Comment la Palestine fut perdue : Et pourquoi Israël n'a pas gagné

John Adams rêve en 1819 d’une 'armée' de 'cent mille Israélites' s’implantant 'de nouveau en Judée comme nation indépendante'.

Lors de leur indépendance en 1776, le souverain britannique est stigmatisé en pharaon impuissant. George Washington est assimilé à un nouveau Moïse ayant guidé son peuple vers la Terre promise.

Les douze colonies rattachées à la couronne d’Angleterre en 1700 sont même comparées aux douze tribus d’Israël.

Pour les 'Pères pèlerins', l’Amérique est la nouvelle Terre promise, celle où la Jérusalem moderne sera fondée.

William Bradford débarque sur le continent américain en 1620, invoquant le prophète Jérémie : 'Venons proclamer en Sion l’œuvre de l’Éternel, notre Dieu.

C’est [le sionisme chrétien] qui encourage Donald Trump à porter les coups les plus sévères jamais infligés à la légitimité même de la cause palestinienne.

Le courant évangélique du protestantisme anglo-saxon considère la Palestine vide de sens... tant que le peuple juif n’y a pas accompli son supposé destin. Cette obsession eschatologique conforte le soutien des autorités britanniques au projet sioniste en Palestine, puis celui des États-Unis au jeune État d’Israël.

Le sionisme a été historiquement chrétien avant que d’être juif.