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Trois chapitres et deux parties pour faire dissertation philosophique..
Sept écologies pour les rois nains dans leurs visions étriquées.
(dix) Neuf euros pour admirer une pensée moderne et décomplexée.

Ce sont donc sept (huit selon l'auteur en fait mais, à l'instar de ses modèles anciens, c'est moins « magique ») écologies qui vont être passées en revue par M. Ferry.

Ce livre a eu deux effets simultanés ; il m'a d'abord beaucoup intrigué. Si son auteur n'était pas si respecté dans les cercles autorisés à penser et à nous informer, j'aurais imaginé une somme réflexive ou compilatrice. Puis dans un deuxième temps il m'a permis de mieux comprendre la position défendue par cette frange évoluant dans une société très favorisée et ayant le loisir de réfléchir à des paradigmes comparables à ceux des transhumanistes.
M. Ferry commence par nous expliquer les thèses de ceux qu'il s'apprête à moquer par la suite, après avoir annoncé que ce n'était pas facile à faire. Intellectuellement, c'est assez subtil, mais venant de la part de quelqu'un qui a participé à l'élévation du niveau de l'école publique de ces dernières décennies (il n'est pas le seul, il y a une certaine continuité dans cette tâche chez les ministres de l'éducation nationale, moult vidéos le prouvent...) c'est un défi relevable.
Il nous dresse un portrait sarcastique dans l'ordre des « effondristes », « colapsologues » comme Pablo Servigne ou Aurélien Barrau (que je conseille d'écouter au moins une fois pour se faire une idée plus objective, des vidéos de ces derniers circulent, des livres aussi bien sûr).
Ce sont également des « alarmistes révolutionnaires » qui sont présentés comme des épouvantails bien pratiques comme un certain William Aiken dont personne n'a entendu parler qui écrit des choses abominables comme : « une mortalité humaine massive serait une bonne chose. Il est de notre devoir de la provoquer. C'est le devoir de notre espèce vis-à-vis de notre milieu d'éliminer 90 % de nos effectifs ». le philosophe ministre médiatique écrit alors « On serait tenté d'ironiser, d'afficher sa réprobation morale face à ce genre de propos, mais ce serait une facilité ». Magnifique figure de style (prétérition) qui consiste à faire ce qu'on dit ne pas vouloir faire.
Son dessein dans cet ouvrage est plus ou moins énoncé au chapitre III ; « En clair, il s'agit de réconcilier l'écologie et l'économie de marché ». Pour cela, dès la deuxième partie il fait l'éloge du C2C (anglicisme oblige pour les mondialistes médiatiques): le Cradle to Cradle grapillé aux véritables concepteurs de cette notion : William McDonough et Michael Braungart et qui signifie : créer et recycler à l'infini.
Ainsi on pourra atteindre le nirvana : « croissance infinie, zéro pollution ! »
Le dernier chapitre est aussi instructif : après des dizaines de pages consacrées à nous expliquer les positions philosophiques successives concernant notre rapport aux animaux et leurs promoteurs (à ce titre ce livre peut être considéré comme un bon cours de philo, pour nos jeunes, cette matière figurant toujours dans l'organigramme officiel de l'éducation nationale, on comprend pourquoi), il se lance dans son grand final : la promotion de la viande cellulaire.
Magnifique figure de style (syllogisme), qui consiste à dire a) Continuer de manger de la viande est moralement condamnable. b) La seule solution possible est dès lors le véganisme mais c'est impossible c) Il ne reste que ma solution : La viande cellulaire.
Bon, il faut quand même lire entre ses lignes, cette production technologique de viande, en bonne économie libérale, ne concernerait pas tout le monde : « Elle pourrait continuer à proposer de la « vraie viande » à côté d'une industrie « biotech » qui devrait permettre un jour de nourrir la planète entière sans faire de dégâts. »
Il en va de l'agriculture comme de l'éducation vue par M. Ferry : 35 par classe et de la bouffe Tricatel pour le peuple et Montessori et Boeuf Charolais pour les enfants des invités aux diners privés en hôtels particuliers.
Le public visé de ce livre philosophico-religieux (Religion : libéralisme mondialisé) est modestement désigné : « Pour ceux qui ne sont pas encore totalement figés dans une idéologie en béton, désormais aussi dogmatique et faussement scientifique que le communisme des années 1950, je puis garantir que la lecture de ce qui suit en vaut la peine. »
Pour les autres je conseillerais les textes originaux, réellement intéressants car produits par de vrais spécialistes ainsi que les livres sournoisement moqués dans cet ouvrage, Pablo Servigne et Aurélien Barrau en tête.
Ainsi, il sera possible de s'élever un peu et de se forger une opinion personnelle. Toutes les références citées par l'auteur sont par ailleurs dignes d'intérêt.
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Pour ma part, j'ai trouvé ce livre très instructif.
Luc Ferry a eu la bonté d'aller patauger dans le marais de l'écologie théorique pour rapporter des informations aux béotiens comme moi.
Il a bien du mérite d'avoir lu pour nous toutes les..disons théories pour ne pas être désagréable, et de nous en faire une synthèse remarquable.
Grâce à lui, j'ai beaucoup appris sur l'écologie profonde (parlons français, j'ai enfin compris ce que pouvaient bien être l'écologie féministe et l'écologie decoloniale. Je ne le commenterai pas, là aussi l'auteur l'a fait pour moi, mieux que je saurais le faire.
J'adhère comme lui au souhait d'une écologie humaniste, qui protège l'environnement pour le bien de l'humanité et le progrès, en se souciant de tous les aspects de l'environnement (espaces naturels, biodiversité..) qui sont nécessaires à d'autres bien-etre, sans se soucier de Gaïa (Mais qui est donc cette femme ?)
Avec ce commentaire, je sens que je ne vais pas me faire beaucoup d'amis. J'avoue mon hérésie, et je tends le dos''



