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3,5

sur 535 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
A l'aube de la soixantaine, le narrateur trouve parmi les factures et les invitations une lettre énigmatique de son meilleur ennemi, l'incitant à le rencontrer, quarante ans après le clash qui a brisé leur amitié.
En acceptant cette invitation, il ne sait pas encore que c'est tout son passé qui va ressurgir et raviver des plaies qui semblaient cicatrisées.
C'est un mourant qu'il retrouve dans sa grande propriété du Surrey, et qui va lui confier une mission particulière : identifier parmi les enfants de ses anciennes conquêtes féminines, celui ou celle qui pourrait être son enfant illégitime afin de lui léguer son immense fortune. Ce serial séducteur a vécu seul et n'a pas d'héritier.
Damian est suffisamment habile pour ne pas proposer de gratifications pour ce défi, et le narrateur n'a pas d'autre choix que d'accepter.

Ainsi sur la base d'une enquête sans crime ni coupable, l'auteur nous entraîne dans une intrigue adroite qui permet à la fois de revisiter les quarante dernières années et ce qu'elles sous-tendent en matière d'évolution sociale au sein de la bonne vieille Angleterre. C'est aussi un bilan personnel pour le narrateur, à l'âge où l'on prend conscience de ce que l'on n'a pas fait et surtout de ce qu'on ne pourra pas faire. Prise de conscience douloureuse du temps qui passe : les retrouvailles après quelques décennies vous giflent par rides et embonpoint interposés.

C'est fort habilement, dans un texte émaillé d'un humour so british, que l'auteur dresse un portrait sans concession de cette Angleterre aristocratique des années soixante, engoncée dans ses traditions d'un autre âge, alors que la mutation de la société est en marche. Les bals de débutantes, les mariages arrangés vivent leur dernier round. Ils sont les derniers vestiges d'une classe sociale agonisante, souvent ruinée, et qui s'accroche aux décombres d'un folklore absurde et extravagant.
En miroir, l'auteur fustige de la même façon les aberrations du monde contemporain, sans jeter le bébé avec l'eau du bain, en pointant les évolutions incongrues (l'alcoolisme en tant que but de la fête le choque particulièrement).

Deux énigmes maintiennent l'attention du lecteur : qui sera l'heureux bâtard? Que s'est-il passé au Portugal il y a quarante ans pour les liens qui unissaient cette bande d'amis soient détruits?

A la fois tendre et mélancolique, avec l'humour en prime pour ne pas sombrer dans la complaisance, c'est un roman à savourer, particulièrement lorsqu'on apprécie la littérature d'Outre-Manche.

Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Jullian Fellowes nous propose une immersion dans la haute société londonienne, à la fin des années 60. A cette époque, on faisait encore « La Saison », cette succession de réceptions et de bals destinés à faciliter les rencontres entre les membres de la bonne société. Quarante ans après, le narrateur, écrivain quinquagénaire, est convoqué par un ancien camarade de Cambridge, Damian Baxter, avec qui il s'est fâché depuis des vacances fatales, en juillet 1970, au Portugal. Atteint d'un cancer du pancréas inopérable, Damian veut léguer son immense fortune à l'enfant qu'il aurait eu (selon la lettre anonyme d'une femme). Il demande à son ex-ami de le retrouver en renouant avec cinq de ses ex petites amies.
Par des allers-retours entre passé et présent, l'auteur fait revivre ce monde bien singulier et en dessine une jolie galerie de personnages.
J'ai aimé ce livre pour l'histoire, le suspense bien entretenu mais aussi pour ce qu'il raconte de l'Angleterre. On sourit souvent mais à la fin, c'est bien l'émotion qui gagne à travers le voyage en lui-même auquel se livre le narrateur. La vie, le temps qui passe... et au milieu de tout ça, chacun fait de son mieux. Superbe !
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Le narrateur reçoit une lettre de Damian Baxter. Son ancien condisciple s'est enrichi au fil des années. Gravement malade, il n'a personne à qui léguer sa fortune. Sauf…
Sauf si un enfant est né de ses nombreuses aventures avec une des jeunes filles que les deux ex-camarades fréquentaient autrefois. C'est ce qu'un courrier anonyme adressé à Damian laisse penser.
Le narrateur effectue des allées et retours dans le passé. D'abord, il nous raconte un événement mondain où s'est illustrée une des six jeunes filles qu'il recherche. Ensuite, il nous explique comment il la retrouve et nous parle de la vie actuelle de cette dernière.
L'histoire est racontée avec un détachement très british. Il comporte une péripétie hilarante. Avant un bal, le narrateur ainsi que quelques amis sont logés chez un couple qui se trouve en pleine scène de ménage. Au dîner, le mari et la femme ne se contrôlent plus et le dessert, des fraises, est dégusté d'une manière qui fait la joie du lecteur.
Il y a quelques longueurs et à l'exception de Damian et du narrateur, j'ai parfois eu des difficultés à distinguer les personnages. Mais la description des effets du temps qui passe est magistrale.


