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3,72

sur 1012 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est le thriller du moment. Tout le monde en parle et il sera adapté au cinéma. Beaucoup de mal à donner un avis.
J'ai aimé mais c'est loin d'être le meilleur thriller en huis clos que j'ai lu. Pour avoir adoré La fille du train et Fenêtre sur cour, le mélange des deux restent un peu fade pour le genre thriller.

Anna vit seule dans son immense maison. Elle a un locataire David au sous sol. Ancienne pédopsychiatre. Elle est agoraphobe depuis plus d'un an (perso, j'ai compris dés le départ pourquoi). Elle adore les films genre Hitchcock et comme James Stewart elle passe son temps à espionner ses voisins avec son Nikon. Jusqu'au jour où une nouvelle famille débarque. Elle verra des évènements que personnes ne croient.

Oublier le magnifique James Stewart qui avait toute sa tête. Nous avons le genre héroïne de la fille du train. Anna souffre, elle est en pleine dépression, alcoolique et ne parle à personne à part son mari et sa fille. Elle n'est pas crédible en tant que témoin.
Le roman tourne autour de son quotidien. Très peu d'évènements palpitants pour un thriller. Il est particulièrement soft. Une ambiance qu'a crée AJ Finn pour se confiner dans nos idées arrêtées. L'auteur sème de temps en temps un peu de suspens. Les journées d'Anna malgré qu'elles soient tristes donne un effet douceur au thriller. Les intrigues sont longues à venir.

Mon attente dans ce genre de roman à huis clos, j'ai besoin d'être en alerte, captivée et sur mes gardes. J'ai eu de l'empathie pour Anna. Cette femme nous bouleverse et on prie pour elle qu'elle sorte de ce gouffre. C'est la dernière partie du thriller qui réveille enfin le lecteur mais peut passer à la trappe.

Dans ce genre de roman, j'ai connu meilleur et plus palpitant. Mais cependant l'héroïne m'a touchée par souffrance et on veut finir ce roman pour connaître son happy end?
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Des psychotropes, du Merlot en quantité et une agoraphobie qui l'empêche de sortir de chez elle sous peine de s'évanouir, c'est le quotidien d'Anna.

Dans sa maison, elle vit seule, sans sa fille et son mari, mais passe son temps entre ses films noirs et blancs, internet et sa fenêtre, qui donne sur les maisons environnantes.
Lorsque les Russel emménagent dans une maison toute proche, Anna ne peut s'empêcher de jeter un oeil. Ils ont l'air gentils : surtout Jane, la mère qui l'aide lorsqu'elle fait un malaise en tentant de sortir et Ethan leur fils tellement adorable.

Quand elle pense apercevoir Jane se faire assassiner dans sa cuisine, Anna n'en croit pas ses yeux. Elle finira également par ne plus en croire sa raison tellement son esprit est embrumé par l'alcool et les médocs et tellement les événements semblent lui donner tort.

A mon avis :
Attention à ne pas trop se fier aux critiques par trop élogieuses que l'on peut lire un peu partout sur ce livre.

Certes, c'est un bon thriller, néanmoins il ne révolutionne pas le genre.

L'intrigue reste à mon sens assez classique dans son histoire et dans sa mise en place, tout en étant assez simple.

Si bien que le "twist final époustouflant" annoncé à corps et à cris sur le net, n'est pas si étonnant que cela et pourrait même être supputé bien avant les dernières pages.

On est assez proche du huis-clos avec ce thriller. Une bonne partie du récit se passant dans la maison d'Anna.

Outre l'intrigue principale, le sujet de l'agoraphobie mais surtout de l'alcoolisme féminin y est abordé sans pour autant entrer dans la psychologie de l'acte (ce qui rend les séances de beuverie un peu lassantes à la longue).

En ce sens on retrouve partiellement ce qui avait été abordé dans "la fille du train" de Paula Hawkins, en moins profond.

Mais attention également à ne pas prendre cette chronique de manière trop négative.

J'ai tout de même passé un bon moment en lisant ce livre, bien écrit et facile à lire.

On y trouve aussi des moments angoissants et quelques surprises qui font que l'on ne ressent très rapidement plus les quelques longueurs du début.

Pour un premier roman de A.J. Finn, faudrait voir à ne pas être trop dur.

Une critique tout en nuances donc...

