AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,73

sur 86 notes
5
10 avis
4
14 avis
3
7 avis
2
0 avis
1
1 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Avec Nicolas Feuz dont j'ai lu tout ces romans, il mélange admirablement toujours ses idées avec des faits historiques dont il veut nous faire part et ce, dans des endroits qu'il connait bien voir passe ses vacances ;-) C'est bien le cas cette fois avec la Polynésie française sous fond d'enquête entre politique, essais nucléaires, vengeance et légendes. Un peu de peine au début mais dès la moitié, tout dévoré.
Commenter  J’apprécie          10
On a d'abord envie de plaindre Nicolas Feuz, qui a probablement été contraint de se rendre sur place pour effectuer des repérages et mener l'enquête. Oui, la vie d'écrivain peut être particulièrement rude. Probablement ne savait-il pas à quoi il s'exposait en envoyant ainsi l'une de ses héroïnes dans de tels lieux…

Cet épisode illustre vraiment l'idée que, parfois, et quoi que l'on puisse faire pour échapper à l'ironie du destin – ou, en fonction des croyances, au hasard qui parfois fait mal les choses -, certain(e)s se retrouvent sans l'avoir voulu au mauvais endroit au mauvais moment.

Tanja, qui pourtant mériterait de pouvoir profiter d'un peu de répit et de bonheur, se retrouve encore une fois prise dans les mâchoires d'une histoire qui la dépasse, d'une Histoire qui peut broyer les individus. Et comment lui reprocher de ne pas vouloir laisser tomber, alors qu'elle voit bien que les autorités policières sont prêtes à clore un dossier sans suite, sans se préoccuper du fait que, derrière ce dossier, il y avait une vie, celle d'une jeune femme qui, elle aussi, n'a été que le jouet du hasard ?

C'est, en quelque sorte, une tragédie grecque téléportée au milieu des atolls que Nicolas Feuz nous livre, avec son inéluctable conclusion, la terrifiante brutalité de ces dieux que sont « destin » et « hasard », et à laquelle Némésis prête son concours.

La mécanique est implacable, et l'auteur nous en donne à voir les racines, nous rappelant (pour les moins jeunes) des événements à l'occasion desquels des hommes politiques ont fait le choix de sauver leur carrière, au prix de la vie d'hommes et de femmes qui s'étaient engagés pour leur pays. Ce genre de trahison laisse des traces… même quand on l'habille des oripeaux de la « raison d'État »…

Bref, voilà encore un très bon Nicolas Feuz, à recommander sans hésitation à tous les « Jemsen's addicts », et pas que !
Lien : https://ogrimoire.com/2023/0..
Commenter  J’apprécie          20
Dans les larmes du Lagon nous retrouvons Tanja Stojkaj qui a fuit Neuchâtel pour protéger sa mère et son fils.

Tanja est en Polynésie où elle tente de mener une vie paisible loin de la mafia balkanique.

Ce que j'ai trouvé très puissant dans cet épisode de la vie de Tanja, c'est qu'il se déroule dans le même temps que Brume rouge la précédente énigme mettant en scène son amie Flavie Keller et le procureur Jemsen (sans Tanja justement).

Dans Brume rouge, Flavie - qui ne sait pas vers quelle destination Tanja s'est enfuie - l'a sollicite par appel crypté afin qu'elle l'aide à distance dans son enquête. Leurs échanges sont également reproduits dans les larmes du Lagon créant le parallèle temporel.

Tanja découvre un matin un corps près du récif, déchiqueté par la mer et probablement par les requins.
Tanja trouve le gendarme chargé de l'enquête un peu désinvolte et va décider de vérifier par elle-même s'il s'agit bien d'un accident.
Elle découvrira bientôt quelques indices qui réveilleront son instinct de "flic".

En poussant un peu plus loin ses investigations, Tanja va déranger des trafics juteux, mettant ainsi en danger sa mère et son fils.

L'enquête est comme toujours bien ficelée, l'écriture est addictive et les rebondissements surprenants.

Cette énigme va vite, certains aspects auraient pu être un peu plus développés à mon sens.

En tout cas, un très bon polar. Hâte de lire la suite !
Commenter  J’apprécie          70
Tanja s'est exilée en Polynésie avec sa mère et son fils pour les protéger de la mafia balkanique. le petit va lui ramener des objets trouvés sur le sable jusqu'à ce qu'il tombe sur un doigt. Ils vont découvrir un corps, la gendarmerie bâcle l'affaire en concluant à une attaque de requin. Tanja ancienne enquêtrice va mener son enquête. En s'approchant de la vérité d'autres meurtres et disparitions vont avoir lieu.

