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3,91

sur 704 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  


Les Amazones (480 pages)

Les carnets perdus de Molly McGill et autres nous conte la troisième étape.
_Ce peuple discret traumatisé fuit les Blancs qui les massacre.

_Les femmes blanche se groupe pour se battre au coté des indiens sous le nom de "Coeur vaillant"

_Des fêtes sont organisées pour chaque victoire.

Ces trois volumes m'ont fait découvrir une Amérique ou le racisme envers ce peuple indien est violent.

La découverte de filon aurifère et des grands espaces ou vivent ces peuplades vont se réduire et les Indiens seront parquet dans des réserves.

Les bisons nourriture principale des indiens seront chassés et remplacer par des boeufs.

Encore aujourd'hui ils ont de grandes difficultés pour garder leurs cultures. Les colonisateurs leurs ont imposé leurs façons de vivre.

J'ai aimé cette lecture en trois volumes et malgré ses 1440 pages.

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La construction du récit, autour de la collecte de carnets intimes de femmes blanches vendue comme monnaie d'échange aux Cheyennes, m'avait énormément séduite dès le premier tome. Les voix se croisent, s'apprivoisent, tout en étant complétées par des points de vue contemporains. Cela crée une forme de désespoir à la lecture, car le contraste entre la combativité d'un peuple refusant l'extermination et la réalité actuelle du traitement des amérindiens est glaçant. le propos, politique, contemporain, est clair. Dans ce dernier tome, si on commence à s'emmêler les pinceaux (Une May et deux Molly...pas facile !), on retrouve avec plaisir un panel de femmes fortes, résilientes dans un décor à la fois somptueux et inquiétant, immense et perpétuellement menacé. La diversité des caractères est très réussie, et j'ai vécu la lecture au plus près d'elles, sur le qui vive. Il était temps de finir cette épopée, qui tirait un peu en longueur mais malgré tout, je continue à trouver ce tome nécessaire, car il apporte une cohérence à la trilogie, et nous laisse deviner la direction du destin de chacune.
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Dernier livre de la trilogie.
L'armée américaine a gagné mais honte à elle d'avoir suivi les ordres de personnages belliqueux, accapareurs de terres, massacreurs d'une culture séculaire et traites aux engagements pris.
La société des femmes guerrières au coeur vaillant a poursuivi la bataille jusqu'au renoncement mais leurs descendants, génération après génération, poursuivront leur oeuvre.
Les primitifs, (peuple fier et pacifiste qui ne demandait qu'à vivre sur ses terres), sont désormais parqués dans des résidus de terrains, désoeuvrés car sans travail face à la méfiance des gens « bien pensants » soumis aux lois des blancs dits civilisés et à tout ce qu'il réprouvaient ( l'alcool, les maladies, leur culture, leur dignité, leur bien être, leur soif de liberté…).
Malgré tout, un essoufflement dans ma lecture. Ne me reste plus qu'à lire le premier tome (1000 pages).
Plus tard.
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Jim Fergus clôt avec brio la trilogie commencée avec Mille femmes blanches. J'y ai retrouvé avec plaisir les héroïnes fortes et la description de la vie des indiens de la fin du XIXe siècle. Je lis rarement des romans d'aventure, mais celui-ci donne envie de grands espaces! Les passages se déroulant aujourd'hui sont également édifiants, notamment sur le traitement des femmes natives (et de la population indienne en général) en Amérique du nord aujourd'hui. Cela vaudrait le coup d'y consacrer un nouveau roman. Cependant, je n'avais que peu en mémoire les tomes précédents, ce qui m' a un peu perdue dans ma lecture. Autre point négatif, c'est la difficulté à saisir ce qui est de la réalité historique, ce qui est de l'imaginaire indien, et ce qui est du fantasme de l'auteur.
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D'abord il y a eu Mille femmes blanches ce roman que j'ai adoré dès sa parution en 2000. Souvenez-vous, en 1875, le chef cheyenne Little Wolf demande au président Grant de lui offrir mille femmes blanches en échange de mille chevaux ; Son idée, en épousant mille de ses guerriers, elles favoriseront l'intégration de son peuple. Si en réalité on ne sait rien de ce que les deux hommes se sont dit lors de cette rencontre, l'auteur prend malgré tout ce prétexte pour défendre la cause des natives américains, en particulier des indiens des grandes plaines. Sous la forme de carnets intimes, Jim Fergus retrace la vie de ces quelques femmes qui vont tenter de s'intégrer à ces tribus cheyennes, Arapahos ou Shoshones pour ne citer qu'elles. Puis viendra La vengeance des mères, deuxième opus de la série, et enfin Les Amazones, le troisième et dernier tome de la saga.

