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Citations sur Les Bouches (13)

- Dis-moi, Hélène, chuchota-t-il. Est-ce que tu jouis toujours aussi bruyamment ?
Elle ne répondit pas. Elle savait qu'elle allait y laisser son coeur et son âme. Comme la nuit où il l'avait déflorée sur le rocher de la Madonetta et la plage de Fazzio.
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L'homme ne tira pas. Il rabaissa son arme et passa à côté de Mariani, qui ne bougea pas. Il monta les escaliers et gagna la sortie. Le Corse demeura pétrifié quelques secondes, ne parlant pas à comprendre ce qui venait de se produire.
Son adversaire était-il un lâche ?
Ou simplement un humain ?
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Résigné, Beaussant fit demi-tour.
Ce fut le choc.
Son coeur fit un bon dans sa poitrine.
Johnny n'était pas dans le maquis.
Il ne fuyait pas la police.
Il était ici.
Son corps était ici.
Dans la lanterne.
Il était mort.
Il tournait.
Tournait.
Et tournait encore.
Attaché au dos du système optique, son cadavre dansait, les bras en croix et les pieds entravés par une corde. Comme un Christ crucifié aux barres métalliques soutenant la lentille de Fresnel, il était entièrement nu, la tête rejetée en arrière, comme s'il cherchait le salut dans le ciel.
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Les corps de Dimitri Colonna, Charles Mattei et Pietro Rossi avaient été rassemblés, alignés côte à côte au pied du bunker. La tête du premier avait littéralement disparu, tandis que le dernier, horriblement calciné, était méconnaissable. Seul Charly avait connu une mort "propre". Abstraction faite du trou qu'il présentait à la base du cou, il semblait dormir paisiblement.
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Des pieds à la tête, le cadavre présentait de nombreuses et profondes lacérations. Ça et là, des os brisés perforaient la peau. L'eau de mer avait nettoyé les plaies et absorbé le sang qui avait dû s'en échapper jusqu'à la dernière goutte. La couleur des chairs exsangues variait du blanchâtre au noir, en déclinant toutes les nuances de violet.
Les jambes étaient écartées et légèrement repliée. Le corps évoquait un peu la position de l'accouchement, mais c'était celui d'un homme dans la fleur de l'âge. Pieds nus, il ne portait qu'un short et un polo déchirés en de multiples endroits.
Le torse bombé vers le ciel avec ses bras écartés, il avait la tête tirée en arrière, comme s'il avait voulu dans un dernier élan de rage ou de désespoir, hurler toute sa douleur au monde des vivants. A chaque vague, l'eau pénétrait dans sa bouche grande ouverte et en ressortirait aussitôt. Le rictus provoqué par les lèvres figées et violacées témoignait de l'horreur des derniers instants.
Sous une chevelure noiraude partiellement dégarnie, les yeux avaient disparu. Les paupières n'existaient plus, déchirées tout autour des cavités orbitales. Celles-ci avaient perdu leurs globes, mais au lieu d'exprimer le néant, elles étaient remplies de sable grossier et de déchets de coquillages, ce qui conférait au cadavre des allures de poupée de cire morbide.
Ces horribles "yeux" terreux contrastaient avec la beauté du site.
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Le troisième, le grand noiraud qui regardait au large dans les eaux du détroit, devait être le nouveau chef de la brigade de proximité. La presse locale s’en était fait l’écho. Un homme droit, d’une grande expérience. Un adversaire dont elle devait se méfier.
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Elle avait veillé à donner un faux nom à la réceptionniste, lorsqu’elle avait prévenu la gendarmerie de la présence de ce corps flottant au large des rochers. Elle avait ensuite patienté et assisté à l’arrivée assez rapide des deux premiers hommes.
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Sur l’étroit chemin creusé à même la roche des falaises, à moins de deux mètres des eaux transparentes, la silhouette vêtue de blanc s’était mêlée innocemment à la masse des touristes. A l’aide de jumelles, elle observait la côte à l’est de la cité. Un discret rictus apparut sur ses lèvres lorsqu’elle repéra enfin l’endroit, à mi-chemin en Bonifacio et le cap Pertusato.
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Attaché au dos du système optique, son cadavre dansait, les bras en croix et les pieds entravés par une corde. Comme un Christ crucifié aux barres métalliques soutenant la lentille de Fresnel, il était entièrement nu, la tête rejetée en arrière, comme s'il cherchait le salut dans le ciel.
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Des pieds à la tête, le cadavre présentait de nombreuses et profondes lacérations. Ça et là, des os brisés perforaient la peau. L'eau de la mer avait nettoyé les plaies et absorbé le sang qui avait dû s'en échapper jusqu'à la dernière goutte. La couleur des chairs exsangues variaient du blanchâtre au noir, en déclinant toutes les nuances de violet.
Les jambes étaient écartées et légèrement repliées. Le corps évoquait un peu la position de l'accouchement, mais c'était celui d'un homme dans la fleur de l'âge. Pieds nus, il ne portait qu'un short et un polo, déchirés en de multiples endroits.
Le torse bombés vers le ciel avec ses bras écartés, il avait la tête tirée en arrière, comme s'il avait voulu dans un dernier élan de rage ou de désespoir, hurler toute sa douleur au monde des vivants. À chaque vague, l'eau pénétrait dans sa bouche grande ouverte et en ressortait aussitôt. Le rictus provoqué par les lèvres figées et violacées témoignait de l'horreur des derniers instants.
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