C'est le premier livre que je lis de Nicolas Feuz, pour bien suivre l'histoire de Tanja je pense qu'il vaut mieux les lires dans l'ordre mais sa ne m'a pas empêché de comprendre l'histoire. Je voulais une lecture avec de l'action, un rythme soutenu et bien j'ai été servie . Les chapitres sont courts, le rythme est intense, un page turner comme je les aimes . Un roman qui va à l'essentiel dans lequel j'ai passée un super bon moment.
Commenter  J’apprécie          10

Encore une fois j'ai adoré ce roman de Nicolas Feuz. Même si l'intrigue m'a moins fait whaou que BRUME ROUGE, je dois bien avouer qu'il m'a complètement embarquée.
Je dois dire que le fait que le récit se passe en Polynésie y est également pour beaucoup. En effet, la Polynésie et moi, c'est une grande histoire d'amour.
Miettes à miettes, j'ai découvert Tanja, que j'ai pu suivre par bribes dans BRUME ROUGE. Tanja et ses secrets. Tanja et sa peur. Sa force. Son courage. Son engagement. Un peu agaçante parfois. Surtout quand on sait sa vie en danger et que l'on n'est pas tout seul… mais que l'on fonce tête baissée pour enquêter.
J'ai aimé me balader à travers la Polynésie. A Bora Bora. du paradis à l'enfer. Précisément ici. Des crimes sanglants. Choquants. Un paradis teinté de noirceur, de douleurs, de rancoeurs.
J'ai adoré dévorer les pages et m'imprégner de cette atmosphère entre lumière et noirceur, les séquelles laissées par les essais nucléaires, celles environnementales aussi.
Les descriptions, les odeurs, les couleurs, les nuances, les croyances : tout est un régal.
Encore une fois, j'ai beaucoup aimé cette intrigue basée sur des faits historiques. C'est à la fois passionnant et glaçant.
En bref, j'ai adoré ce récit, l'écriture est fluide, maîtrisée, percutante. L'intérêt reste en éveil avec l'alternance de chapitres entre passé et présent, donnant une bonne rythmique. Les personnages sont intéressants et la fin m'a offert une petite larme, de la peine et un vive envie de lire la suite.
Un très bon polar, au titre poétique, que je vous recommande.
Commenter  J’apprécie          20
Nouvel auteur découvert dans le cadre du challenge MG, seul livre trouvé à la bibliothèque, bon dommage, ce n'est pas le premier de la série, cela ne gêne pas l'intrigue mais il me manque des clés de lecture pour comprendre le personnage de Tanja. Elles s'est enfuie en Polynésie (du coup je ne sais pas pourquoi) et alors qu'elle n'est plus policière, se met à enquêter sur la mort suspecte d'une jeune femme. Les descriptions de ce coin de paradis font rêver, l'enquête intéressante, le rappel des faits historiques du rainbow warrior ajoute un plus à la lecture. Un livre agréable à lire mais pas un coup de coeur.
Commenter  J’apprécie          21
Dans ce cinquième tome de la série Jemsen, Nicolas Feuz délaisse la Suisse pour nous faire découvrir la Polynésie françaises et ses paysages paradisiaques. Au-delà de la carte postale, la réalité de ces îles n'est pas toute rose lorsqu'il est question du quotidien des locaux, de la gestion des déchets, de la pollution, de la pauvreté et des superstitions qui ont la vie dure. A l'enquête viennent se greffer des thèmes très intéressants : l'auteur nous éclaire notamment sur le sabotage du Rainbow Warrior en 1985, ainsi que sur les essais nucléaires effectués par la France entre 1966 et 1996, sujet qui a entretenu la défiance des Polynésiens envers Paris.

Polar non conventionnel dans le sens où le lecteur suit les recherches de Tanja en tant que simple civile, et non comme membre de la police, le déroulement n'en est pas moins très efficace. Même si les descriptions des meurtres sont moins sanglantes que d'habitude, le Neuchâtelois reste fidèle à son style en sachant ménager le suspense et entretenir un rythme de lecture effréné grâce à des chapitres très ramassés et de nombreux rebondissements. Et comme toujours, la fin réserve des surprises et laisse une porte ouverte pour le tome suivant, que l'on attendra avec impatience !

