevoir, avec une fin trop alambiquée, absolument pas crédible, ou au contraire trop floue.

• Merci MaGi pour le prêt : je me suis quand même régalée sur les 3/4 de ma lecture - amnésie, mystère, relations familiales, rivalités sororales, j'aime ! 😘
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C'est pas beau de mentir.
Pourtant on le fait quasiment tous, au moins occasionnellement.
En répondant par exemple "oui, oui" à la question "Ca va ?" parce qu'on n'a aucune envie de s'attarder et de raconter les derniers soucis qui nous plombent le moral.
Parce que parfois c'est plus facile de donner une version inexacte de la vérité, de la transformer pour notre propre compte ou pour protéger les gens auxquels on tient.
Par exemple, quand ma mère me questionnait sur les odeurs de tabac émanant de mes vêtements, je mettais toujours mon propre forfait sur le dos de mes amis fumeurs. J'étais quant à moi évidemment aussi innocent que l'agneau venant de naître.
Et si je sentais l'alcool, j'avais en effet bu une bière ... Je n'allais quand même pas avouer en avoir bu dix.
Enfin, je crois qu'elle n'était pas totalement dupe...
Pourtant, je me considère comme quelqu'un de plutôt honnête, mais voilà : moi aussi, parfois je mens.
Et c'est ce que je m'apprête à faire dans cette critique du premier roman d'Alice Feeney.

Ce livre entraîne immédiatement le lecteur dans son sillage avec l'originalité narrative dont il fait preuve.
Alors que je fêtais mes quarante-et-un ans, le 26 décembre 2016, j'ignorais que dans un hôpital anglais, au même moment, Amber Reynolds reprenait conscience.
Enfin, façon de parler.
Elle est toujours plongée dans un profond coma, sans en connaître la raison, mais est suffisamment éveillée intérieurement pour partager son quotidien ainsi que ses souvenirs, qui affluent très progressivement.
"Je suis un fantôme prisonnier de mon corps."
"Ils récupèrent mon urine dans un sac et me torchent les fesses."
Elle ressent la douleur, les présences autour d'elle, elle entend les dialogues de ses proches ou du personnel soignant. Elle voudrait répondre quand on lui parle. Mais elle ne peut pas interagir avec eux.
"Il s'est passé quelque chose de très grave, même si je ne sais plus quoi, ni quand cela s'est produit."
Peu à peu, elle comprendra qu'elle a eu un grave accident de voiture. Elle qui ne conduit pourtant jamais.
Et c'est donc dans un parfait brouillard qu'on évolue avec elle et ses réflexions, qu'on tente de reconstituer avec bien peu d'éléments comment elle a pu se retrouver dans cette situation.
Ses principaux visiteurs sont son mari Paul er sa soeur Claire. Tous les deux semblent partager un secret. Et les soupçons, tant ceux du lecteur que ceux de la police, ne tardent pas à se diriger vers l'époux. Non seulement leur couple semblait battre de l'aile, mais Amber est recouverte d'hématomes antérieurs à l'accident, et de là à penser qu'elle était battue, il n'y a qu'un pas.
Petit à petit, elle entend des indices autour d'elles, et les souvenirs reviennent. Aussi son histoire prend-elle forme progressivement.

Comme dans de nombreux thrillers psychologiques, on a ici une alternance présent / passé.
Aussi revivons nous chronologiquement la semaine d'Amber avant l'accident. Et les évènements qui vont s'enchaîner jusqu'à son arrivée à l'hôpital.
Nous en apprenons ainsi bien davantage sur sa vie professionnelle, ou sa famille.
Amber présente une émission de radio, Coffee Morning, avec l'illustre Madeline Frost. le problème, c'est que la célébrité ne peut plus supporter sa partenaire, et comme c'est elle la star, ses désirs sont des ordres. le réalisateur laisse alors un ultimatum à Amber : Soit la relation entre les deux présentatrices s'arrange d'ici le nouvel an, soit elle sera remerciée. C'est ainsi qu'aidée de sa collègue et amie Jo, Amber concocte un plan infaillible pour mettre sa concurrente en difficulté, multipliant les coups bas et les lettres anonymes de menace.
On fait également connaissance de Paul, le mari, de plus en plus distant, écrivain auteur d'un seul livre et n'ayant jamais renoué avec le succès. Tout porte à croire qu'il a une autre femme dans sa vie.
"Nous n'avons pas fait l'amour depuis des mois, depuis notre anniversaire de mariage."
On rencontre aussi Edward, l'ex-fiancé d'Amber. Ils se croisent par hasard, prennent un verre. Comment réagira-t-elle quand elle réalisera que les sentiments qu'il lui voue sont toujours aussi intenses que par le passé ?
Quant à Claire, la si jolie soeur, elle est l'exacte opposée d'Amber, qui se dévalorise.
"Chez elle, tout est impeccable, soigné, maîtrisé. Nous sommes aux antipodes l'une de l'autre."
"Je me sens sotte et vieille, périmée."
La relation entre elles est très ambiguë. Entre attachement possessif, haine et jalousie.
Notamment parce qu'Amber est devenue invisible pour ses parents, toute leur attention étant accaparée par Claire.

