Les quais fastueux de la Néva, les palais splendides exercent une attraction irrésistible, mais pour arriver au plus vite au coeur de Saint-Pétersbourg, il faut s'éloigner de cette façade somptueuse et s'enfoncer dans les quartiers populaires, où les surprises ne sont ni moins nombreuses ni moins frappantes.
"Ensorcelante dans les deux sens du mot, à la fois séduisante et trompeuse, charmeuse et maudite, la ville favorise autant le crime que l'extase". Dominique Fernandez, La Magie blanche de Saint-Pétersbourg, p. 21.
"Giuseppe Mazzuoli, ou Mazzuola, n'est guère mentionné dans les histoires de l'art. Son Adonis ressortit à la grande veine baroque : giration en spirale du corps, pâmoison extatique, abondance du geste, luxuriance de la chevelure, attitude théâtrale, érotisation du corps masculin." Dominique Fernandez, La Magie blanche de Saint-Pétersbourg, p. 51.
"La frénésie sexuelle de Catherine II et sa consommation phénoménale de jouvenceaux sont passées dans la légende, mais le plus remarquable dans ses débauches était leur caractère méthodique". Dominique Fernandez, La Magie blanche de Saint-Pétersbourg, p. 61