Lien : https://dequoilire.com/passe..
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Julian Fellowes, scénariste et producteur de Downton Abbey ( ma série préférée au passage), nous offre ici un roman plus qu'intéressant! Plus de 600 p et la majorité dévoré en une journée ( 1er jour de vacances...)

La couverture ( blanche, cartonnée) de prime abord est magnifique et nous suggère dès le début que Fellowes va une fois de plus traiter son sujet favori : les différentes classes sociales en Angleterre.

Ce que semble nous confirmer la 4e couverture : Damian Baxter, milliardaire, mourant et roturier, convoque son ami de Cambridge, le narrateur (dont on ne sait le nom mais qui ressemble étrangement à Julian Fellowes dirait certains et est lui-même membre de la bonne société anglaise) avec qui il s'est brouillé en 1970 et lui demande la faveur de rencontrer 5 jeunes femmes du passé car l'une d'elles semble avoir été enceinte de lui.

Par le biais de cette enquête, Julian Fellowes nous présente les derniers balbutiements d'une Saison en Angleterre, après que la présentation à la Cour ait été officiellement arrêtée. Ainsi, il nous explique au gré des pages les coutumes de la bonne société anglaise, ses habitudes, ses manières de réagir, son snobisme et sa crainte dans ce monde d'après-guerre de voir les valeurs de l'aristocratie déclinée et l'aristocratie elle-même supplantée, de manquer d'argent.
Dans un aller-retour constant entre l'époque actuelle et les années 1968 et 1970, le narrateur se plonge douloureusement dans son passé. le devenir de ces jeunes filles de 20 ans à désormais 60 ans, nous est rapporté, sans que cela soit forcément un happy ending. Car, la place de l'aristocratie à l'époque actuelle, on le devine, s'avère plus que compliquée! Quelque part, ces pages nous montrent une certaine amertume et on se prend à avoir de l'empathie pour elles. Julian Fellowes a même réussi à me tirer quelques larmes par endroit sur le sort de Johanna, celui de Candida ou encore tout simplement la fin.
Bien entendu, plus que le devenir de ces jeunes filles, c'est aussi l'occasion quelque part pour nous, lecteurs, d'apprendre ce tragique incident de 1970 qui parsème les pages jusqu'à la dernière partie et pour Damian Baxter de renouer et tenter de s'excuser auprès du narrateur.

En définitive, une histoire qui se lit bien, instructif et qui nous fait ressentir un certain nombre d'émotions.

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A partir d'une belle brochette de jeunes filles à marier de la gentry, Julian Fellowes dresse une chronique des années soixante telles qu'il les a vécues, ses années folles d'étudiant à Cambridge où il peaufine son éducation sentimentale en participant aux bals très prisés de la Saison.
Comme je suis de la génération de l'auteur, je ne suis pas surprise par son ton apitoyé et nostalgique sur ce qui fut et ne sera plus. C'est l'époque où moi-même étudiante, je découvrais les aspects pittoresques de la verte Albion et je crois me souvenir que les "petites anglaises" immortalisées en 1975 par le film de Michel Lang n'étaient pas particulièrement farouches.
Elles s'appellent Lucy, Dagmar, Serena, Terry, Candida, Joanna. Quarante ans après, le narrateur reprend contact avec chacune d'elles pour élucider une énigme dont la clé semble être un évènement mystérieux de leur passé commun et de leur fascination commune pour l'irrésistible et inconvenant Damian.
Ce retour sur le passé est l'occasion pour l'auteur de décrire l'effondrement d'un monde et plus précisément le naufrage de l'aristocratie anglaise engoncée dans ses préjugés de naissance et son esprit rétrograde.
Avec le subtil dosage d'ironie, de bonhomie et de lucidité dont il est coutumier, l'auteur a brillamment réussi sa démonstration.
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Un roman que j'ai aimé, autant pour l'intrigue que pour l'immersion au sein de l'aristocratie anglaise des années 1960-1970.

