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3,91

sur 700 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai retrouvé avec plaisir cette saga impressionnante par sa densité et aussi par la difficile réalité qu'elle nous montre.
Dans ce dernier opus pas moyen de se retrancher derrière le temps de l'Histoire, il s'agit d'aujourd'hui, de femmes d'aujourd'hui, de meurtres d'aujourd'hui, d'un génocide contemporain.
Le roman est magistral, le témoignage est cinglant. Un livre indispensable.
Même si parfois la mémoire s'égare entre les personnages, ce n'est pas grave, on ne perd jamais le fil de l'essentiel, le combat pour vivre, exister, pour être respecté.
Les questions de l'identité, de la filiation, de la transmission et de l'héritage travaillent le livre en profondeur. En toile de fond, l'idée qu'il n'est pas si simple d'éradiquer un peuple, peut-être même impossible. Un peu de réconfort dans un monde brutal.
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Ce 3ème volet de la trilogie nous apporte des réponses sur le devenir de notre groupe de femmes blanches, maintenant organisées en société guerrière aux cotés des Indiens. L'histoire est comme précédemment relatée au travers des carnets retrouvés de May Dodd et Molly McGill. C'est un bel hymne à la liberté défendue par ces femmes que rien n'arrête pour préserver le mode de vie des Indiens, si proche de la nature, contre la domination des Blancs, même si elles devinent leur cause perdue d'avance. le coté mystique y est plus présent que dans les livres précédents, peut-être pour souligner son importance dans la vie des Indiens.
Le livre apporte une conclusion à cette épopée imaginée pour favoriser l'intégration de deux cultures, mais aussi à l'histoire des deux protagonistes "actuels": Jon Dodd et Molly Standing Bear (dignes descendants de May Dodd et Molly McGill).
Avec en prime un regard (effarant) sur la manière dont la société américaine actuelle traite encore les Indiens et/ou leur descendants.
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Et voici le troisième volet de la trilogie de Jim Fergus, suivant Mille Femmes Blanches et La Vengeance des Mères.

Ce livre, contrairement aux deux premiers, ne peut se lire sans avoir lu le reste de la trilogie. En effet, autant Mille Femmes Blanches et La Vengeance des Mères pouvaient se lire en solo, autant celui-ci a besoin des deux autres pour exister, pour être compris, pour que le lecteur ressente tous les messages qu'il y a derrière cette histoire.

Ce livre entre directement dans le vif du sujet, c'est pourquoi je préconise de ne pas le lire seul. On retrouve les personnages emblématiques des deux premiers volets qui vont conclure en beauté cette épopée.

Les Amazones est, comme les autres titres, une recopie des carnets de May Dodd et de Molly McGill, le tout agrémenté des remarques de Molly Standing Bear, descendante de Molly McGill, qui a mis ces carnets à disposition de Jon Dodd, descendant de May Dodd.

Jim Fergus n'a pas son pareil pour faire parler les femmes. En effet, les personnages principaux sont toutes des femmes et leurs pensées et sentiments sont d'une justesse incroyable. La place de la femme dans une société patriarcale est questionnée et la « norme » est mise à mal par toutes les guerrières que l'on rencontre, qui étaient pour la plupart des personnes tout ce qu'il y a de plus banal au départ. le fait qu'il n'y ait pas de narrateur omniscient fait que l'on est complètement imprégnés de leurs vies, sans avis extérieur.

Au-delà de l'histoire de ces femmes, le lecteur découvre avec effarement (du moins c'est mon cas) la façon dont les « Amérindiens » ont été traités et le sont toujours aujourd'hui, dans une société où on dit que chacun a soit-disant sa place. Est-il nécessaire de posséder tous les espaces existants ? Est-il nécessaire de déloger les tribus présentes depuis toujours sur certaines terres ? Pourquoi faut-il toujours se penser supérieur sous prétexte que l'on est plus « civilisés », ou plutôt plus « technologisés » (j'invente un mot, mais je ne sais comment l'exprimer autrement), sachant qu'en y regardant de plus près, certaines tribus primitives ont plus de valeurs que l'Homme Blanc ?

En tout cas, cette trilogie m'a fait découvrir un monde que je ne connaissais que brièvement, mais surtout des pratiques innommables d'expropriation et de génocide pour seul désir d'étendre son espace.

Je recommande souvent cette trilogie, mais comme je l'ai dit en début de chronique, ce livre ne peut être lu sans les deux précédents.