Non il ne s'agit pas là de ces guerrières que l'on retrouve dans la mythologie grecque, pourtant elles n'en sont pas si éloignées. Car Les Amazones sont ces femmes décrites dans les carnets retrouvés de May Dodd, que l'on va suivre tout au long du roman, en parallèle au récit de Mollie McGill, et leur histoire se prolonge pendant toute l'année 1876. Devenues guerrières à leur tour, elles vont créer une sorte de confrérie, celle des Coeurs Vaillants, et se battre aux côtés des indiens contre ce monde qu'elles ont quitté et dans lequel elles ont parfois dû abandonner leurs enfants. Leurs récits nous permettent de retrouver les batailles célèbres, celle de Little Big horn en particulier, mais aussi de faire vivre les récits chamaniques et les traditions spirituelles indiennes.

L'histoire de Mollie Standing Bear, native des réserves américaines contemporaines, apparait en fil rouge, comme une réminiscence de l'esprit des femmes du XIXe.

A la fois récit historique et évocation du surnaturel, l'auteur nous embarque une fois de plus dans une aventure que l'on a du mal à lâcher, et ce malgré quelques longueurs il me semble. L'alternance des récits, des personnages, du passé et du présent ancre totalement son roman dans la réalité quotidienne des indiens des réserves aux États-Unis aujourd'hui. La complexité de leur intégration, le plus souvent impossible, le poids de leurs traditions et de leurs croyances, sont toujours d'actualité. Sa présentation de la vie des tribus, le respect envers la nature et le gibier, leur organisation complexe au fil des saisons et des combats, les costumes et leurs significations, les danses et les rituels magiques, les rites religieux, l'extinction programmée des bisons, rien n'est négligé par l'auteur qui étoffe son récit grâce à ses connaissances impressionnantes du sujet.

J'ai aimé qu'en filigrane à ces récits d'aventure, l'auteur nous montre sans cesse la place des femmes dans la société. Pour celles qui intègrent les tribus, que ce soit la place qui leur était réservée dans la société puritaine des migrants des Amériques, ou celle qu'elles doivent se faire au sein des tribus, on se rend compte que le rôle des femmes, leur liberté, leur existence même ne sont jamais garantis.