Parfois je mens alterne donc le présent, le passé proche, mais aussi le passé lointain. Ce sont trois périodes distinctes qui vont raconter une seule et même histoire, brouillant à la fois les cartes tout en multipliant les indices.
Ainsi accède-t-on au journal intime d'Amber, alors âgée de dix ans, au début des années 90.
Mais quel est le lien entre ces écrits de pré-adolescente mal dans sa peau et les évènements qui vont se dérouler un quart de siècle plus tard ?
On y découvre à nouveau une jeune fille solitaire, peu appréciée, issue d'un milieu modeste. Atteinte de troubles obsessionnels compulsifs, Amber se révèle maniaque et anxieuse.
Ses parents la rejette. Ils ont des problèmes avec les somnifères ou l'alcool.
"Je crois que papa ne devrait pas boire autant, ça le transforme en quelqu'un de pas très gentil."
Durant cette enfance chaotique, elle se fera cependant une amie, Taylor, avec laquelle elle partage jusqu'à la même date de naissance.
"J'aime Taylor. Je ne laisserai personne lui faire de mal."
Taylor et la mère de celle-ci seront un peu comme un refuge, un réconfort pour cette fillette mal dans sa peau.

Evidemment, les trois périodes sont intrinsèquement liées. de courts chapitres nous font passer de l'une à l'autre, permettant progressivement d'éclairer d'un jour nouveau l'ensemble de l'intrigue, qui ne s'arrête pas aux origines de l'accident qui a plongé Amber dans le coma.
Mais bien vite, vous vous rendrez compte que de petits détails ne collent pas. Parfois l'explication viendra rapidement et d'autres, vous resterez avec vos doutes. Est-ce une maladresse de l'auteure, ou faut-il attendre encore un peu avant d'avoir que ces incompatibilités entre les histoires deviennent rationnelles ? Pas évident d'anticiper avec une narratrice qui annonce d'emblée qu'il lui arrive de mentir.
"Parfois je mens. Ca arrive à tout le monde."
"Les mensonges peuvent avoir l'air vrai à force d'être répétés."

Amber Reynolds est une héroïne très particulière, parce qu'on la devine perturbée au-delà de ses problèmes familiaux et professionnels. Parfois exécrable, parfois terriblement attachante, est-elle victime de ses propres machinations ou d'un sort cruel ?
Ce livre propose une réelle plongée en eaux troubles en nous mettant dans la peau de cette femme qui ne parvient pas à se réveiller de son coma et dont la vision comme les pensées ne sont pas totalement fiables. Est-elle manipulée ou est-ce elle qui manipule le lecteur ?
L'une de ses principales particularités est de toujours dresser des listes obsessionnelles, qui doivent toujours aller par trois. La jeune Amber se présente ainsi :
1 - J'ai bientôt dix ans
2 - Je n'ai pas d'amis
3 - Mes parents ne m'aiment pas
Plus âgée, elle a non seulement gardé cette habitude mais a pris celle de toujours tout compter.
"Je ne m'arrête pas avant d'avoir pu en compter dix sur la porcelaine blanche."
"Je les ai comptés : Il y en avait treize, ce dont je me souviens parce que c'est un nombre qui porte bonheur et malheur à la fois."
A l'instar de Monk, le détective, dénombrer et lister la rassure.

Désormais très familier du genre, ce thriller psychologique a pourtant réussi à me surprendre. le mot est d'ailleurs faible : il m'a plutôt retourné le cerveau avec une première révélation inattendue, avec laquelle j'ai du composer pour remettre en place tout ce que je croyais avoir lu et compris jusqu'alors.
Et arrivent les dernières lignes et là, nouvelle claque, elles résonnent encore dans un coin de ma tête parce qu'elles obligent à changer de nouveau de perspective, et je m'en veux presque de m'être ainsi laissé balader par Alice Feeney.