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Luc Ferry est philosophe polyglotte comme chacun sait (il a par exemple traduit de l'allemand l'oeuvre d'Emmanuel Kant pour la Pléiade, il parle le grec ancien…). Il est également un homme engagé politiquement (il a été ministre et s'est donc frotté aux complexités de la réalité et du pouvoir – contrairement à beaucoup d'intellectuels qui sont restés prudemment dans leur tour d'ivoire --) et c'est un homme de médias très présent sur les plateaux, connu pour son franc parler. Une personnalité mosaïque donc.

Dans ce livre assez inégal, il bâtit dans une longue Première partie une cartographie des sept courants qui traversent selon lui l'écologie dans le monde occidental et plus particulièrement en France. Cette partie est très intéressante. Elle permet de mieux comprendre par exemple le positionnement d'un Jean-Marc Jancovici, lui aussi très présent sur les plateaux. Cette carte de l'écologie recoupe d'ailleurs bien celle que proposent les époux Larrère dans leur dernier livre : « le pire n'est pas certain – Essai sur l'aveuglement catastrophiste » qui eux viennent d'un tout autre horizon politique (extrême gauche altermondialiste). Il est donc à parier que M. Ferry a vu clair. Par exemple, il analyse pourquoi la décroissance si chère à certains courants écologistes ne pourrait pas se faire dans le cadre démocratique. Cette politique, si elle devait être mise en place, nécessiterait par nature une dictature. Chacun jugera.

Pour moi la grande leçon de ce livre est que se trouvent dans les courants écologistes des gens dont les intentions parfois cachées mais bien réelles sont terrifiantes. Certaines citations de ces personnes rassemblées par l'auteur font carrément froid dans le dos. de ce point de vue, ce livre, comme celui des Larrère, est à lire avant de voter pour les écolos.

Dans la deuxième partie, Luc Ferry explique plus en détail le courant « écomoderniste », un courant qui se propose de réconcilier croissance pour tous, niveau de vie, économie circulaire pour construire le « grand dessein » de l'écologie positive.