L'auteur reçoit une lettre d'un ami mourant perdu de vue depuis 40 ans : il lui demande de reprendre contact avec leurs amies de l'époque : l'une d'entre elles est la mère de son unique enfant, dont il souhaite faire son héritier.

C'est l'occasion pour l'auteur de sonder les effets du temps qui passe, nos espoirs, nos envies, de les confronter à la dure réalité, les échecs, les désillusions.
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Très sympathique flash Back entre les années 2000 et l'Angleterre aristocratique des années 60 à une période où tout change et entraîne une grande perte de repères dans les milieux très huppés de Londres notamment. L'histoire est bien conçue on apprend petit à petit les relations entre le narrateur et tous ses amis et connaissances de l'époque notamment Damian avec qui il est lié par une relation qui varie entre amitié agacement voire jalousie devant ce jeune homme plein de personnalité qui ose tout et bouscule les codes de la société so chic de l'époque. On retrouve ensuite nos deux héros dans les années 2000 ou Damian confie une mission très étonnante à son ancien ami : retrouver parmi ces connaissances la femme qui aurait eu un enfant de lui. L'auteur sait nous plonger dans ce monde si réserve et si élitiste qu'il connaît par coeur. Ça peut être un peu difficile de rentrer dans l'histoire et de s'y retrouver avec tous ses personnages mais quand on n'y est, on n'en bouge plus et on veut y rester. J'ai apprécié de suivre les pensées et sentiments de notre narrateur qui a du mal à exister par lui-même mais qui va évoluer tout au long de cette quête /enquête qui donne un bon rythme à ce livre.
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Julian Fellowes est principalement connu comme étant le scénariste principal de la série Downton Abbey. Etant particulièrement fan de cette série et l'ayant terminée récemment, j'ai voulu continuer un peu le plaisir en découvrir Julian Fellowes dans un autre média et peut être retrouver un petit peu l'ambiance de Downton Abbey, ambiance que me plaît tout particulièrement. Passé Imparfait est son deuxième roman.

L'histoire de Passé Imparfait se vit au travers d'un personnage anonyme : on sait seulement que c'est un petit aristocrate devenu écrivain qui tourne autour de la soixantaine. le roman commence par l'arrivée d'une invitation totalement inattendue d'un certain Damian Baxter, ancien ami de Cambridge avec qui il avait complètement perdu contact à cause d'un certain événement survenu bien des années en arrière, pendant des vacances au Portugal. Cet événement aura comme conséquence de briser toutes relations avec Damian mais également avec toutes autres personnes présentes (non, non, non, vous ne saurez rien de cet événement avant la toute fin). Cette rencontre et la demande de Damian Baxter, replongera totalement notre personnage dans son passé et c'est avec lui que nous découvrirons ce que sont devenus les amis de l'époque.

Passé imparfait a été une très bonne découverte. Malgré un début très lent et très long, j'ai trouvé qu'une fois l'intrigue réellement lancée, on est vite captivé. Tout en faisant avancer l'intrigue, l'auteur nous décortique de façon très précise le chamboulement de la petite aristocratie à la fin des années 70 et ses répercussions aujourd'hui (que ce soit sur le mode de vie mais également sur la mode, les goûts, les règles de bienséance…). La forme du récit (deux chapitres pour chaque personnage dont le prénom fait office de partie : un qui nous expose la relation avec le personnage à l'époque des bals de débutante et un autre qui tourne principalement autour des retrouvailles entre le personnage concerné et notre protagoniste) n'est pas sans rappeler un système épisodique de série télévisée. Apprendre le passé pour ensuite découvrir ce que ses personnes sont devenues nous permet de réellement nous attacher à cette petite bande et de nous ancrer réellement le récit. L'écriture bien que composée de beaucoup de longs paragraphes est vraiment captivante. le fait que l'auteur soit un pur anglais est indéniable. On retrouve cette autodérision et ce « snobisme » typiquement anglais et c'est toujours très agréable et sympathique à lire. L'intrigue est prenante et l'on a qu'une envie : savoir ce qui s'est passé au Portugal. L'auteur sait nous tenir en haleine et sait distibuerr ici et là des petits indices.