Sur des thèmes pourtant classiques ( mariage, famille, relation entre soeurs ... ), Parfois je mens montre une nouvelle fois par l'originalité et l'intelligence de sa construction que le thriller psychologique a encore de beaux jours devant lui, en parvenant à innover et à surprendre le lecteur.
En outre, la qualité de l'écriture et de certaines réflexions n'ont fait qu'amplifier mon plaisir lors de cette lecture.

N'hésitez donc pas à vous prendre la tête à votre tour avec ce puzzle en trois dimensions, avec quelques pièces en trop et d'autres émoussées, et bonne chance pour le résoudre !
A mon humble avis, incontournable pour les amateurs du genre.

Croix de bois, croix de fer,
Si je mens, je vais en enfer.

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Parfois je mens, est le type même du thriller captivant et déroutant.
De ceux qu'on ne lâche pas.
De ceux qui nous embrouillent le cerveau, au point de se perdre et de s'angoisser à l'idée qu'on a dû louper quelque chose.
Y a forcément un truc qu'on a zappé.
On n'identifie plus les personnages,  on ne sait plus qui est qui, on essaie de remettre les pièces du puzzle en place, bref, c'est machiavélique.
Alice Feeney fait bien le boulot.
Elle nous promet de l'émotion, des retournements de situation, des nuits blanches, elle tisse sa toile et l'on s'y emprisonne.
Amber a 35 ans, elle est à hôpital, plongée dans le coma à la suite d'un accident.
C'est elle, la narratrice.
Elle nous dit tout.
Elle revient sur son enfance, sur les jours qui ont précédé son hospitalisation, et surtout elle nous parle de ce qu'elle ressent, entend, devine de son lit.
Feeney prend son temps pour nous expliquer ce qui l'a amenée là.
Et si, au départ l'histoire paraît très simple, cela se complique bien vite, parce que, parfois, Amber ment.
Ce qui pimente le récit, c'est que, justement, parfois, mais pas tout le temps, alors, au lecteur de démêler le vrai du faux et je vous préviens le jeu n'est pas facile.
Ne dit-on pas que plus le mensonge est gros plus on y croit ?
Bluffant...
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Amber Reynolds est à l'hôpital, incapable de se mouvoir, incapable de faire savoir qu'à l'intérieur, elle est consciente… Elle tente de reconstituer les quelques jours qui ont précédé cette hospitalisation, de se souvenir de l'accident qui l'a amené dans cette espèce de semi-coma… Mais ces souvenirs, souvent confus, sont-ils le reflet de la réalité ???
Il m'a été très difficile de lâcher ce roman, que j'ai trouvé vraiment prenant, et que j'ai lu donc en quatre heures… Avec cette idée récurrente que les lecteurs connaissent bien : « allez, encore un petit chapitre », parfois formulée en dépit du bon sens (notamment quand on lit la nuit et qu'on doit se lever le matin !!!), mais voilà, c'est, pour moi, ce genre de romans ! L'intrigue est pleine de surprises, très bien construite, alternant entre le récit d'Amber aujourd'hui et le journal intime d'une petite fille de 10 ans ; elle est parvenue à me coller des noeuds au cerveau, de manière permanente. A tel point que quelques jours après avoir terminé ma lecture, j'y réfléchis encore…
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Je voulais un page turner, ce livre a fait le job. À partir de la moitié je n'ai pas pu le lâcher et je suis allée me coucher très tard pour le terminer.
Par contre, il était un peu plus sombre que je l'avais imaginé. On sait tout de suite, en lisant le titre, qu'on a affaire à un narrateur non fiable, non seulement parce que "parfois elle ment", mais aussi parce qu'elle est dans le coma. J'avais aimé "la fille du train" qui est très connu pour l'utilisation de ce même procédé, mais ici comme dans "la fille du train", c'est un peu difficile parce qu'on a affaire à une personne qui est essentiellement malheureuse, et c'est parfois pesant d'être toujours dans sa peau. Mais c'est le principe alors ce n'est pas un reproche. Par contre, j'aurais aimé avoir un trigger warning .
Le twist de la fin m'a retourné le cerveau, je ne m'y attendais pas du tout, j'ai adoré. le roman est remarquablement bien ficelé pour mener le lecteur en bateau, c'est une réussite. La fin est spectaculaire, même si j'aurais préféré autre chose. Enfin c'est un excellent thriller psychologique avec des personnages bien travaillés. J'ai passé un très bon moment de lecture.
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Aaaaarghhh c'est quoi cette fin ?? C'est comme quand le dernier épisode de votre série préférée vous laisse en plein suspense !