lire la chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2019/11/07/les-amazones-jim-fergus/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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Je viens enfin de pouvoir lire Les Amazones, dernier opus de la trilogie Mille femmes blanches. Mon seul regret est de ne pas avoir pu enchaîner les trois volumes.
Il m'a fallu un peu de temps pour me resituer et refaire connaissance avec les différents personnages, mais ensuite, quel plaisir de renouer avec cette épopée romanesque !
Jim Fergus alterne les journaux de Molly McGill et ceux de May Dodd datés de 1876. Ils vont d'ailleurs se croiser et s'entrecroiser pour notre plus grand plaisir. C'est Molly Standing Bear, une indienne vivant à notre époque qui confie ces journaux à Jon W. Dodd, rédacteur en chef de Chitown, un magazine de Chicago, pour qu'il les publie, sous forme de feuilleton, comme avait pu commencer à le faire son père Will, avant qu'il ne meure brutalement. Molly et Jon sont des descendants de ces deux femmes.
L'auteur nous emporte dans les épreuves qu'affrontent ces femmes et ces enfants presque seuls rescapés du peuple indien en cette fin de XIXe siècle, dans leur fuite, et nous confronte à la lutte continuelle qu'ils doivent mener face à l'oppression. Il nous plonge dans leurs coutumes, leurs croyances, leur magie et leurs superstitions, nous faisant vivre au plus près leur vie quotidienne, tout cela dans un décor grandiose. Il réussit à nous immerger dans cette culture indienne si différente de la nôtre avec un talent fou. Il nous offre un véritable conte où l'humanisme tient un rôle central, sans omettre de parler des différentes tribus et des divisions qui peuvent exister au sein du peuple indien.
En peignant ces fabuleux portraits de femmes, si fortes et si courageuses l'écrivain nous offre un troisième tome qui est un véritable roman féministe, passionnant nous permettant s'il en est encore besoin de revisionner les westerns avec un autre regard !
L'époque actuelle est bien présente avec les personnages de Molly Standing Bear (Molly Ours Debout) et Jon W. Dodd, nous rappelant ce à quoi la politique de « civilisation » des tribus a conduit. Comment rester impassible à la lecture des chiffres publiés dans le New York Times du 12 avril 2019 révélant le sort des femmes Amérindiennes, un bilan que Jim Fergus insère dans son récit page 283 ?
Cette trilogie en forme de saga-fiction époustouflante, vivante, dans laquelle l'homme blanc, une nouvelle fois, n'est pas à son avantage, permet d'approcher au plus près la vie de ces Indiens épris de liberté, respectueux de la terre et des animaux et dont les derniers survivants doivent aujourd'hui vivre dans des réserves.
C'est un récit émouvant, bouleversant, un récit d'aventures avec de nombreux retournements de situations, beaucoup de suspens, de sensualité aussi, et parfois teinté d'humour mais surtout très instructif.

Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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Les femmes blanches qui ont fait partie du programme FBI (femmes blanches pour les Indiens) ont rapidement été gagnées à la cause de ces derniers lorsqu'elles eurent fait connaissance avec le mode de vie et le sort qui était réservé au peuple indien par le gouvernement américain. Gagnées à leur cause au point de prendre les armes contre leurs congénères de race blanche, de devenir des amazones, à l'instar de ces femmes guerrières de l'antiquité.

Pour faire valoir leur loyauté aux tribus qui les avaient accueillies puis adoptées, leur donnant époux et progéniture, elles se sont liguées en une société féminine, qu'elles ont appelée Coeurs vaillants, et se sont faites fort de défendre bec et ongles ce qui était devenu leur nouvelle famille, quand la première les avait mises au ban de la société, trop engoncée qu'était cette dernière dans son puritanisme dévoyé. Fortes de leur nouvel environnement affectif, les amazones se sont surprises elles-mêmes du courage et de la férocité avec lesquels elles combattirent les tuniques bleues chargées dans le dernier quart du 19ème siècle de priver les tribus indiennes, au nom du gouvernement américain, de leurs autonomie et liberté, à commencer par leur moyen de subsistance : leur frère le bison.

Deux de leurs lointains descendants, tous deux de sang mêlé, se retrouvent de nos jours et, à partir de journaux transmis à la postérité par leur lointaines aïeules, se mettent en demeure de non seulement de réhabiliter leur mémoire mais aussi de défendre la cause de ceux qu'on a enclavés dans des réserves, livrés ainsi qu'ils furent à tous les vices que peuvent engendrer oisiveté et rancoeur ancestrale.

