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Citations sur Okavango (203)

La technologie et la sédentarisation auraient-elles raison du savoir des ancêtres ?
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L’accouplement des rhinocéros pouvait durer plus d’une demi-heure, beaucoup d’Asiatiques attribuaient des effets thérapeutiques et aphrodisiaques à leur corne broyée en poudre, principalement de la kératine, une substance banale qu’on trouvait dans les ongles, les cheveux ou les sabots.
(page 309)
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Aujourd’hui presque tous les éléphants ont assisté au meurtre d’un de leurs proches, et l’abattage prématuré d’une matriarche est une catastrophe en chaîne; leur culture en partie détruite, les survivants sont traumatisés. Les éléphants d’Afrique ne vivront plus jamais comme avant le massacre des "grandes défenses". Ils se sont adaptés au trafic d’ivoire : leurs défenses ont raccourci.
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Ivoire, cornes, peaux, écailles de pangolin, dents, griffes, testicules, tout se vendait sur les marchés parallèles, alimentés par des tueurs professionnels ayant combattu dans différents conflits et qui n’avaient pas peur des brigades anti-braconnage. Ces groupes armés provoquaient la dislocation des communautés locales et l’instabilité politique et finançaient le terrorisme – Boko Haram et Al-Qaida participaient au trafic –, précipitant l’extinction en cours. Une extinction exponentielle, comme l’avaient subie les peuplades qui considéraient la terre comme leur mère nourricière, privées de l’imaginaire qui fondait leur entité, exactement comme les animaux dans un zoo. Voilà l’avenir que l’homme moderne réservait aux bêtes sauvages : une prison. Un cachot avec des barreaux de fer dans la tête, qui leur feraient perdre jusqu’à l’idée même de liberté.
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- Les gens veulent ce qu’ils ne peuvent pas avoir, commenta le Sud-Africain, c’est l’essence même du capitalisme.
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Le soleil s’inclinait sur l’étendue de rocailles. Ici commençaient les territoires des Himbas et des Damaras, les hommes rouges du désert, un des rares endroits au monde où humains et animaux vivaient ensemble, en totale liberté et non dans des réserves.
(page 206)
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- Tu le sais aussi bien que moi : dès qu’un animal est menacé, sa cote à la Bourse grimpe en flèche, et moins il en reste, plus on s’acharne. Rien n’est fait pour sauver les survivants du génocide, respecter leur habitat ou simplement garantir leur liberté. De grands mots, des traités accouchant d’accords que personne ne respecte, des ricanements paternalistes à vomir quand des enfants manifestent pour leur survie, notre espèce est si inconséquente que je n’en attends plus rien. Quand ils réagiront, bien sûr, il sera trop tard, on fonce déjà dans le mur, c’est juste une question de violence de l’impact, mais personne ne freine le bolide de la catastrophe écologique.
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Les chasses aveugles du XIXe siècle avaient lancé la ruée vers l’Afrique et les premières tueries de masse – douze mille éléphants massacrés pour la seule année 1887. Maharadjahs, émirs, rois et princes fortunés, industriels en manque de sensations fortes, chasseurs de trophées ou d’ivoire, les caravanes partaient dans la brousse et les forêts africaines pour des semaines de traque, des centaines de porteurs et serviteurs embarquant argenterie, vaisselle, toilettes, lits à baldaquin et mobilier divers.
(page 18)
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Aujourd’hui presque tous les éléphants ont assisté au meurtre d’un de leurs proches, et l’abattage prématuré d’une matriarche est une catastrophe en chaîne ; leur culture en partie détruite, les survivants sont traumatisés. Les éléphants d’Afrique ne vivront plus jamais comme avant le massacre des « grandes défenses ». Ils se sont adaptés au trafic d’ivoire : leurs défenses ont raccourci.
(page 32)
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Le brun de ses yeux était moins intense à l’ombre du hangar mais leur vivacité était la même qu’en plein jour. Elle lui faisait penser à un suricate.
(page 154)
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