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3,5

sur 537 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Niels pour l'anniversaire de son frère Théo, lui offre un jeu de psychologie à partager avec des gens de connaissance de préférence, ou il est question de cerner les caractères des uns et des autres. Autour de la table, Moussia la mère mais aussi plusieurs amis Claude, Marina, Fleur et Estelle. le jeu va très vite engendrer des tensions tandis qu'un drame se noue au premier étage.
Alice Ferney dont je voulais depuis longtemps découvrir l'univers me laisse sur un sentiment mitigé. En choisissant de découper son histoire en trois parties pour cerner toute la psychologie des personnages, on se réjouit de l'idée car les deux premières parties sont plutôt assez intéressantes pour nous attacher ou nous faire détester les personnages, (quoique entre nous, je me demande comment les protagonistes peuvent rester à table avec de tels règlements de compte), mais j'ai lâché prise dans la dernière partie qui m'a ennuyé au plus haut point, la reprise de la soirée par un regard extérieur étant franchement soporifique et d'une longueur à n'en plus finir, fichant par terre mon plaisir initial . de plus certains faits révélés me paraissent tout de même assez surprenants et accepter sans véritablement provoquer le séisme auquel on était en droit d'imaginer. Ferney appuie un peu trop les traits, et si ces personnages continuent à se fréquenter, ça tient du miracle. Déçu plus que convaincu.

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Les autres, une jolie ébauche littéraire. J'utilise ce terme volontairement, ébauche, peut-être de manière assez brutale, mais tel est le sentiment qui m'en est resté.
L'auteur a une jolie plume et il y a de la recherche, de l'originalité dans la forme, et un réel effort stylistique de la part d'Alice Ferney. Je relève quand même, "effort". Car à trop rechercher l'originalité, peut-être oublie-t-on que l'on devient prévisible.
L'intrigue se déroule autour d'un jeu de société, qui va amener les différents protagonistes à se confier, et à délivrer aux uns et aux autres des secrets bien gardés. Entre les personnages, les destins sont liés.
L'idée est à première vue sympathique, bon enfant, légère, et j'ai d'ailleurs apprécié le concept. La narration est sincèrement bien menée, et j'ai vraiment aimé la capacité d'analyse de l'auteur, qui inscrit ses personnages dans une réalité concrète. Les personnalités sont diverses, leurs histoires personnelles suffisamment étoffées et complexes, sans l'être trop, on y croit vraiment, et pour ça chapeau.
C'est au niveau de la forme que j'émets certains bémols. le roman se découpe en trois parties : Choses pensées (1ère), Choses dîtes (2è) et Choses rapportées (3ème).
Dans la première partie, à chaque nouveau chapitre, un nouveau narrateur, parmi les 9 amis présents.
Dans la deuxième et troisième partie, la même histoire est narrée, mais sous un point de vue narratif différent, externe puis omniscient.
L'auteur s'est donc amusée à réécrire cette histoire de trois manières différentes. C'est pour cela que je parle d'essai, d'ébauche, car ce travail certes bien mené, interroge le lecteur, et peut-être l'ennuie...
Je souligne donc la faculté à écrire ainsi que la capacité d'analyse d'Alice Ferney, mais regrette la redondance du contenu narratif de ce roman.
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Ce roman m'a tout d'abord beaucoup plu. le thème du livre est en effet plutôt intéressant. Qui ne s'est jamais demandé ce que pensaient vraiment ses proches de lui-même ? Qui n'a jamais voulu connaître l'avis des autres sur sa propre personnalité ? Et doit-on dire la vérité, au risque de blesser les gens ?