A noter que, même si les personnages récurrents du procureur Jemsen et de sa greffière Flavie Keller ne font pas partie de ce roman et sont juste évoqués (et m'ont d'ailleurs manqué car je suis plus attachée à eux qu'à Tanja...), assurez-vous tout de même d'avoir lu Brume rouge auparavant, étant donné que les événements se déroulent dans la même temporalité. Et à mon sens, il est également important d'avoir lu L'engrenage du mal pour mieux comprendre le passé de Tanja.

En résumé, du Nicolas Feuz pur jus ! Un page-turner efficace et prenant !

Lien : https://tasouleslivres.com/l..
Commenter  J’apprécie          10
Je ne vais pas vous dire grand chose de ce polar, mais Nicolas Feuz a fait très fort : c'est la suite directe de "l'engrenage du mal" (@slatkineetcompagnie 2020) et il se déroule en parallèle à "Brume rouge" (2022). Si vous avez l'impression d'avoir déjà lu certains passages, ce n'est pas un hasard : quelques dialogues se retrouvent dans les deux romans. Si "Brume rouge" se passe en Suisse avec Jemsen et sa greffière Flavie, le scénario des "larmes du lagon" se déroule en Polynésie française où Tanja s'est réfugiée à la fin de "l'engrenage du mal".

Ce roman est nettement moins trash que les précédents mais comme pour eux, l'auteur introduit des éléments historiques pour mon plus grand plaisir ! On y parle de Greenpeace, d'essais nucléaires et leurs conséquences, des services secrets français...

Vous l'aurez compris, cet opus ne peut être lu séparément sous peine de ne rien comprendre. La série "Jemsen" vaut la peine d'être lue dans l'ordre, les tomes précédents sont tous parus au livre de poche !
Commenter  J’apprécie          20
Nicolas Feuz m'a fait passer un bon moment. L'écriture est fluide, l'énigme s'enchevêtre dans d'autres faits réels ayant marqués notre temps, on passe de la France, à la Suisse et à la Polynésie Française.
C'e sont d'ailleurs les descriptions des paysages, du climat et de l'ambiance polynésienne qui m'ont le plus attirés dans ce polar. Il réussit à nous embarquer sur l'île, à nous la faire sentir mais aussi à saisir l'envers du décor de ce paysage paradisiaque. La pauvreté, la pollution, les trafics et les croyances côtoient la politique métropolitaine, dont certaines sales affaires telles que celle du couple Turenge, des essais nucléaires, du sabotage du Rainbow Warrior de Greenpeace orchestré par nos chers hommes politiques au gouvernement à cette époque.
L'enquêtrice Tanja, son fils et sa mère sont profondément attachants.
Mais surtout et comme le dit la quatrième de couv, "Du paradis à l'enfer, il n'y a qu'un pas. Et un torrent de larmes".
Commenter  J’apprécie          90
ATTENTION : « Les larmes du lagon » se situe temporellement en même temps que « Brume rouge », le roman précédent de Nicolas Feuz. Il est donc impératif de les lire l'un après l'autre !
« Brume rouge » se déroule en Suisse où le procureur Jemsen et ses collaborateurs traquent un tueur de fillettes et de femmes toutes prénommées Greta (cf ma chronique précédente).
Dans ce nouvel opus, on découvre que Tanja s'est réfugiée à Bora Bora avec sa mère et son fils afin de les protéger après avoir laissé croire à leur assassinat… (cf L'engrenage du mal)
Lorsque le cadavre d'une jeune femme est découvert dans les eaux du lagon, Tanja comprend vite que sa mort n'est pas l'oeuvre de requins mais qu'elle a été tuée… Faisant fi de toute précaution face à son anonymat à l'autre bout du monde, son instinct de flic reprend le dessus et elle mène sa propre enquête parallèle.
Ce roman tourne autour des lourds secrets concernant les essais nucléaires et des responsabilités du gouvernement français sur les séquelles terribles dans la population Polynésienne…
J'ai préféré cet opus au précédent : Nicolas Feuz y développe son art de nous faire imaginer les paysages par de belles descriptions des lieux, et ses personnages secondaires sont bien campés !
Par contre, il malmène vraiment beaucoup ses acteurs récurrents, qu'ils soient cachés au bout du monde ou bien restés à Neuchâtel ☹
J'attends une suite avec impatience… et une certaine angoisse face aux événements tragiques qu'ils doivent sans cesse affronter…
Commenter  J’apprécie          100




Lecteurs (208) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2888 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}