Citations sur Les sept écologies (27)
Selon cet écologiste renommé, l'augmentation de la température ferait arriver en France le Paludisme. Toute personne ayant lu un livre d'histoire de la médecine est pliée de rire.
Malheureusement, les prévisions apocalyptiques étant d'un point de vue médiatique toujours plus spectaculaire, donc les plus rentables à être reprises par des personnalités du grand public qui n'y connaissent rien, qui racontent n'importe quoi, mais dont la notoriété tend malgré tout à rendre les propos plus ou moins crédibles auprès des populations innocentes.
Les scientifiques qui contestent la pertinence de ce mode de calcul [il parle des calculs du Global Footprint Network, qu'on ne ma pas enseigné en fac, et qui oui a l'air assez aberrent, les écologues, ne travaillent pas comme cela] élèvent en substance deux objections. La première porte sur le fait que tous ces référents sont fondu en un seul au sein d'une nouvelle entité appelée "hectare global", ce qui est une première faute méthodologique puisqu'il s'agit de questions tout à fait différentes : celle de la surpêche, par exemple, n'a aucun lien avec la déforestation et les problèmes que posent ces deux sujets peuvent et doivent recevoir es solutions qui n'ont plus rien à voir entre elles.... [..]...Mais la seconde fallace est plus malhonnête encore : selon une étude publiée dans la revue PLOS Biology en novembre 2013 par six chercheurs, dont Ted Nordhaus et Michael Shellenberger, sur les six critères choisis, cinq sont à l'équilibre, voire en excédent, mais qui plus est, le sixième (l'emprunte carbone) n'est en rien une ressource mais une pollution ! Or il est insensé de la mesurer à partir du nombre d'hectare d'arbres que la planète devrait compter pour absorber nos émissions de CO2 puisque tout dépend bien évidemment des modes de production d'énergie que nous utilisons
La vérité, c'est qu'ils ne voient en nous qu'un contre-modèle, avec nos trente-cinq heures, nos grèves à répétitions, notre hostilité au travail, notre taux de chômage record et notre incapacité chronique à financer les retraites par un allongement raisonnable de la durée de cotisation. Nous leur offrons seulement le spectacle d'un pays à ne surtout pas suivre comme modèle. Alors, me dire- vous, on ne fait rien? On ne donne pas l'exemple ? Non, on ne fait rien
Prétendre que l'objectivité des informations scientifiques est suffisante aujourd'hui pour mettre tout le monde d'accord relève d'un scientisme faussement naît en vérité d'un machiavélisme dogmatique. On a pu mesurer à l'occasion de la crise du coronavirus combien les scientifiques pouvaient être en désaccord entre eux, une réalité que confirme du reste toute l'histoire des sciences.
Nicolas Hulot plaide, lui, pour la création d'un "haut conseil du futur" dont les interventions ne seraient pas que consultatives (contrairement, par exemple, à l'actuel CESE, dont personne, il est vrai, ne tient jamais compte si peu que ce soit). Un tel conseil devrait, selon lui être composé de "jeune chercheurs issus des sciences dures comme des sciences humaines" pourquoi jeunes ? Les vieux ne sont-ils pas intéressés par le sort ni par l'avenir de leurs enfants ? Passons sur les niaiseries du jeunisme....).
Je pense, comme on le verra dans la seconde partie de ce livre, qu'il existe des solutions pacifiques et efficaces, sans passer ni par la catastrophe rédemptrice ni par la décroissance punitive!.
p. 124 Eh oui, grâce aux progrès scientifiques, l'intelligence humaine dispose selon Meadows de tous les moyens nécessaires non seulement pour résoudre les problèmes environnementaux, mais pour continuer à augmenter son niveau et son espérance de vie tout en réduisant les inégalités dans le monde ! Il suffit pour y parvenir de faire preuve d'intelligence et de volonté politique, rien d'impossible en droit. On est aux antipodes de la technophobie et du low- tech chers aux décroissants, le problème étant renvoyé à son bon niveau, celui de la politique.
Comme on pouvait s'en douter, les écologistes réformistes, partisans du développement durable et de la croissance verte, pensent que les catastrophistes et les décroissants non seulement nagent en plein délire néo-soixante-huitard, mais surtout, ce qui est plus grave, qu'ils sous-estiment les possibilités d'une écologie réconciliés avec un productivisme modéré, plus intelligent et mieux régulé que celui que nous connaissons encore aujourd'hui.
Dans un entretien accordé au Courier de l'Unesco, le commandant Cousteau, lui aussi parmi les pères fondateurs de l'alarmiste décroissant, n'hésitait pas à dire les choses plus clairement encore : " L'élimination des virus relève d'une idée noble, Mais elle pose à son tour d'énormes problèmes. Entre l'an 1 et l'an 1400, la population n'a pratiquement pas changé. A travers les épidémies, la nature compensait les abus de la natalité par des abus de mortalité. J'avais discuté de cette question avec le directeur de l'Académie des sciences en Egypte, il m'a dit que les scientifiques étaient épouvantés à l'idée que, en l'an 2080 la population de l'Egypte puisse atteindre 250 millions Nous voulons éliminer les souffrances,, les maladies, l'idée est belle, mais peut être pas tout à fait bénéfique sur le long terme. Il est à craindre que l'on compromette ainsi l'avenir de notre espèce. C'est terrible à dire, il faut que la population mondiale se stabilise