Encore une fois j'ai adoré ce roman de
Nicolas Feuz. Même si l'intrigue m'a moins fait whaou que
BRUME ROUGE, je dois bien avouer qu'il m'a complètement embarquée.
Je dois dire que le fait que le récit se passe en Polynésie y est également pour beaucoup. En effet, la Polynésie et moi, c'est une grande histoire d'amour.
Miettes à miettes, j'ai découvert Tanja, que j'ai pu suivre par bribes dans
BRUME ROUGE. Tanja et ses secrets. Tanja et sa peur. Sa force. Son courage. Son engagement. Un peu agaçante parfois. Surtout quand on sait sa vie en danger et que l'on n'est pas tout seul… mais que l'on fonce tête baissée pour enquêter.
J'ai aimé me balader à travers la Polynésie. A Bora Bora. du paradis à l'enfer. Précisément ici. Des crimes sanglants. Choquants. Un paradis teinté de noirceur, de douleurs, de rancoeurs.
J'ai adoré dévorer les pages et m'imprégner de cette atmosphère entre lumière et noirceur, les séquelles laissées par les essais nucléaires, celles environnementales aussi.
Les descriptions, les odeurs, les couleurs, les nuances, les croyances : tout est un régal.
Encore une fois, j'ai beaucoup aimé cette intrigue basée sur des faits historiques. C'est à la fois passionnant et glaçant.
En bref, j'ai adoré ce récit, l'écriture est fluide, maîtrisée, percutante. L'intérêt reste en éveil avec l'alternance de chapitres entre passé et présent, donnant une bonne rythmique. Les personnages sont intéressants et la fin m'a offert une petite larme, de la peine et un vive envie de lire la suite.
Un très bon polar, au titre poétique, que je vous recommande.