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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Si j'ai commencé mes lectures de Franck Ferric par La Dernière Semaine d'un Reptile, c'était bien l'univers de la Loi du Désert qu'il me tardait de découvrir ! C'est désormais chose faite.

L'univers post-apocalyptique, fait de rares cités en décrépitudes, de paysages arides sous un soleil ardent, ponctué par la crainte des blafards, s'avère de prime abord plutôt classique pour le genre. de nombreuses références (livresques ou audiovisuelles) viendront facilement en tête à la lecture du roman, sans que cela gêne. Au contraire, les images viennent d'autant plus facilement, et le tout reste tout de même efficace.
Les débuts de Raul, eux, avec cette partie politique/révolte dans la cité, ont un goût de bonne dystopie qui marche bien sans être tout de fois extrêmement développé.
Si les dialogues ne ne sonnent pas toujours très naturels, le style plutôt simple (sans être simpliste) réserve parfois de belles images, le tout étant au final assez cinématographique, c'est fluide et ça se suit bien.

Mais tout du long il m'aura manqué un petit quelque chose, une étincelle de vie, un supplément d'âme, pour être complètement emporté.
Le récit procure quand même quelques bons moments, surtout dans la deuxième moitié de roman (notamment avec la présence de Riot et tout ce qu'elle engendre), malgré une fin un poil frustrante.

Si au final ce n'est pas un roman exceptionnel ou forcément mémorable, il n'empêche qu'il reste honnête et bon, et fait passer un bon moment, sans nul déplaisir, et c'est déjà pas si mal.
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Roman de SF plutôt original qui se lit avec grand plaisir. L'auteur nous plonge dans un monde dévasté par la guerre entre les humains et des êtres mystérieux, affreux appelés Blafards, dont on ne saura pas grand chose. La seule chose que l'on saura vraiment c'est que le fond de leur coeur n'est peut-être pas aussi noir que les humains semblent le croire.

Il y beaucoup de détails sur les lieux, les ambiances, les ressentis des différents personnages et notamment des deux principaux protagonistes : Raul, jeune homme banni par les autorités et envoyé dans le fin fond du désert ; Mathian, son grand frère, qui déserte l'armée pour se confronter à ce désert hostile afin de le sauver. Mais, on a également beaucoup d'informations sur les personnages secondaires. Tous les personnages ont été très travaillés et en sont d'autant plus attachant. le langage est très recherché aussi.

L'histoire, éloignée, de ces deux frères qui se retrouveront pour mieux se séparer relève du défi. L'auteur met en avant les liens de fratrie. Pour Mathian la famille prime sur tout le reste. Pour Raoul, elle prime beaucoup moins. Mathian veut retrouver son frère. Raoul veut survivre. Tout deux ont un même but : atteindre la mystérieuse cité "la Lanterne" qui semble être considérée comme une lueur d'espoir au coeur de ce monde désertique, inhospitalier à souhait... Mais, la Lanterne est-elle seulement le but ultime des deux frères ?
Lien : http://coffresalivres.canalb..
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En Résumé : Voilà un livre qui m'a offert un excellent moment de lecture, nous offrant surtout un magnifique voyage dans ce désert énigmatique à la fois accueillant mais aussi mortel. Les personnages sont proches de nous, complexes et complètement attachants, la richesse de l'univers rend ce monde crédible malgré le fait que l'auteur ne nous dévoile pas tout et le tout est porté par une plume vraiment prenante, visuelle et immersive. Mais voilà le fait que l'auteur ne dévoile pas tout, laissant l'imagination travaillée, fait que par moment on peut se sentir frustré.

Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Alors qu'avec sa compagnie d'infanterie il pourchasse les blafards dans le désert, le caporal Mathian DeSalvo apprend que son frère vient d'être arrêté pour atteinte à la sûreté de la république. Entrainé par un anarchiste, il a participé à un attentat contre une imprimerie. Après un jugement expéditif, il doit subir une peine de bannissement au plus profond d'un no man's land désertique et brûlé de soleil dont personne n'est jamais revenu. Mathian abandonne immédiatement l'armée et part avec Blaine, un vieux mécanicien grognon, à la recherche de son frère, à bord d'une vieille dépanneuse blindée. Mais dans cet environnement hostile, les dangers et les déconvenues ne vont pas manquer...
Plus qu'un « Road Movie » hors du temps comme le proclame la 4ème de couverture, ce livre relève surtout du pur récit de voyage imaginaire et poétique. Deux héros positifs se débattent dans un monde post-apocalyptique où les Etats réduits à des cités en conflit permanent n'arrivent à survivre que grâce à un totalitarisme caricatural et outrancier. On trouve chez Ferric une passion et même une fascination pour le désert, les paysages qu'il déroule, les valeurs qu'il véhicule et les êtres qu'il produit, ce qui l'amène à de longues descriptions parfois un peu pompeuses et truffées de termes fort sophistiqués assez bizarres dans ce genre de littérature ralentissant parfois un tantinet le rythme de l'action. le lecteur n'en passe pas moins un très bon moment dans cette ambiance étrange et onirique, passionné par cette histoire quasi biblique, à la limite de la fantaisie, de l'anticipation et du conte philosophique et reposant sur l'exaltation de véritables valeurs comme l'amitié, l'amour fraternel, la tolérance et surtout la liberté. Cet excellent titre est le tout premier volume produit par un jeune éditeur, les Editions du Riez. Souhaitons leur bonne chance et longue vie !
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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J'ai découvert Franck Ferric avec « Trois oboles pour Charron » (merci Babélio !). Et j'ai été scotchée par son roman, beaucoup aimé son écriture… et je me suis dit, ça c'est un écrivain qu'il faut suivre, il vaut le détour ! J'ai donc le projet de lire tous ses livres. Et voilà, la première occasion m'est donnée avec « La loi du désert ». Pas du tout le même genre que « Trois oboles pour Charron » bien qu'on soit toujours dans l'imaginaire, mais ici c'est un roman d'anticipation. On se situe bien après notre époque, après les guerres, la destruction de notre civilisation. Les hommes tentent de survivre sur les ruines au milieu d'un désert aride, impitoyable et au milieu de créatures étranges qui semblent s'être réveillées d'un long sommeil sous terre… à cause des guerres anciennes ? peut-être… les hommes les appellent les blafards, eux se nomment les longs-marcheurs. Ce sont de redoutables guerriers, assassins, rapides, efficaces… Les cités-nations les combattent car ils se rapprochent de plus en plus des villes.
On suit deux frères, Mathian et Raul, aux destins bien différents. Ils sont nés à Salina. La famille compte aussi leur jeune soeur, Seina, et leur mère, veuve depuis longtemps de leur père mort au combat. Mathian combat dans l'armée républicaine de Salina depuis déjà 4 ans. Dès qu'ils ont atteint l'âge fatidique (18 ou 20 ans, je ne sais plus), les jeunes de Salina sont obligés de s'engager pour 5 ans. Raul n'est pas encore parti combattre, il travaille dans des forges pour aider sa famille à survivre. La vie est misérable dans ces cités-nations (Salina n'est pas la seule…).
Raul hait sa vie pitoyable, sans avenir, si ce n'est d'aller combattre et peut-être y mourir. Il veut être maître de son destin. Il se laisse embrigader par un anarchiste et fait sauter avec quelques compagnons l'imprimerie de Salina. Il sera pris, condamné à l'exil dans le no man's land.
Prévenu par une missive de sa soeur, son frère Mathian va déserter pour partir à la recherche de ce frère dans le sud du pays, au-delà de tout, pour le retrouver et le ramener vivant à sa mère et sa soeur.
2 frères, bien différents mais unis par l'amour fraternel. Vont-ils survivre au désert, se retrouver, quel sera leur destin ? C'est la trame de « La loi du désert ».
Bien sûr je ne vous en dirai rien, à vous de le découvrir si vous en avez envie.
J'ai beaucoup aimé ce livre. Cela me confirme que Franck Ferric est vraiment un très bon écrivain et qui me parle. Ce livre est moins « original » que « Trois oboles pour Charron » car ces temps post-apocalyptiques sont la trame de nombreux romans d'anticipation, de science-fiction. Mais j'aime l'écriture de Franck Ferric qui peut être parfois brutale, mais très souvent assez poétique et aussi très « recherchée » avec des termes oubliés, je dirais presque « antiques ». Je pense que c'est sa patte, et j'aime ça.
Alors je vous encourage vivement à lire ce livre qui n'est pas que de l'anticipation. C'est aussi de l'humain, une grande aventure, la recherche de soi-même, la différence (j'ai beaucoup aimé le parcours de Raul avec Riot, une blafarde), la fraternité, la mémoire…. Bref, c'est un livre qui vaut vraiment le détour !
Bonne lecture.
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J'ai découvert Frank Ferric par le biais de la dernière Masse Critique. Je n'ai pas été choisie mais il y avait un prix intéressant au format numérique (5 euros) sur ses plus vieux titres et c'est comme cà que je suis tombée dans la loi du désert. Belle découverte, beau voyage.

