Et si l'amour durait, hypothèse que nous propose l'auteur à travers quatre oeuvres de la littérature…
On découvre d'abord le renoncement de l'amour avec la princesse de Clèves. Ce renoncement qui paraît masochiste au premier abord, et surtout une façon d'éviter de souffrir plus tard quand Nemours se lassera.
Puis
Ingmar Bergman avec son Meilleures intentions illustre l'amour qui ne fonctionne pas, où les deux êtres s'apprécient mais ne se comprennent pas.
Et
Professeur de désir de
Philip Roth montre
un homme où le désir est amour donc il aime de nombreuses femmes.
Enfin, l'oeuvre de
Milan Kundera c'est l'éros devenant agapè, un amour où s'efface l'amour de soi.
Plusieurs textes, plusieurs pistes pour questionner l'usure de l'amour face au temps qui passe. Des textes qui ne prônent pas l'Amour, plutôt le contraire de ce qu'il doit être.
L'amour est un sujet si vaste et si intéressant que les pistes lancées par
Finkielkraut donne à réfléchir sur soi-même, sur ce que l'on souhaite réellement vivre comme relation. J'ai redécouvert la princesse de Clèves sous un nouveau regard, celui de la femme consciente de l'usure de l'amour, une femme en quête d'absolu qu'elle n'aura jamais. Les autres textes m'ont tout autant intéressés surtout
Milan Kundera, que j'ai hâte de lire !
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