Passé Imparfait fut donc une découverte forte agréable. Je n'en attendais pas nécessairement grand-chose et je suis finalement très contente de m'être lancée dans la lecture de ce livre. Je le conseille fortement aux fans de la série Downton Abbey et aux personnes qui aiment la littérature britannique.
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Damian Baxter, à l'article de la mort, charge un ex-ami (le narrateur) qu'il n'a pas revu depuis quarante ans, de débusquer parmi ses conquêtes de l'époque, la mère de son possible rejeton à qui il souhaite léguer son immense fortune. le narrateur se sent contraint d'accepter, malgré la tonitruante rupture survenue entre les deux amis lors d'un séjour au Portugal en 1970, événement ayant profondément marqué la mémoire de tous les protagonistes et dont nous ne saurons rien avant la fin de l'ouvrage !
Et, alors, vogue la galère ...
Retour vers le passé et la saison londonienne de l'année 1968.
Retour vers les curieuses moeurs de la bonne société anglaise de jadis, superbement évoquées par l'auteur, qui en a lui-même fait partie et sait donc de quoi il parle !
Retour vers la jeunesse du narrateur, de sa bande d'amies, des bals chics, des mères aux aguets, à l'affût du bon parti pour leur précieuse progéniture, à l'affût également de la brebis galeuse à éloigner du troupeau des débutantes, prêtes à prendre leur envol et dénicher le mari idéal.
Retour vers la horde de crétins pompeux, aristos et si fiers de l'être, chassant la jouvencelle, jeunes cons bien nés et leurs parents vieux cons, solidement ancrés dans leur certitude d'appartenir à l'élite.
Julian Fellowes, en maître de l'exercice, nous narre les péripéties réjouissantes de cette saison 1968, avec une intarissable verve bien vacharde, et croque avec un humour décapant les travers de ces fantoches du passé.
Et incursion dans le monde d'aujourd'hui, à la recherche des tendres jouvencelles dont Damian Baxter fut amoureux jadis. Mais que sont-elles donc devenues ces fleurs délicates depuis l'aube de leur existence privilégiée ? L'auteur ne nous épargnera rien en nous détaillant avec humour, raillerie, tendresse parfois, les ravages du temps, les illusions perdues, les sinistres ou cocasses rapports que ces personnes, devenues d'âge mur entretiennent avec leurs conjoints.
Julian Fellowes s'y entend comme personne à concocter des dialogues étourdissants de drôlerie, d'un naturel confondant où l'on sent la patte adroite du scénariste de talent (n'oublions pas Downton Abbey et Gosford Park) et on se laisse entraîner avec jubilation jusqu'au bout de l'histoire, jusqu'à ce fameux final en apothéose, sur la terrasse d'une somptueuse villa de vacances au Portugal où, réglage de comptes aidant, beaucoup de choses seront enfin révélées !
Malgré quelques passages didactiques, parfois un peu fastidieux, sur l'évolution des moeurs anglaises pendant ces quarante dernières années, un constant bonheur de lecture !
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J'ai retrouvé avec énormément de plaisir Julian Fellowes pour un nouveau récit autour de l'aristocratie anglaise. Après avoir découvert Belgravia, que j'ai beaucoup aimé, j'avais très envie de lire autre chose de lui pour me confirmer mon attirance pour ses récits. A la différence de Belgravia, Passé Imparfait se déroule à partir des années 60 jusqu'à nos jours. Il retrace la fin des années où l'aristocratie ne vivait que pour les bals, les présentations des débutantes, les mariages à arranger malgré le vent de modernité qui commence à souffler dans la jeunesse anglaise et d'ailleurs les espoirs des parents ne seront pas toujours à la hauteur de leurs espérances ou ils finiront mal pour certains couples.
C'est avec habilité que l'auteur nous tient en haleine avec un drame qui s'est déroulé au Portugal et dont il est souvent fait mention et dont on découvre la teneur qu'à la toute fin.
Ce que j'aime dans les romans de J. Fellowes c'est sa très bonne connaissance de cette aristocratie et pour cause puisqu'il en fait partie, ses rites, ses usages, ses apparences mais aussi un oeil assez critique de celle-ci et son refus de voir que le monde change.
Les personnages représentent toutes les catégories de cette bourgeoisie en fin de pouvoir mais c'est surtout à travers les femmes que l'on suit : il y a les belles, les nanties, les désargentées à la recherche de fortune, les moins belles, les sottes, les mères, les filles, les maris, les relations amicales mais le plus souvent très superficielles.
Il y a ceux qui sont bien né (e) s, ceux qui sont issus de familles plus modestes mais qui sont très ambitieux et qui pensent que c'est le genre de société où il faut entrer pour arriver à la réussite, pour être vu et reconnu.
Les 600 pages ont été avalées en 3 jours car je suis entrée dans l'histoire très facilement, j'ai vécu au rythme des bals, des rencontres, des intrigues et le prochain opus de cet auteur que je lirais sera Snobs.....
Lien : http://mumudanslebocage.cana..
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