Très bon bouquin. Ce n'est pas seulement l'histoire d'une femme dans le coma qui entend tout ce qui se passe autour d'elle, c'est une histoire de famille et ses secrets, quelques rebondissements inattendus et, comme je le disais, une fin qui vous laisse sur votre faim !
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Amber est une femme malheureuse…enfin non… elle n'est pas heureuse mais rien ne la rend particulièrement malheureuse. Un jour, elle se réveille à l'hôpital, elle est dans le coma, enfermée dans son propre corps, elle entend son entourage mais ne parvient pas à communiquer. Quel s'est-il passé? Pourquoi craint-elle son mari? Lui a-t-il fait du mal?
Le livre se vit par épisodes, retours en arrière dans l'enfance de la jeune femme, séjour à l'hôpital et moments qui précédent le drame. En sachant que Amber « ment parfois », on a tendance à se questionner sur tous les détails qu'elle nous donne sur elle maintenant et sur son enfance. Qui est-elle vraiment? Connait-on vraiment ses proches?
L'intrigue est très bien amenée, je partais pourtant avec l'idée de ne pas me faire avoir, je relevais bien des incohérences parfois. J'étais surtout anxieuse à l'idée que l'histoire ne tienne pas la route. Combien de fois ne lit-on pas (c'est valable aussi pour les films et c'est même plus fréquent) un début d'histoire qui promet d'être formidable, on montre crescendo dans la peur et puis… plouf… tout se détricote d'un coup, ça retombe comme un soufflé, plus aucune énergie, un dénouement bidon… Ce n'est pas du tout le cas ici et j'en suis ravie.
A souligner qu'il s'agit d'un premier roman, ça augure de bonnes choses pour la suite, à votre plume, Mme Feeney !
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Suspens assez soutenu. Je dois avouer que je me suis fait avoir comme une débutante et n'ai absolument vu venir le cliffhanger de fin, ni celui de presque fin.
Amber est dans le coma suite à un accident. Son mari Paul et sa soeur Claire viennent la voir et elle entend tout et ne comprend pas comment elle en est arrivée là. Nous suivons donc ses pensées parfois chaotiques dans son coma, un décompte des quelques jours qui ont précédé le drame, et entre les deux le récit d'une petite fille de 10 ans dans les années 90. Evidemment que tout se rejoint, évidemment que rien n'est limpide.
Amber est sur le point de se faire licencier de son emploi à la radio, rien ne va plus avec son mari, sa soeur parait très présente. Mais finalement...
Difficile d'en dire plus. Difficile de s'attacher à Amber, son comportement semble tellement erratique mais malgré cela on se prend à vouloir découvrir qui semble lui en vouloir autant.
A découvrir. Un peu dans le style de la fille du train.
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Amber est dans le coma suite à un accident. Elle ne se souvient pas de ce qu'il s'est passé, mais entends les gens parler autour d'elle. le livre est divisée en trois temps. Aujourd'hui, avec une Amber dans le coma qui essaye de comprendre ce qu'il lui est arrivée. Une semaine plus tôt où on retrace ce qu'il s'est passé pour Amber, on apprend qu'elle était menacée d'être virée. Enfin, on a des extraits de journaux intimes d'il y a plusieurs années. À part Amber, rien ne semble concorder, et pourtant tout va finir par se relier. L'autrice instille quelques indices par ci, par là, mais elle m'a complètement baladé de bout en bout.

Amber a des TOCs, une seule amie au travail et se fait maltraiter par la présentatrice d'une émission de radio avec lequel elle travaille. Ca ne semble plus aller avec son mari, Paul, non plus. Claire, sa soeur, au contraire semble avoir la vie idéale, tout parait lui sourire. Ces deux-là ont-ils une liaison ? Pourquoi Amber est-elle couchée dans un lit d'hôpital suite à un accident ? Que s'est-il passé dans son enfance et quel rapport avec le reste ? Les questions se posent et se résolvent sans que je n'ai vu venir les révélations. J'aime être surprise et pour le coup, je l'ai été. Par moment je pensais avoir compris certaines choses, mais je me suis mise le doigt dans l'oeil. L'autrice m'a retourné le cerveau et donc j'ai vraiment aimé cette lecture.

Je me suis beaucoup attachée à Amber. J'avais vraiment peur pour elle. J'étais moins attachée aux gens qui l'entourent. Que ce soit Claire ou Paul. Je les ai trouvé assez distant, l'histoire se centre surtout sur Amber. Il y a un petit détail à la toute fin que je ne suis pas sûre d'avoir compris, mais tout le reste était super, j'ai passé un super moment.
Lien : https://jetulis.wordpress.co..
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