Petit guide sans grand intérêt qui sent le pompage et le travail vite fait.
Beaucoup de copier-coller, de redites dans les textes et même dans les illustrations.
Disons qu'il peut satisfaire un lecteur qui débarquerait dans cette ville si riche en mystères et secrets et qui n'aurait encore rien eu d'autre à se mettre sous la dent.
Tous les thèmes sont abordés sans profondeur, avec juste de quoi nous mettre l'eau à la bouche et nous laisser sur notre faim.
Mais bon, disons qu'il s'agit d'un apéritif…
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Le symbole méconnu du serpent :
Lors de son passage sur Terre, le Petit Prince croise un serpent « un anneau couleur de Lune », qui se dit « plus puissant que le doigt d’un roi », capable de résoudre toutes les énigmes. C’est ce serpent qui d’une piqûre mortelle le renvoie sur sa planète. Dans l’imagerie chrétienne, le serpent est l’animal du péché, le fourbe, le tentateur. Mais dans la cosmogonie amérindienne, il symbolise la transmutation, le passage de l’énergie physique à l’énergie spirituelle. Dans les traditions orientales, il est le protecteur des écoles du mystère et représente la guérison. Comme chez les guérisseurs de l’antiquité qui en avaient fait leur emblème, toujours présent sur le caducée des médecins.
Le culte de Mithra, né au II° siècle avant J.C. a influencé le christianisme qui prit son essor depuis la capitale des Gaules. C’était aussi une religion du salut dont le rachat des péchés pouvait s’effectuer par le sang versé du taureau. Autres similitudes avec le culte chrétien : la naissance de Mithra dans la grotte, sa commémoration le 25 décembre au solstice d’hiver, la célébration du dimanche – jour du Soleil - , l’importance du chiffre 7, le banquet rituel avec le pain et le vin, proche de l’Eucharistie, etc. Les chrétiens ne manquaient pas de condamner les « imitations diaboliques » de ce culte païen qui rivalisa avec le christianisme du Ier au IVè siècle. Le mithraïsme disparut au Vè siècle.