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Anna pédopsychiatre habite seule recluse dans sa maison. Elle vit séparée de son mari et sa fille. Ses journées se résument à aller sur Internet pour chatter ou jouer aux échecs, mélanger alcool et médicaments et espionner ses voisins. Elle espionne surtout ses nouveaux voisins d'en face les Russel un couple avec un ado. Un soir elle pense être témoin d'un crime, la mère Jane serait la victime, elle aurait été poignardé par son mari dans le salon. Pas facile de convaincre la police quand finalement on doute soi même. Surtout que l'épouse Russel se présente chez Anna. Elle va cependant maintenir à la police que cette femme n'est pas celle qui c'est présenté quelques jours plutôt comme étant Jane.
Pour ceux qui en lisent beaucoup de thriller psychologique comme moi je pense que vous le trouverez surement classique et pas original. J'ai trouvé que c'était vraiment long à se mettre en place, il m'a manqué un rythme plus rapide. Pas très emballée par ce livre. J'avais lu tellement de critiques positives que je l'ai acheté et je suis déçue. Il était indiqué sur le livre les mots « oppressant », « terrifiant », « bouleversant » , « thriller dingue qui va hanter vos nuits » et je n'ai absolument rien ressentit de tout cela. Pas assez de sensation pour moi.
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Ma critique ne sera pas dithyrambique comme celles sur la quatrième de couverture et de la quasi-totalité des Babeliotes… Moi qui adore les thrillers psychologiques, je n'ai pas été captivée, ni tenue en haleine. Contrairement à Stephen King, j'ai pu lâcher le livre. Mon coeur n'a pas palpité comme celui de Gillian Flynn et je suis convaincue qu'il y en aura des meilleurs dans ce nouveau millénaire. Par contre, je suis tout à fait d'accord avec Val McDermid, le twist mérite un 10/10. Bon, j'arrête là avec mes énumérations…

La lecture n'a pas été désagréable, mais j'ai trouvé que c'était lent, trop long à démarrer, et aussi trop répétitif - 190 pages sur les apitoiements alcoolisés d'Anna - avant qu'il y ait du nouveau et de percevoir un frémissement dans l'histoire. Il m'a fallu arriver à la 360ème page (enfin ! car il fait 520 pages) pour que l'histoire devienne intéressante et soit prenante. Je reconnais que ce dernier quart du livre est très bon, je n'aurais jamais imaginé un tel dénouement. Même si cette partie était d'un bon niveau, pour moi, cela ne compense pas la première moitié du livre... Quant au petit comparatif qui est fait avec "La fille du train", j'ai trouvé le roman de Paula Hawkins bien meilleur (un avis qui n'engage que moi), celui-là m'avait captivée.
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Pédopsychiatre qui ne pratique plus, à part pour des conseils qu'elle prodigue sur internet, le Dr Anna Fox vit recluse chez-elle, victime d'un stress post-traumatique avec agoraphobie. Elle suit un traitement, mélange ses médicaments, lorsqu'elle les prend correctement, avec du merlot qu'elle ingurgite à flots, regarde des films en noir et blanc qu'elle connaît par coeur - y est même mentionné le film Rear Window qui inspire le titre du roman -, néglige son hygiène corporelle, tout en s'intéressant à ses voisins de ses fenêtres. Et la voilà témoin d'une agression et bien sûr personne ne la croit. L'attrait du roman est de découvrir progressivement ce qui a bien pu arriver à cette battante pour la plonger dans un tel état d'anxiété... Divertissant.
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Anna Fox, pédopsychiatre, a subi un traumatisme il y a de cela quelques mois, et depuis, est incapable de sortir de chez elle. Au début du roman, nous ne savons pas ce qui est arrivée, à cette femme à qui tout avait réussi dans un passé pas si lointain…mariée à un homme drôle et aimant, maman d'une petite fille, et exerçant un métier passionnant.

Nous découvrons ainsi durant la première moitié du roman la nouvelle vie d'Anna à présent séparée des deux amours de sa vie… qui chaque jour, chaque nuit, répète la même routine… Anna s'évade à travers le visionnage de vieux films américains à suspens, boit des litres de merlot pour s'abrutir et avale ses anti-deprésseurs comme des bonbons.

L'auteur parvient avec justesse à nous retranscrire la nouvelle vie d'Anna, et à nous plonger froidement dans une atmosphère poussiéreuse et dérangeante. Anna est bouffie par l'alcool, portant un peignoir tâché par le vin, et a une hygiène douteuse. Elle conserve tout de même une fenêtre sur le monde, en apportant son aide sur un forum, à des personnes souffrant de la même maladie, en jouant aux échecs sur internet, et en espionnant ses voisins, à travers ses fenêtres, et en leur volant des moments intimes avec son appareil photo.

Tout bascule le jour où depuis sa fenêtre, Anna est témoin du meurtre de sa nouvelle voisine, Jane Russel. Tout le monde, y compris les flics, la prend pour une pauvre folle alcoolique qui soit essaie de se faire remarquer, soit souffre d'hallucinations. Qu'a vraiment vu Anna?

La seconde partie du roman va lever le voile sur plusieurs interrogations, et saura surprendre le lecteur.

Véritable roman à suspens, au rythme lent, et à l'atmosphère singulière ! J'ai bien eu du mal à décrocher jusqu'au dénouement final. Thriller que je vous recommande chaudement 🙂
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Un thriller bien menée mais assez facile, qui rappelle un peu celui de "La fille du train" avec une héroïne alcoolique qui épie ses voisins et voit une agression un soir à sa fenêtre. J'ai assez vite compris qui était le coupable après, il y a un tour de passe passe psychologique assez bien écrit.
Un bon moment de lecture avec une adaptation en film déjà prévue.
Par contre faut que je pense à installer un store à ma fenêtre...
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Anna Fox.
Âge? 39 ans.
Groupe sanguin? Merlot par bouteilles, que dis-je... caisses entières.
Passion? Voyeurisme, espionnage du voisinage!
Et les vieux films policiers en noir et blanc...
Anna est agoraphobe, accro aux médocs. Incapable de sortir de sa phobie alors qu'elle est pédopsychiatre. Un comble!
Témoin indésirable d'un meurtre, est-ce une création de son esprit perturbé ou la réalité? Difficile de se faire entendre quand sa crédibilité est au point zéro!

