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J'avais été éblouie à la lecture de Neige du même auteur. Dès les premières pages je retrouve ici avec un grand bonheur ces petits chapitres rythmés par de tout petits paragraphes percutants et cette écriture aérienne.
Après le thème de la poésie et particulièrement des haïkus, Maxence Fermine aborde ici celui de la musique et de la lutherie.
Et là encore, il sait mettre en mot la beauté, les émotions, et transcrire un art en littérature.
J'ai voyagé ente Venise et Crémone et j'ai suivi, enchantée, l'histoire du violoniste et du luthier.
Un petit bémol toutefois (puisqu'on parle de musique, le terme est approprié !) : je n'ai pas vraiment apprécié l'intervention, même légère, du fantastique. Il est vrai que c'est quelque chose que je n'aime généralement pas, mais ici cela m'a d'autant plus dérangée qu'on aurait pu s'en passer sans nuire à l'histoire. Mais ceci n'engage que moi, et j'ai lu que beaucoup d'autres lecteurs avaient aimé cet aspect du livre.
En tout cas, Maxence Fermine est un auteur dont je vais explorer la bibliographie, c'est certain.
"Écrire, c'est avancer mot à mot sur un fil de beauté." a-t-il écrit dans Neige : ce qui est sût, c'est que Maxence Fermine sait faire jaillir de la beauté dans ses textes, et que je suis conquise par sa finesse et sa sensibilité.
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Un petit bonheur de lecture (127 pages) que ce roman dédié à la musique, et notamment à l'instrument magique qu'est le violon, violon qui est le plus proche de la voix humaine.

Un hymne à la musique et à la femme. Il m'a rappelé Novecento de Baricco, mais l'instrument était un piano.

Plongez-vous dedans, laissez-vous porter par la musique, par la mélancolie, la nostalgie, vous ne le regretterez pas. Surtout REVEZ et Osez AIMER.
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« Un roman est comme un archet, la caisse du violon qui rend les sons, c'est l'âme du lecteur » Stendhal
« Le violon noir », je vous propose de le savourer tel un songe éveillé bercé par la Mélodie* de Gluck ou un concerto pour violon de Mozart si vous préférez.
Un tout petit conte - 128 pages. Oniriques. Poétiques. Magiques. Des mots comme volés à un archet et une lectrice qui vibre à chaque note.
Son livret ? 1796, Venise, la rencontre de deux âmes artistes. Un violoniste, Johannes Karelsky, qui veut changer sa vie en musique et écrit un opéra imaginaire. Un luthier, Erasmus, qui veut changer la musique en vie et possède un violon noir. Un rêve, celui d'une voix féminine qui hante leurs nuits, pour magnifier l'opéra de l'un et donner corps au violon de l'autre. Deux hommes, deux génies, un échiquier, un peu d'eau-de-vie et un violon aux notes célestes.
Wolfgang Amadeus Mozart a écrit : « La vraie musique est entre les notes ». Grâce à Maxence Fermine, la vraie poésie est entre les mots…
Je n'en dirai pas plus, à votre tour de jouer (ou de rêver) la partition du violon noir.

* Mélodie extrait de l'opéra "Orphée et Eurydice" de C.W. Gluck
(https://youtu.be/7l5JZVHcw2I)
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Un roman magnifique teinté de mélancolie et de tristesse. Est-ce un conte fantastique, un voyage dans le temps dans les pas de Bonaparte, pendant sa campagne d'Italie,ou simplement une tragique histoire, mêlant amour et amitié, ou les protagonistes sont un jeune luthier, élève de la lignée Stradivari, une belle et talentueuse soprano et un prodige du violon? Cette histoire conduit le lecteur de Paris aux fastes de Venise, entre concerts de violon donnés par un enfant surdoué et la fabuleuse Fenice.
Dans cette oeuvre tout est poésie et musique. Une écriture superbe, puissante, offrant de splendides descriptions de la Cité des Doges.
J'ai ressenti un véritable coup de coeur pour ce roman.
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Johannes , dès l'enfance, a une passion: le violon. Et un talent fou pour en jouer. En ce milieu 18 ème siècle , il se produit partout et on le reconnait comme un prodige.

Après la mort de sa mère, il arrête les tournées, vit à Paris, et veut se consacrer à l'écriture d'un opéra. Cependant, il est obligé de faire la guerre, dans l'armée d'Italie de Bonaparte. Et à Venise, il rencontrera Erasmus, homme mystérieux, luthier obsédé par le jeu d' échecs et un certain violon noir...

Même si je l'ai un peu moins aimé que le sublime" Neige", ce livre m'a beaucoup plu. Récit enchâssé, il raconte d'abord le destin de Johannes puis celui d'Esrasmus, tout à fait dans l'esprit des contes philosophiques.

Des accords de violon tzigane révélateurs, une voix envoûtante de soprano, l'ébène de ses cheveux restitué dans un violon, Venise " ce songe posé sur le bord de la mer", voilà de quoi poursuivre avec les personnages un rêve impossible, et se laisser bercer par la musique délicate de l'auteur...
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Tous les violonistes, tous les violoncellistes, se heurteront un jour à cette légende du Violon Noir. Au détour d'une répétition, à l'occasion d'un voyage à Venise, lors de la visite d'un luthier hors d'age, en ouvrant par mégarde une vieille armoire ou une cache secrète, le violon noir apparaîtra, suivi de ce conseil étrange, " il dégage une musique si parfaite qu'il porte malheur à celui qui le touche."