Là on se prête à espérer.

Cette deuxième partie est hélas moins convaincante car elle manque vraiment de profondeur. Pourtant après les délires catastrophistes, collapsologues et décroissants, on se prête à rêver qu'une solution doit bien exister. C'est dommage. Très dommage même. Car c'est évidemment l'axe le plus important. de mon point de vue, c'est la trop courte formation scientifique de Luc Ferry qui l'empêche de développer correctement cette partie. Par exemple, aucune référence n'est faite aux lois de la thermodynamique dans le jugement que l'on doit porter sur les différentes sources d'énergies – renouvelables ou non -- dont l'humanité a besoin pour vivre. Or cette compréhension est cruciale si l'on ne veut pas faire de bêtises.

Ce qui montre à quel point nos biais cognitifs sont puissants : nous savons infiniment mieux dénoncer que proposer… Luc Ferry n'échappas pas vraiment à la règle.

Pour le reste, le livre se lit comme un roman : style direct, facile, sans fioritures inutiles. Une bonne façon de commencer à entrer dans le débat écologique.
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Je me suis dit en voyant le livre sur le net, ah oui, Luc Ferry, ce n'est pas un biologiste, mais c'est un philosophe qui a les pieds sur terre, c'est sûrement intéressant... Interloquée par les premières lignes qui parlent de mouvement politique, je suis quand même vite rassuré par la 2e note de bas de page qui parle des écologistes réformistes [dont font partie les écologues, c'est à dire les scientifiques, les biologistes, les sciences de la vie, et soutenu par la partie sérieuse des médecines naturelles... Et ensuite il nous explique que cela a encore évolué, il n'y a pas maintenant 2 courants qui s'opposent, mais 7 si on exclu le mouvement religieux du pape François, mais en tant que bouddhiste, je peux vous dire que l'on peut mettre pas mal de mouvement religieux philosophiques de l'Asie, qui sont souvent proches de la Nature... Peut être d'autres, je ne sais pas tout... Si vous n'y comprenez rien, parce que vous en êtes encore à des écologistes militantismes de gauche, révolutionnaires qui ne font qu'intoxiquer le monde avec leur prévention alarmiste et leur côté anti économie de marché, et bien lisez ce livres parce que dès les premières pages, vous commencerez à y voir plus clair, et que l'écologie ce n'est pas forcement du tout et n'importe quoi... Merci Monsieur Ferry... Qui cite d'ailleurs une collaboration qu'il a faite avec Monsieur Nicolas Hulot qui a peut être des défauts, mais a l'intelligence de s'entourer et d'écouter de grands scientifiques.. D'ailleurs, l'auteur n'a pas que des louanges à faire à Mr Hulot, trouvant qu'il devrait donner moins de leçon, mais à la lecture de son livre, Mr Ferry nous montre qu'il est loin d'être l'idiot pour lequel on voudrait le faire passer, et qu'il dit parfois des choses intelligentes, en essayant d'éviter les échecs d'un très actif CESE, (a se propos aller faire un tout sur le net pour regarder les séances, ils sont très actifs, mais hélas pas écoutés du tout, malgré leur très bonnes conclusion, la plus part du temps). A travers chaque chapitre où il nous explique un mouvement, il nous explique les solutions proposées par ce mouvement... Il était tant que le citoyen moyen commence à y voir plus clair.... Sortons de la vision écolo alarmistes et irréalistes pour s'apercevoir, qu'il y a aussi des gens sérieux... Seulement voilà Ferry c'est bien dommage, critique la Chine... La Chine qui a découvert la lutte biologique et les plantes compagnes dans l'Antiquité, la Chine capable en observant les plantes qui poussent savoir quel minéraux à exploiter est dans les sous sols!! (or, jade zinc etc.. lire Qui sont les Chinois) et il ne parle pas vraiment des biologistes, qui servent eux, que pour savoir si nos voitures polluent, il fut tout étudier de la fabrication du véhicule et du