Impossible lire ce roman sans penser à Fenêtre sur cour d'Alfred Hitchock ou La fille du train de Paula Hawkins.
Le voyeurisme, ou la curiosité malsaine d'observer la vie des autres, est le leitmotiv d'Anna pour rendre ses journées moins ternes. Et cela ne la rend pas sympathique à une personne comme moi dont la première préoccupation lors d'un emménagement est de poser des rideaux pour se préserver du voisinage!
Mais pour Anna, porter son attention sur les autres alors qu'elle est devenue incapable d'aller vers eux, conseiller des étrangers par le biais du net alors qu'elle est infoutue d'aider elle-même, est un moyen de ne pas perdre totalement pied avec la vie.
L'état psychologique d'Anna est très finement analysé.
Et le personnage est rendu malheureusement pathétique par la description de sa maladresse d'alcoolique et son laisser aller, tant au niveau de son hygiène que de la tenue de sa maison.

L'auteur décrit parfaitement les angoisses de l'agoraphobie, l'impuissance à s'accommoder de la vie extérieur et l'enfermement dans une bulle étriquée apportant une sécurité fantasmée.
Il réussit parfaitement à nous faire douter de la santé mentale d'Anna qui se complaît dans les mensonges sur sa consommation d'alcool et de médicaments pour essayer de préserver les dernières bribes de sa dignité alors que personne n'est dupe.
Rapidement, je me suis doutée des racines de son drame ayant ouvert la porte à sa dépression et sa peur du monde extérieur et mon intérêt s'est rapidement essoufflé.

Par contre, les nombreux clins d'oeil et citations de films noirs classiques raviront les cinéphiles. Ces références fictionnelles ajoutent à la confusion entre réalité et délires alcooliques et médicamenteux d'Anna et assument un rapprochement avec l'univers hitchockien.

Mais je me suis noyée dans le merlot et les longueurs répétitives de l'état psychologique d'Anna. L'intrigue peine à susciter une réelle angoisse et le suspens est trop peu présent de par un scénario prévisible. Si l'identité du coupable m'a surprise, cela n'a pas suffit à réchauffer la tiédeur de ma lecture.

Encore une fois, tout comme pour La fille du train, je ne partage pas l'engouement dithyrambique pour ce roman. Il se lit facilement, certes, mais ne révolutionne pas le genre et n'a rien de captivant.
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Ce thriller propose une bonne intrigue de départ qui repose sur les épaules de son personnage principal, Anna, agoraphobe alcoolique, laquelle assiste depuis sa fenêtre à l'assassinat d'une de ses voisines.
Le fait qu'elle soit trop souvent saoule et sous l'emprise de médicaments ne rend pas son discours crédible aux yeux de la Police: Anna souffre probablement d'hallucinations et de nombreux éléments attestent de son incapacité à affronter le réel. En effet, le lecteur ne découvre les origines de l'état de santé d'Anna qu'au fur et à mesure de l'enquête et il lui est impossible de comprendre les tenants et les aboutissants de cette histoire avant le twist final; que personnellement, j'ai trouvé limite improbable.
Bref, un roman qui se lit bien grâce à l'écriture très cinématographique de l'auteur, mais qui ne restera pas dans les annales du genre.
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Les premiers mots qui me viennent pour parler de ce livre, c'est intrigant mais long, trop long même. L'auteur a voulu rajouter du suspense au suspense, puisque l'héroïne de ce livre, souffre d'agoraphobie, suite à un traumatisme qui ne nous sera dévoiler que très tardivement dans le livre.
Anna ne peut donc plus sortir de chez elle, elle est suivie par un médecin qui vient la voir toutes les semaines, elle se fait livrer ses courses et c'est son locataire qui lui sort ses poubelles, que fait-elle donc de ses journées ? Et bien, elle joue aux échecs sur internet, elle discute sur des forums, elle épie ses voisins et elle boit de façon excessive. le jour où, elle est témoin d'un meurtre dans la maison de ses voisins, elle appelle la police, mais bien entendu, la police ne veut pas la croire, n'est-elle pas une dépressive alcoolique ? Elle essaye d'en parler autour d'elle, mais personne ne prête attention à ses propos, la faisant même douter d'elle-même. Dans ce thriller psychologique, il va bien évidemment y avoir une issue à cette histoire, on va également finir par savoir ce qui lui est arrivé, mais patience, il faudra tourner plusieurs pages avant.
J'aime les livres qui nous tiennent en haleine, mais je n'ai pas été assez sensible à l'intrigue de ce livre pour être impatiente d'en connaître la fin.
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