Maxence Fermine, nous donne à travers 116 pages une version romanesque, et poétique du Violon Noir, vous le découvrirez à Venise, en 1797 chez un élève de stradivarius, un vieux luthier du nom d'Erasmus.

Nous sommes hébergé par le luthier, entre le jeune Johannes Karelsky, soldat blessé de l'armée de Bonaparte, et le luthier, un dialogue s'installe, des connivences se font jour, car Johannes fut un enfant prodige, un violoniste adulé, avant d'être cueilli et conscrit par l'armée de Bonaparte.

Erasmus se vantait de posséder trois choses exceptionnelles : un violon noir, aux sons étranges, un échiquier, qu'il qualifiait de magique, et une eau de vie défiant les années.

Des événements étranges se déroulent autour d'Erasmus, il n'a plus toute sa tête, tous les feuillets griffonnés s'effacent, mais quand il est ivre un monde étrange remonte à la surface.
C'est Francesco Stradivari qui engagea Erasmus dans l'entreprise familiale à Crémone, lui le fils du grand Antonio dit Stradivarius, dont chaque instrument illustre une voix de femme, toujours différente mais où combien sublime.

Erasmus, est surpris d'entendre Johannes raconter un rêve qu'il a eu sur le champ de bataille, alors qu'il était dans le coma, le chant d'une femme à la voix d'or l'a bercé. Les souvenirs envahissent alors la mémoire du vieil homme, la légende du Violon Noir.

Ce récit fantastique de Maxence Fermine, forme comme la psalmodie, d'un récit plus dense et plus long, le Stradivarius Perdu, de John Meade Falkner.

Ce dernier livre est un chef d'oeuvre, que ma chronique avais à peine esquissé en 2015. le jeune musicien qui s'empare de ce violon au destin tragique, va l'entraîner en Italie sur les traces de son luthier, un conte plus étrange et plus envoûtant encore.

Je reprendrai cette chronique pour redonner toute sa finesse à La gaillarde de Graziani.
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Cela faisait un moment que j'étais curieuse de découvrir l'univers de Maxence Fermine; c'est maintenant chose faite avec le Violon noir.

Dans ce récit, l'auteur nous raconte l'histoire de Johanes Karelsky, un jeune prodige du violon qui a 31ans est appelé à rejoindre les troupes napoléoniennes. Cela va bien sûr freiner son projet d'écriture d'opéra mais lui apportera bien plus qu'il n'aurait pu l'espérer. A Venise, il recontre un luthier, Erasmus, qui a (tragiquement) fabriqué un violon hors du commun.

L'écriture est légère et poétique - entre Eric-Emmanuel Schmitt et les contes d'Hoffmann. le texte se lit très vite - une petite centaine de page ! C'est un conte qui nous parle de la volonté qu'a l'Art de faire un mimétisme quasi divin de la vie et de l'hybris des êtres humains...

En bref, une jolie histoire dont il faut se laisser bercer, près de la cheminée par une froide journée d'hiver.
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Si vous avez un temps limité devant vous, une certaine appétence pour la beauté qui peut s'exprimer à travers la musique et que vous n'êtes pas contre une légère dose de mystère, ce petit ouvrage de Maxence Fermine est fait pour vous !

Opus très court, regards et mots croisés entre Johannes Karelsky, soldat de la Convention et violoniste de son état, et Erasmus, luthier, joueur d'échecs et amateur d'eau-de-vie à ses heures perdues, hôte forcé de Johannes durant la campagne d'Italie, à Venise ...

Un texte superbe, envoûtant, ciselé. Une écriture fine, très raffinée. Comme le sentiment que chaque mot est à sa juste place, avec toutes les nuances qu'offre la langue française. Un peu comme une partition de musique, finalement ... Partition jouée par deux personnages en quête d'un absolu mystérieux qui s'est révélé à l'un, se dérobe à l'autre. Un peu de magie, de mystère, de rêveries aussi ...

Moment très agréable que je vous souhaite de partager.
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Alors que les troupes napoléoniennes occupe Venise en cette fin de XVIIIème siècle, un jeune soldat, par ailleurs violoniste de talent et souhaitant écrire une oeuvre grandiose, rencontre par hasard un vieux luthier, qui l'hébergera sans subir de contrainte. Leur amour commun pour le violon établira entre eux au fil du temps une relation de confiance, et l'artisan acceptera de raconter au jeune musicien l'histoire d'un violon noir bien intrigant...

Après m'être assez ennuyée pendant les vingt premières pages, l'histoire commença à m'intéresser lorsque, de manière inattendue, un mystère apparut : alors que le jeune violoniste écrit les partitions de son oeuvre la nuit venue, le papier se retrouve vierge de toute note au petit matin. y aurait-il un lien avec le violon noir?

Alors que l'intrigue est pourtant bien menée, je fus malheureusement très frustrée par une conclusion semblant écrite hâtivement au regard de toutes les pistes annoncées, et qui auraient mérité plus de développement.
Un roman étrange et assez surprenant, avec un parfum de Edgar Allan Poe, mais qui ressemble assez à une ébauche, parfois brouillonne. Dommage car l'histoire aurait pu être captivante.

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"Neige" m'avait séduite, " le violon noir " m'a enchantée! Cette rencontre entre Erasmus le luthier et ce violoniste génial qu'est Johannes, au temps de Bonaparte, à Venise, m'a transportée dans un autre temps, un lieu magique, en un rêve de musique et de voix humaine... passionné et passionnant.
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