carburant pour savoir, et ne pas comme il dit juste regarder ce qui est dégagé au pot d'échappement... Il ne croit pas en la croissance continue non stoppé et il a raison!! Tout phénomène a son plateau!! Son maximum dans la nature, et la science est incapable de vous donner mieux que ce plateau alors il faut partager le gâteau économique, mais personne ne veux!!!! Quel dommage que Ferry, pourtant si posé, si philosophe dénigrer les Chinois et se tait quand à l'existence des biologises, dénigre le fait d'étudier les populations animales parce que d'après lui le COVID ne vient pas de la Nature par pression du milieu naturel... Mais le pire c'est qu'on en sait rien, là dessus, la presse nous abreuve d'info contradictoire... On ne sait toujours pas d'où vient le COVID parce qu'à dénigrer les Chinois, on ne peut pas rentrer sur leur sol pour savoir! cela ni comment sont extirpé du sol les terres rares!!! Un grand nombre de zoonose que s'adaptent à l'être humain apparaisse, mais on n'étudie pas dans quelle mesure la pression écologique est responsable... Pourtant c'est une hypothèse évidente quand on connait l'évolution... (Lamarck, Darwin, et écologie des populations...) non on préfère garder les biologistes au chômages ( y compris l'Association de Mr Hulot qui voudrait une écologie rien qu'au bénévolat, j'en ai fait les frais pendant mes études dans les années 90) . C''est bien beau de dénigrer les intox, mais le problème, c'est que l'on refuse l'Agriculture Raisonnée facile à mettre en place dans nos fermes sans interdire les produits chimiques!! On ne veut pas payer les biologistes pour vous dire d'où vient de COVID... Les origines du labo... comme les origines de l'effet de la pression de l'activité humaine sur les populations animales... Donc malgré tout une déception sur ce livre qui se voulait pourtant prometteur...
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Ce livre donne une bonne vision des différents mouvements écologistes existants.
En ça, il est très intéressant, car, sans une analyse descriptive de ce type, on ne saisit pas bien toutes les différences de positionnement des uns et des autres.
En revanche, c'est plutôt léger en ce qui concerne l'orientation préconisée.
Il est facile pour l'auteur de mettre l'accent sur les points faibles des raisonnements de ceux avec lesquels il est en désaccord, encore faudrait-il qu'il développe de façon plus argumentée en quoi son orientation pourrait être crédible.
Il me semble plutôt qu'il adopte une position lui permettant, à court terme, de ne pas remettre en cause sa manière de vivre.
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J'ai acheté ce livre après avoir entendu des louanges sur une radio. Je suis vexé de m'être fait abuser ainsi ! Luc Ferry est annecdotique. Caricatural (sa description du vegan est affligeante).
La moitié du livre est occupée à descendre les théories opposées. Pas très élégant, il s'en excuse d'ailleurs.
Alors on passe à la suite pour lire la partie positive. Et là... rien ! Cet auteur n'est pas légitime pour parler écologie ou économie. Au lieu d'apporter un point de vue philosophique, il se complait dans des discussions de café du commerce. Pas de données scientifiques. Pas de démonstration. Des grandes assertions à l'emporte pièce. Rien de convaincant.
Si vous voulez réfléchir au renouveau de capitalisme et à l'économie circulaire, lisez Jeremy Rifkin, c'est autre chose !!
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C'est un livre que je trouve excellent mais qui va faire grincer beaucoup de dents.

Luc Ferry, comme beaucoup d'autres, part du constat que la planète va mal.

La démarche de ce livre est celle qui devait être de tout scientifique, c'est à dire : "il y a un problème, voyons quelles sont les solutions déjà proposées (ce qui dans le milieu scientifique s'appelle état des l'art) et voila ce que je (je = Luc Ferry) propose".