Livre lu dans le cadre du Picabo River Book Club :)
Lien : http://www.lacavernedankya.f..
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Ma période "Indiens" est donc révolue pour le moment.
Après avoir lu Mille femmes blanches et quasiment enchaîné avec La vengeance des mères, je termine donc la trilogie avec Les Amazones.
Ce tome m'a plus enchantée que le précédent qui me semblait un peu être une redite du premier.
Ici, pas beaucoup de nouveaux personnages, Jim Fergus bâtit la suite de l'histoire des femmes déjà rencontrées dans les précédents opus.
J'ai beaucoup apprécié la rencontre de May et Molly, porteuses de la parole des "femmes blanches". Leurs récits nous sont à nouveau rapportés par le biais de leurs carnets intimes mais cette fois, une nouvelle intervenante prend la parole. Il s'agit de Molly Standing Bear, lointaine descendante cheyenne de Molly. Sa parole permet de faire le lien entre le passé et l'époque actuelle qui n'est pas beaucoup plus accueillante pour les Indiens que 150 plus tôt malheureusement.
Cette perspective a ravivé mon intérêt qui s'était émoussé à la lecture de la vengeance des mères.
Ce qui m'a un peu moins plu par contre, c'est le nombre de romances dans le roman, qui selon moi, nuit parfois au propos.
Mais cet aspect est compensé par le nombre de femmes fortes croisées au fil des pages.
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Il n'est pas forcément évidemment de reprendre le fil d'une trilogie débutée en 2000. Pour ma part, c'est en 2012 que j'ai fait connaissance avec May Dodd, jeune femme issue d'un milieu aisé, rebelle, libre et qui préférât se marier chez les Indiens plutôt que de croupir en asile psychiatrique. Quatre années plus tard, nous retrouvions May dans la vengeance des mères ainsi que Susan, Molly, Matha, Gertie….
Voici donc, le dernier volet de cette trilogie et ces mêmes femmes prêtes à livrer l'ultime bataille pour conserver leur liberté, leur mode de vie, leurs coutumes, leur histoire.
Jim Fergus choisit une narration indirecte sous forme de carnets, alternant les points de vue de May, Molly, et en y instillant un peu de modernité par la voix de leurs descendants.

Jim Fergus prend résolument le parti du peuple indien qui a payé un très lourd tribut à la création des USA. de génération en génération, ce peuple se bat et lutte pour sa survie, et ses droits.

Jim Fergus fait le portrait de femmes de caractère, de véritables guerrières n'hésitant pas à tourner le dos à leur milieu d'origine pour honorer ce peuple amérindien que Jim Fergus regarde avec tendresse et respect.

Il m'a fallu un peu de temps pour me remettre l'esprit dans cette histoire et rassembler les souvenirs de mes lectures antérieures. L'espacement entre les différents tomes fait qu'il est difficile de rester dans l'univers.

Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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Avec ce troisième tome de la trilogie Milles femmes blanches, Jim Fergus nous offre une plongée très immersive en pays indien. Il va être question d'aventures sur fond de beaux paysages, des coutumes et croyances de ce peuple, de lutte et de combats pour la survie, mais surtout de courage. le courage de femmes blanches et indiennes, des coeurs vaillants, fortes, héroïques, qui n'hésitent pas à se battre pour survivre à toutes les atrocités. Tuer ou être tuées. Se sont des guerrières, des Amazones.

L'histoire nous est contée à travers les journaux intimes de Molly McGill et May Dodd. Leur vie dans cette contrée hostile n'a pas été de tout repos mais elle n'ont jamais perdu espoir et se sont toujours battues. Femmes de fort caractère, elles vont prendre fait et cause pour leur peuple d'adoption. A travers ces récits, l'auteur nous brosse des portraits de femmes incroyables, libres, au courage inébranlable.

Malgré une lecture passionnante je suis un peu déçue par la fin. J'aurais aimé en savoir plus sur ce qui arrive à certains personnages ainsi qu'en connaître un peu plus sur Molly Standing Bear, descendante de Molly, qui nous présente les carnets.

Une formidable épopée à travers les plaines de l'ouest américain en compagnie d'une poignée de femmes inoubliables. Amateurs d'aventures n'hésitez pas.