Les fondements de la société américaine repose sur une constitution qui garantit la souveraineté du peuple et dont le préambule comporte notamment l'article suivant : "Toute personne née ou naturalisée aux États-Unis, et soumise à leur juridiction, est citoyen des États-Unis et de l'État dans lequel elle réside. Aucun État ne fera ou n'appliquera de lois qui restreindraient les privilèges ou les immunités des citoyens des États-Unis, ne privera une personne de sa vie, de sa liberté ou de ses biens sans procédure légale régulière ; ni ne refusera à quiconque relève de sa juridiction l'égale protection des lois." le tort des Indiens ayant donc été de naître sur une terre qui n'était pas encore les États-Unis d'Amérique et à ce seul constat de pouvoir être privés de leur vie et de leur bien à vouloir défendre la terre de leur ancêtres. Sauf à ce que leur anéantissement relève d'une procédure légale régulière.

La trilogie de Jim Fergus, même s'elle comporte quelques longueurs et redites, même si la romance force un peu le trait comme savent le faire les Américains dans leur épanchements sentimentaux, notamment dans ce troisième opus, serait-elle le signe que la société qui domine le monde a atteint une maturité suffisante pour faire son mea culpa quant à un passé pour le moins blâmable. Ou bien a-t-elle atteint un niveau de suffisance qui lui autorise de ne plus craindre les critiques ?

Le gagnant dicte sa loi de la même façon qu'il règle les questions de sémantique quand il s'agit de définir sauvagerie et civilisation.
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On termine en beauté avec le dernier volet de la trilogie des Mille Femmes Blanches que j'avais tant aimées notamment dans le premier tome. On suit les récits de May et Molly à travers leurs journaux récupérés par deux de leurs descendants On est donc plongés dans les derniers souffles de l'épopée, celle qui vit "l'échange" de femmes blanches envoyées auprès des Indiens. le style est toujours aussi alerte, les portraits de ces femmes courageuses et magnifiques imprègnent toujours les pages de leur lumière, de même que la nature, belle, sauvage, vierge et mystérieuse, encore une fois presqu'un personnage à part entière. On ressent encore plus dans ce troisième tome les méfaits de l'homme blanc envers ces terres jusque là préservées et respectées, mais aussi la marche inéluctable de la conquête des grands espaces de l'Ouest.
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Cette troisième partie est plus prenante que le tome 2.

On y retrouve Molly et May, un retour inattendu ou leur récit se croisent et s'entrecroisent à merveille.

Cette histoire se situe entre deux mondes réels et spirituels. Où se mélangent des histoires d'amour et de combats. J'ai trouvé le récit bien construit, j'ai même cru à cette vie entre deux mondes, les changeurs de forme....

Et puis on parle aussi du monde d'aujourd'hui :
Les disparues

Sur 5712 femmes et filles indigènes portées disparues en 2016, selon le Centre d'informations criminelles des États-Unis, seulement 116 ont été enregistrées dans le fichier des personnes disparues du Département de la Justice......
Bonne Lecture !
Lien : https://angelscath.blogspot...
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J'ai beaucoup aimé "Mille femmes blanches" que j'ai lu il y a plus de 10 ans. Je n'ai pas lu le 2ème opus.
J'ai eu du mal à entrer dans ce livre où l'on retrouve "les Amazones", ces femmes courageuses en particulier May Dodd et Molly McGill adaptées à leur vie "sauvage" indienne, en 1876, dans un monde en voie de disparition, les indiens étant décimés par l'armée américaine ou parqués dans des réserves. Leur histoire reste intéressante mais n'a plus le goût de la découverte. Après la bataille de Little Big Horn, elles se retrouvent parmi un groupe aux ethnies brassées essentiellement constitué de femmes et d'enfants , cherchant à échapper à l'armée.
"J'ai étudié chaque visage autour du feu, les danseuses, nos invités, les membres de notre bande hétéroclite - avec ses composantes cheyenne, arapaho, française, mexicaine, norvégienne, américaine, britannique, africaine... ses sang-mêlé..."
Ces histoires sont apportées par une troisième femme, Molly Standing Bear, de nos jours. Dommage que l'auteur, très grand conteur, n'ait pas plus développé ce côté contemporain avec les difficultés des indiens dans l'Amérique actuelle.
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