La première partie de son livre (180 pages sur 270) est consacrée à présenter, et a donner son opinion, sur les autres approches de l'écologie.

Luc Ferry ne cache pas être contraire à ces approches qu'il qualifie de "écologie punitive, moralisatrice et rétrograde" et il ne se prive pas de les critiquer sévèrement et montrer toutes les contradictions et utopies.

Certaines approches relèvent, grosso modo, d'un militantisme anticapitaliste, d'autres d'un militantisme sans un vrai rapport avec l'écologie (l'écoféminisme ou encore les décoloniaux ou le véganes) et l'alarmisme avec toujours un objectif de décroissance.

Luc Ferry montre bien qu'aucune de ces solutions est satisfaisante, ni par les résultats, ni par les transformations subies par la société. le seul acteur qui sort du lot par sa lucidité serait, selon l'auteur, Yves Cochet qui reconnaît que rien de tout ça serait possible sans l'implantation d'un système politique totalitaire ou alors, une catastrophe d'ampleur suffisante pour tout chambouler.

Par ailleurs, puisqu'on parle de totalitarisme, il est utile de mentionner que l'idée de profiter de la pandémie COVID pour implanter un système communiste planétaire avec remplacement de l'ONU par un organisme avec des pouvoirs sur les états est déjà proposée par Edgar Morin dans le livre "Changeons de voie: Les leçons du coronavirus". Personnellement, cela me choque profondément.

Parmi les énormités de ces approches, il y a une qui mérite d'être mentionnée : la diminution de la moitié de l'humanité !!! Ça montre bien que certaines idées totalitaires du siècle dernier ne sont pas disparues.

Dans la proposition que Luc Ferry défend, mais dont il n'est pas l'auteur, il ne parle pas de décroissance, mais bien au contraire, grosso modo, de croissance infinie avec changement dans, par exemple, la fabrication de produits toujours recyclables, des changements dans les habitudes. Si on regarde de plus près les propositions concrètes, on voit que certaines sont plus que logiques (l'énergie nucléaire, par exemple) et d'autres dont je suis sceptique.

A mon avis, il s'agit quand même d'une décroissance mais qui va dans le sens de trouver un équilibre entre une société respectueuse de l'environnement et un minimum de confort pour l'humanité.

Ce qui est surtout à retenir de ce livre résulte, à mon avis, le tout dernier paragraphe du livre, que je recopie ici, tout en redécoupant en deux parties :

"Pour y parvenir, il faudra non seulement beaucoup de science et d'intelligence, mais aussi une grande capacité de la politique à reprendre la main sur un cours du monde qui, nous l'avons vu, nous échappe encore aujourd'hui de toute part. Comme on voit, rien n'est joué dans cette affaire, et rien n'y est simple ni gagné d'avance.

Mais s'il existe encore en ce monde un grand dessein, c'est bien celui qui consisterait à mettre enfin en oeuvre une écologie non punitive, à la fois déradicalisée et réellement soucieuse d'embellir l'avenir de l'humanité. "

Donc, il faut surtout de l'intelligence, confiance dans la science pour qu'elle trouve des solutions pour le bien de l'humanité et dans le respect de la nature et de l'environnement.

Il faut que les écologistes radicaux cessent de mélanger le problème de la nature avec des idéologies d'origine plutôt politique.

Chantal Delsol, dans son livre La haine du monde, nous explique que dans des situations d'extrême conflit, si des groupes radicaux prennent le pouvoir, ça fini toujours par un système totalitaire. C'est ce qui est arrivé en Allemagne en 1933 ou en Russie en 1917. Alors, on aura le choix entre un 1984 de George Orwell ou un le meilleur des mondes de Aldous Huxley. Que préférez vous ?

Enfin, rien ne pourra se faire de façon démocratique que dans le dialogue, sans agréssivité et dans le respect de l'autre et surtout de ceux qui n'ont pas forcément le même avis des uns et des autres.

Lien : http://lecture.jose-marcio.o..
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