Merci au #PicaboRiverBookClub et à Cherche Midi pour cette très belle lecture.
Lien : https://www.facebook.com/lec..
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Un peu déçue avec ce troisième tome.
Je l'ai peut-être trop attendue.
L'histoire tourne un peu en rond ou je me lasse de l'histoire.
A coeur vaillant rien d'impossible à ces femmes qui ont du mal à se situer tout en restant fidèles à leurs origines
Beaucoup de retours en arrière qui tue le suspens mais une histoire d'amérindiennes qui restent très très intéressante
J'ai eu envie de chevaucher à leur coté pour leur combat de femmes .
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Une magnifique trilogie - découverte grâce au Picabo River Book club- qui s'achève en beauté avec les lettres de deux femmes courageuses Molly et May. Beaucoup d'aventures et de rebondissements dans ce troisième opus - même si certaines réapparitions manquent de vraisemblance. Jim Fergus confirme sa maîtrise de la narration romanesque, pour le plus grand plaisir du lecteur !
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C'est avec plaisir que l'on retrouve les héroïnes des deux premiers tomes de la trilogie, Mille femmes blanches et La vengeance des mères. Dans Les Amazones, nous avons le plaisir de découvrir les carnets perdus de May et de Molly, toutes deux revenues d'entre les morts.
Si dans ce volume les luttes et combats sont toujours présents, nos héroïnes connaissent une longue parenthèse dans un lieu magique, une vallée cachée, où la tribu qu'elles reconstituent peut vivre quelques temps loin des blancs, dans une nature préservée où l'on peut encore chasser le bison. Les pages décrites dans ce paradis permettent aux lecteurs de se figurer ce qu'était la vie des Indiens avant l'arrivée des Blancs (les chevaux en plus !).
Les carnets sont ponctués des rencontres entre Molly Standing Bear, détentrice des carnets, avec Jon Dodd, journaliste. Molly S.B. se réserve le droit d'annoter les carnets ; Jon a pour consigne de les publier dans sa revue, mais sans en changer une ligne !
Tous deux, descendants de May et de Molly, se sont connus dans leur adolescence et vivent aujourd'hui une histoire amoureuse épisodique. Molly Standing Bear est un personnage incroyable : c'est une femme forte, malgré les violences qu'elle a pu subir, dévouée à la cause des Coeurs Vaillants ; elle consacre sa vie à venir en aide aux femmes amérindiennes victimes de violences, de disparitions inexpliquées. Jim Fergus cite à plusieurs reprises les chiffres effroyables des meurtres et disparitions de femmes natives qui ne semblent absolument pas inquiéter les autorités. Même si plus de 140 ans ont passé entre le génocide décrit dans les journaux de May et Molly, les Natifs sont toujours malmenés par la société américaine. Mais lors de la rencontre organisée par Babelio et Le Cherche Midi, Jim Fergus a rappelé la présence de 3 femmes amérindiennes au Congrès américain depuis 2018, signe d'espoir pour lui.
Jim Fergus, en choisissant la forme des carnets et donc l'écriture à la première personne, se met parfaitement dans la peau de ses personnages. On perçoit bien tout le travail de recherche qu'il a mené pour parler des Indiens d'hier (essentiellement Cheyennes) et d'aujourd'hui. On sent toute son admiration et sa fascination pour le courage des femmes amérindiennes ; d'après ce qu'il a pu constater, de nos jours sur les réserves 98 % du travail est effectué par les femmes…
J'ai apprécié la référence, à deux reprises, à Dan O'Brien et sa Wild Idea Buffalo Company, qui élève des bisons et produit de la viande sur un mode de production raisonné et respectueux de l'animal.
Je remercie Jean-Luc Piningre pour la qualité de sa traduction, et lui suis reconnaissante d'avoir conservé les noms américains des personnages (traduits en bas de page et dans un lexique en fin de volume).
Enfin, un grand merci au #PicaboRiverBookClub et au Cherche Midi pour cette lecture en avant-première et la rencontre inoubliable avec Jim Fergus !


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Cette fois ça y est, j'ai terminé la trilogie de 'Mille femmes blanches' et je suis mitigée. J'avais adoré le premier roman, apprécié au moins autant le second si ce n'est sa fin que j'ai trouvée spéciale. Mais j'ai moins aimé ce 3ème tome. Il est plutôt question ici de surnaturel et ça gâche un peu les choses à mon goût. On termine ce livre sans vraiment savoir ce qu'il est advenu de May ( elle qui se dit une si bonne mère comment peut-elle laisser sa petite Wren ? ..) On se demande aussi ce que va devenir Martha. Et je ne comprend pas très bien pourquoi l'auteur a créé dans ce roman un monde parallèle en quelque sorte. Quel sens ça a ? On est un peu dans de la science fiction c'est dommage moi qui ai tant aimé découvrir cette si belle culture sur les indiens d'Amérique. Pourquoi ne pas être resté dans quelque chose de plausible ? Alors je me dis que j'ai peut-être l'esprit trop étroit des blancs...et que je ne crois que ce que je vois. Mais quand même...
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