Bref, ce roman commençait bien mais je me suis ennuyée. J'ai eu beaucoup de peine à le lire en entier tant la dernière partie est complètement inutile. En effet, "Les Autres" est divisé en trois parties : choses pensées, choses dites et choses rapportées... Ce qui revient à lire trois fois la même histoire d'un point de vue différent. Autant dire que la fin semble ne jamais arriver !
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Un jeu de société qui n'est pas sans conséquences.
Une famille, la mère et ses deux fils, l'ombre d'un père absent et la présence d'une grand-mère qui se meurt à l'étage. La fiancée et la meilleure amie du cadet. le meilleur ami de l'ainé et sa fiancée.
Tout se petit monde sacrifie au rituel d'un jeu de société pour fêter l'anniversaire de Théo.
Aimeriez-vous savoir ce que vos amis pensent réellement de vous ? Mais si vous ne vous en doutez pas un peu, pouvez-vous les qualifier de tels ? La susceptibilité que l'on traine dans nos encoignures risque d'être mise à mal. Sommes-nous aptes d'entendre un autre son de cloche ? Sommes-nous capables de dire la vérité sans pour autant faire du mal ?
Les vérités, c'est un peu comme l'humour : on peut rire de tout, mais pas avec n'importe qui.
Bien sûr, chaque personnage traine son lot de secrets, de douleurs, de rêves perdus, d'ambition secrète.
« Nos questions sont nos désirs » annonce Alice Ferney.
Finalement, ce n'est qu'une soirée entre amis ou le vernis craque. On en a lu des dizaines de ces jeux de massacre. Rien de bien nouveau si ce n'est la forme que prend le livre.
Trois parties. Trois angles de vue.
D'abord les pensées de chacun. Ensuite les paroles de tous, à la façon d'une pièce de théâtre. Enfin le point de vue de l'auteur, du moins d'un témoin extérieur.
Ce qui est intéressant, c'est de pouvoir lire dans le désordre ces trois chapitres. Essayez et vous verrez la différence.
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J'ai lu ce roman il y a quelques années maintenant. C'est l'un des rares livres que je n'ai pas terminé. On retrouvait les protagonistes lors d'une réunion de famille, chaque partie du roman racontant la soirée sous la perspective d'un personnage différent.

Ce roman était assez redondant, c'est pourquoi arrivée à la quatrième et dernière partie, j'ai laissé tomber. J'avais l'impression de relire ce que j'avais déjà lu. Rien ne me donnait vraiment envie de continuer.

Au final, seule la première partie m'avait plu car elle présentait la situation et les personnages. le reste m'a profondément ennuyée. C'est dommage, car en soi, l'écriture de l'auteure était assez agréable.
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Ayant adoré "Grâce et dénuement", j'avais hâte de lire celui-ci. L'idée de départ ne m'a pas semblé très originale (pour les 20 ans de son frère, Niels offre à Théo un jeu de société qui vise à découvrir et faire découvrir ce que les autres pensent de vous) mais j'avais hâte d'en voir le traitement qu'en ferait l'auteur. le découpage en trois parties m'a semblé intéressant même si la différence entre la première et la troisième m'a semblé ténue : je pensais au départ qu'il y aurait chaque personnage vu par les autres, puis chaque personnage vu par lui-même, avec le croisement des faits et des perspectives, mais finalement c'est un peu confus dans le roman. La deuxième partie est uniquement composée de dialogues entre les protagonistes, on est dans le feu de l'action au milieu du jeu, et franchement je me suis ennuyée : trop de redites, et puis c'est vrai que c'est un sacré exercice de style, le dialogue, et là...
La troisième partie est superbement écrite, mais comme elle n'apporte pas grand chose au récit je m'y suis ennuyée aussi... Un peu déçue, donc... J'ai fortement pensé au film "Le prénom" qui use des mêmes ressorts : on part sur un malentendu, une blague, et peu à peu le ton monte, les secrets se dévoilent, les masques tombent...
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Alice Ferney nous inflige à travers ce livre un exercice de style aussi ridicule qu'ennuyeux, à savoir raconter une soirée en famille (avec quelques "pièces rapportées") de 3 façons différentes (au moins car le livre m'est tombé des mains longtemps avant la fin) : par des monologues intérieurs, par une conversation composée strictement de dialogues (sans aucun aparté de l'auteur), et finalement (?) par un récit "classique", à la 3ème personne, cette fois dépouvu de tout dialogue. J'ai trouvé cela à la fois prétentieux et totalement insipide. Alice Ferney sait écrire superbement et de façon très sensible, son roman "Grâce et dénuement" m'a enchanté. Ici, elle intellectualise, elle structuralise, elle ratiocine et elle endort. Comme un amoureux dépité, je ferme le livre après en avoir lu la moitié, le survol du reste ne m'ayant pas convaincu de continuer. "Lourdeur et pédanterie" pourrait être son titre. Ok, je deviens lourd, moi aussi ...
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