Le désert est immense, infini, il recouvre tout. La plupart des connaissances modernes ont été perdues.
Les Etats-Nations ont disparus pour être remplacés par des cités-Etats qui sont gouvernées par les syndicats, les gangs et les blafards.
La guerre est éternelle, entre les hommes et les blafards. Les blafards ce sont ceux qui viennent de sous la Terre. Leurs origines, leurs coutumes et leurs comportements sont mystérieux et imprévisibles pour les hommes.

Dans ce monde violent et barbare, deux frères survivent tant bien que mal.
Raul, embrigadé par un agitateur fait sauter une imprimerie. Il est vite pris, jugé et banni de la cité pour être conduit de le no man's land. le bannissement équivaut à une condamnation à mort.
Mathian déserte pour le retrouver.

La route, la loi du désert oblige les deux frères à un cheminement intérieur. Tuer ou se faire tuer. Mais il existe encore d'autres valeurs : courage, entraide, le savoir.
Les descriptions fortes et puissantes en évocation , les émotions de ces deux personnages permettent rapidement de s'immerger.
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Quelle surprise ! C'est vrai que la quatrième de couverture ne parle pas vraiment de l'époque où l'univers se situe. La couverture n'est pas très parlante non plus, et pour être honnête je m'attendais à quelque chose qui se rapproche du steampunk. Au final, La loi du Désert est un récit de SF, basé dans un univers qu'on pourrait facilement qualifier de Post-Apo, avec des noms tous plus espagnols les uns que les autres. En gros, bah tout ce que je n'aime pas ! (Ouais, j'ai fait italien LV2 moi !).

Cet univers, parlons-en ! C'est finalement une des plus grosses réussites de ce roman. On comprend rapidement que le monde est désertique, et que les rares coins aujourd'hui civilisés sont des cités-états, autant partenaires qu'en conflit.
Salina est une grande ville, menant un front incessant contre les Blafards (des créatures humanoïdes, assez mystérieuses), avec son petit quartier riche et ses immenses bidonvilles. Mathian et Raul, tous deux frères, viennent de ces quartiers défavorisés. Mathian, l'ainé, est parti faire la guerre, pour auréoler la famille de gloire et de quelques pièces. Raul est plutôt le révolutionnaire dans l'âme, assez stupide ou influençable pour se faire embarquer dans tous les mauvais coups.

Ces deux personnages principaux sont excellents ! Raul est plus mis en avant au début, et une réelle sympathie se fait très rapidement entre lui et nous. Mathian est un peu plus en retrait, et commet des actions contestables malgré l'urgence de sa quête. Ce qui en fait un personnage plus torturé, qui génère moins d'empathie, mais qui est tout aussi intéressant !
Les autres personnages, sont également très bons, et de nombreux dialogues vont prêter à sourire ou à rire. Les plus sensibles d'entre vous devraient même verser leur petite larme.

