Helena

Bouh ! Décidement je n'ai pas de chance avec les best-sellers ces temps-ci !
Ou alors j'en ai franchement ma claque de tous ces thrillers où on massacre les jeunes filles en toute impunité...
Qu'aurais-je fait à la place de Norma ? Peut-on lire dans les critiques. Ou encore sur la quatrième de couverture : jusqu'où peut aller l'amour maternel ? Euh...Jusqu'au poste de police, non ? Parce que là, excusez-moi, sans vouloir divulgâcher, mais c'est n'importe quoi.
Une jeune fille de dix-sept ans, Hayley, tombe en panne en plein Kansas et sur une famille...Ouille ouille ouille...Norma, c'est la mère. Une vraie Niobé, visiblement, l'incarnation de l'amour maternel, donc...Elle a trois enfants, un à peu près normal, quoique, un psychopathe -mais il a des excuses, le pauvre-, et une petite, Cindy, qu'elle prépare à un concours de mini-miss...Si c'est pas que de l'amour, ça, les mini-miss...Bref. Difficile de ne pas en dire plus pour comprendre à quel point c'est malsain...Si vous ne voulez pas savoir, ne lisez pas plus loin...
En tout cas, Tommy, le psychopathe, qu'on découvre au début du livre à torturer un chien, cher garçon, viole hyper violemment Hayley et...Sa mère ...par amour maternel...décide de laisser la jeune fille mourir de faim et de soif à la cave pour que son fiston ne soit pas inquiété par la police. Son petit Ted Bundy, qui va recommencer et qui est un tueur ....Je rêve ! Je rêve ! Y a que moi qui m'identifie à Hayley quand elle réussit à sortir délirante, déshydratée, droguée, traumatisée, violée, de la cave et, bizarrement, tape une crise d'hystérie ?
Et ensuite Norma veut se venger de ce qu'a fait Hayley en sortant de la cave...Alors qu'elle même a voulu la tuer de la façon la plus cruelle qui soit...On nage en plein délire, et l'auteur, c'est affreux, semble la soutenir, étant donnée les événements qui suivent. Désolée, j'en dis trop, ce n'est pas mon habitude, mais j'ai trouvé ça d'un choquant !
Il y a trois victimes dans cette affaire. L'un aurait dû être soigné, et c'est Norma, sa mère, qui ne l'a pas fait. Il y a Hayley qui ne mérite rien de ce qui lui arrive, et c'est à cause de Norma qu'elle subit tout ça. Il y a Cindy, avec qui Norma est limite.
Norma est un monstre. L'auteur la soutient. C'est affreux. Ce roman est affreux. Ca me fait peur pour mes filles, pour toutes les jeunes filles. Hayley finit comme un déchet. Ce livre est à vomir.

J'hésitais déjà à abandonner au bout de la cinquantième pas. Finalement, j'ai tenu jusqu'à la deux-centième page (environ). Quel calvaire !
Peut-être que le moment était mal choisi pour lire ce roman ... peut-être avais-je besoin de quelque chose de plus léger ... Peut-être !
Quoiqu'il en soit, il m'a toujours été difficile de lire des oeuvres qui trainent en longueur pour rien. Et c'est la sensation que j'ai eu ici. Généralement, les romans noirs et les thrillers m'emportent. Je ne crois pas me souvenir d'un seul thriller que j'ai abandonné ... Il y a un début à tout, visiblement.
Outre le rythme, j'ai eu un problème avec la cohérence. Quelqu'un se fait violer et agresser dans une maison pleine de monde et personne n'entend rien. Tout va bien, ce sont des bruits normaux ... En même temps, quand la mère est aussi tarée que le fils ... Enfin bref, ça ne m'a pas animé. Peut-être que je réessaierai de le lire. À un autre moment.

