Si la famille Pollak ne fait plus partie des "très pauvres", elle est toujours à la case "pas bien riches". (p.38)
Comme si je pouvais l'oublier, ce sacré béret ! C'est l'étui de mon cerveau. Si je me baladais sans boîte crânienne, sûr que mon père s'en ficherait comme de l'an onze. Mais sans couvre-chef... Holà, pas question ! Dieu l'a dit, Dieu le veut, Dieu commande. Apou est son porte-parole, son serviteur humble et indéfectible. (p.13)
Il ne me fera pas de compliments, ça aussi je le sais. pas le genre de la maison Pollak. Une absence de reproches, ce sera déjà pas mal. (p.13)
- Tiens. Puisque tu n'as rien à faire...
En réalité, je faisais quelque chose ; je rêvais. Pour moi une occupation essentielle. Mais quand mon père commençait sur ce ton, mieux valait ne pas répliquer. (p.12)