Ce n'est pas un roman qui déborde d'action. le début est un peu explosif, et encore, et tout le reste suit finalement un rythme assez lent. La tension se fait quand même ressentir, et on sent l'urgence qu'ont les deux personnages à survivre au désert. Et d'ailleurs, l'histoire se déroule en quelques jours, même si on à la fois cette impression que ç'a duré des années ou simplement quelques heures. le livre m'a transporté dans cette aventure hors du temps, où tout se passe dans cette atmosphère spéciale, qui sent le soleil, le sable, et les vieux jerrycans plein d'essence.

Pour continuer sur du positif, j'ai vraiment cette impression de grandeur en lisant La loi du Désert. La grandeur du désert, la grandeur de l'univers aussi. Il y a énormément de choses à découvrir dans ce monde décrit par l'auteur, qui n'en découvre qu'une mince partie. Je rêverai de pouvoir retourner dans cet univers, avant, pendant ou après ce récit là, ailleurs ou toujours du côté de Salina.

Vous l'aurez compris, c'est un roman qui a réussi à me convaincre alors que j'ai très rapidement déchanté au début. Je me suis retrouvé dans tout ce que je n'aime pas, et pourtant, j'ai passé de très bonnes soirées en sa compagnie ! Ce n'est pas un coup de coeur malgré l'absence de défaut qui me viennent à l'esprit, mais c'est sans conteste un livre qui me laisse un excellent souvenir !


Retrouvez la critique complète sur le plaisir de lire : http://www.leplaisirdelire.fr/loi-desert-franck-ferric/
Lien : http://www.leplaisirdelire.f..
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Roman post-apocalyptique captivant et réaliste. Entre road movie et voyage initiatique, nous sommes plongés dans l'ambiance dès les premières pages. L'univers est riche, détaillé. Une très belle découverte, une excellente lecture, on en redemande...
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Les livres post-apocalypses ne sont pas mon genre de lecture de prédilection, mais les rares que j'ai pu lire ne m'ont jamais déçu. Il en sera donc de même avec « La loi du désert » de Franck Ferric qui se trouvait dans ma PAL depuis des lustres.
Dur, âpre et sans concession, on y suit les périples de deux frères dont l'un – Mathian, le militaire – va déserter pour rechercher Raul, son cadet, banni de leur cité et condamné à être abandonné en plein désert jusqu'à ce que mort s'ensuive. Mais les chemins du destin ne sont pas forcément tracés à l'avance et si les deux frères finissent par se retrouver, leur expérience du désert les aura transformés à jamais et les conduira à se séparer à nouveau.
Très difficile d'instaurer des repaires dans ce roman : Où se situe exactement l'histoire ? Sur quel continent ? Dans quel pays ? À quelle date ? Aucun lieu ou nom ne nous sera familier, tout juste des mots à consonance espagnole nous feront supposer que… que quoi d'ailleurs ? On en sait rien en fait. Dans ma tête, je m'imaginais à la frontière entre les USA et le Mexique, mais sans aucune certitude.
Suite à diverses catastrophes écologiques engendrées par l'homme et qui ont conduit à de multiples guerres (livre publié en 2009), ce qui reste de l'humanité en est réduit à vivre dans des cités-états fortifiées. Rien ne fait rêver dans ce nouveau monde ; sous prétexte de défendre le peuple, les syndicats font main mise sur le pouvoir et si on devine qu'il y a des riches, on constate surtout qu'il y a de très pauvres gens que l'on exploite, sans oublier cette police qui opprime et qui emprisonne et l'armée occupée à défendre les villes des attaques extérieures. Car outre les cités ennemies et les pillards, l'homme doit fait face aux Blafards, créatures humanoïdes aux pouvoirs étranges, féroces et vivant sous terre. C'est à travers le personnage de Riot, une blafarde qui va sauver la vie de Raul, que nous allons découvrir un peu mieux ce peuple fascinant et mystérieux qui ajoute beaucoup à l'intensité de ce roman.
Pour en revenir à Mathian et Raul, chacun de leur côté, les deux frères vont se révéler d'une façon inattendue à travers les épreuves qui les attendent. Que ce soit par le sang, la soif, la faim ou la mort, ils devront faire face à la loi du désert et survivre. Un double périple difficile à oublier pour le lecteur. À lire.
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