Quelle déception... Lu jusqu'au bout dans l'espoir d'un quelque chose qui ferait vriller du tout au tout mon point du vue... en vain. Passe encore l'absence de style - après tout rares sont les auteurs à en avoir - ce qui choque ici c'est les choix absurdes des personnages associés à leur psychologie bien caricaturale. Déjà qu'aucun n'a attiré ma sympathie ou mon empathie, j'ai vraiment désespéré de les voir faire n'importe quoi. Alors certes dans un état de stress majeur, on fait souvent n'importe quoi mais là c'est un tel bazar que j'ai trouvé le déroulé de l'intrigue très artificiel. Tout l'inverse d'un Stephen King où justement sa description extrêmement fine de la psyché des personnages nous aide à comprendre leurs choix parfois cruels. J'avais mis le premier roman de Fel (les loups à leurs portes) sur ma PAL, il la quitte de la pire des manières car sauf malentendu je ne reviendrais pas vers cet auteur.

J'ai ENFIN fini ce livre!!!!! Si pour moi l'auteur n'a pas compris la définition réelle de ce genre, et que le bouquin n'a que le nom de "thriller psychologique", c'est uniquement parce que le lecteur se sent libéré d'un poids à la dernière page, lorsqu'il la tourne enfin et peut passer à autre chose!

Ce fut un véritable calvaire pour moi d'avancer dans ce roman, qui avait pourtant suscité mon intérêt au tout début... Mais les longueurs ont eu raison de moi! Ca m'a donné l'impression que l'auteur écrivait des choses pour ne rien dire; il y a énormément de détails, beaucoup trop à mon goût, et pas toujours en rapport avec l'histoire.

La fin du résumé dit "Et il y a Helena."..... ce qui, à la lecture du reste, me laissait présager plein de suspens et de promesses sur cette partie ombreuse du résumé. Malheureusement, à part dans le titre, je ne vois pas trop l'intérêt d'appeler son livre ainsi si ce n'est pas pour exploiter ce personnage! A part la faire apparaître 3 pages dans l'épilogue, et sans aucun rapport réel avec ce qui s'est passé, c'est pour moi, mentir sur la marchandise![/spoiler]

Ce que j'ai le plus détesté je pense, ce sont les clichés et la caricature des personnages, tous plus détestables les uns que les autres, même si Graham est celui qui s'en sort le mieux pour moi à ce niveau. Je ne comprends pas certaines de ses pensées, mais j'imagine que nous aurions tous les mêmes dans pareilles circonstances. Je n'ai absolument pas apprécié qu'on insinue que [spoiler]si Tommy agit comme ça, c'est uniquement à cause de son passé. Certes, il n'a pas vécu une vie heureuse et épanouie, mais tous les enfants maltraités ne deviennent pas des sociopathes!!! Et la fin (l'épilogue) est pour moi sans aucun intérêt, limite absurde et me semble légèrement bâclée, comparé au reste du livre.

Plus "tranche de vie" que "thriller" selon moi, ce livre a quand même eu des points positifs: tout d'abord, par rapport à un événement bien précis, on peut dire que le "après", très souvent mis de côté dans les romans, est largement développé ici, ce qui est plutôt appréciable. Et je dois dire que, pour moi, quelles que soient nos convictions personnelles, on ne peut que se remettre en question par moment: jusqu'à quel point agirions-nous dans pareil contexte?

Je suis contente de l'avoir fini, 6 semaines pour lire un livre, c'est beaucoup trop, même s'il compte 732 pages et même si je suis arrivée au bout. Je ne peux pas dire que je ne le recommande pas, car certaines personnes aiment ce genre de livres, mais si comme moi, vous vous attendez à lire un thriller (annoncé comme un thriller psychologique), passez votre chemin, ce livre n'est pas pour vous.

Franchement je me suis laissé tenté par les avis de la libraire et les commentaires que ce livre avait mais je n'arrive même pas à arriver au bout. Après plus de 600 pages lu je ne lui trouve pas d'intérêt spécifique. Je trouve que le livre est juste long avec peu d'action. Je vais donc le mettre de côté et le finirai sûrement plus tard mais j'ai besoin d'une pause et de lire quelque chose qui bouge plus pour avoir un avis plus clair.

Ce livre m'est tombé des mains ,au sens propre ,je n'en connais pas la fin et je m'en moque :-)

N'est pas Stephen King ou Pierre Lemaitre, modèles évidents de ce livre, qui veut.. Tout cela manquait vraiment trop d'originalité pour que j'aille jusqu'au bout.