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3,72

sur 1013 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Installez-vous sur votre fauteuil ou canapé préféré , ce roman très cinématographique , est à déguster en noir et blanc ...
Anna Fox était une pédopsychiatre appréciée , mais depuis près d'un an , c'est devant son clavier qu'elle donne des consultations. Agoraphobe , elle ne peut plus mettre un pied dehors .
Mais si elle ne peut plus aller dans le monde, c'est le monde qui viendra à elle grâce à internet , (livraisons à domicile, parties d'échec ) . Pour se distraire , elle peut également compter sur les coups de fil de son ex mari et sa fille , dont elle est séparée, ainsi que sur l'espionnage aigu de ses voisins .
Et comme James Stewart dans "Fenêtre sur cour", elle sera témoin d'un meurtre dans la maison d'en face ; mais, tout comme Emily Blunt dans "La fille du train" , elle n'est pas un témoin très fiable...
Entre trois comprimés pour dormir, puis deux pour s'éclaircir les idées , elle peut compter sur un verre de Merlot , à moins que ce soit la bouteille ...
Affabulation, ou réalité , meurtre ou pas meurtre ?
Et bien , vous le saurez au bout d'un lent, très lent suspens... Il vous faudra attendre les pages 340 pour connaître (le) pourquoi ( du comment) , cette femme si intelligente et diplômée a pu se retrouver prisonnière de ses 350m2...
Le décor est planté, tel un plateau de Cluedo (verrière, bureau, bibliothèque...) , on imagine la caméra faire de longs travelling dans cette demeure bourgeoise du quartier de Harlem... On imagine une actrice en peignoir imbibé de taches de vin , jouant ce rôle aux multiples facettes . On imagine la bande-son , ponctuée d'extraits de films en noir et blanc , de vieux classiques du grand Hitch...
C'est un roman séduisant qui ravira les cinéphiles , un peu moins les lecteurs qui aiment l'action et la peur au ventre, même si la fin est surprenante . J 'ai conscience que les "emprunts" et" influences diverses", tiédiront l'affection pour cette œuvre, les lecteurs pourront préférer les originaux . C'est mon cas: la Fille du train m'avait davantage bluffée.
Mais il y a dans ce premier roman, une atmosphère qui vaut la peine d'être "lue" ...
Traduit déjà en 38 langues , il est en cours d'adaptation cinématographique . et j'ai déjà hâte de le voir , même si je ne sais pas qui jouera Anna Fox : "une femme bouffie par l'alcool, séparée de sa famille. (...) Un monstre de foire pour les voisins. Une cinglée pour les flics. Un cas à part pour son psychiatre. Une source de pitié pour sa kiné. Une recluse. Certainement pas une héroïne, ni un limier."
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Anna Fox, pédopsychiatre en arrêt de travail depuis un long moment, est agoraphobe. Voir des personnes chez elle comme une kiné ou son locataire ou ses voisins d'en face, cela passe, mais sortir de chez elle à l'air libre lui provoque des crises de panique.
Elle nous apprend aussi qu'elle est séparée de son mari et ne voit pas fillette mais en même temps elle leur parle de temps à autre et même souvent.
Elle effectue des consultations pour agoraphobes en ligne : cela apporte un certain divertissement et surtout une dose de surréalisme ( le malade parle au malade : pourquoi pas?)
Tout cela bien accompagné d'un cocktail de médicaments délivré par un collègue psychiatre qui lui recommande de ne pas boire d'alcool. Petit souci, Anna boit de grandes quantités de merlot et se réveille avec la gueule de bois et quelques effets secondaires.
Elle est passionnée de vieux films: policiers ou thrillers et elle en connaît un bout sur la question.
Autre occupation, elle observe ses voisins et voit un jour sa voisine se faire planter un couteau dans la poitrine. Personne ne la croit mais l'inspecteur de police témoigne beaucoup de compassion et de respect envers Anna. Petit à petit et c'est très bien ficelé, on apprend les évènements de sa vie passée qui l'ont amenée là où elle est..on comprend la frontière entre le réel et l'imaginaire. Cela apparaît même très tôt dans le livre.
A la fin, l'énigme du meurtre est résolue.
La façon qu'a A.J.Finn de présenter Anna en distillant petit à petit les détails de sa vie m'ont fait éprouver une empathie immédiate pour elle.
Un bon thriller avec quelques longueurs vers le milieu, j'aurais voulu qu'il y ait plus d'action, qu'on ne tourne pas autour du pot pour nous révéler ce qui s'était tramé dans la maison d'en face.
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Pour un premier roman, il est plutôt réussi !

Anna Fox , la narratrice, pedo-psychiatre, est confinée chez elle, depuis dix mois , car un traumatisme l'a rendue agoraphobe. Et Anna, entre deux visionnages de films en noir et blanc, boit ( j'exagère à peine) des litres et des litres de merlot. Avec la panoplie de cachets qu'elle prend, anti-dépresseurs, beta-bloquants et tutti quanti, cela ne fait pas bon ménage, on s'en doute!

Aussi, quand elle annonce à la police qu'elle a vu une femme se faire tuer chez les voisins d'en face ( oui, elle est fan , entre autres, de " Fenêtre sur cour" et espionne ses voisins avec le zoom de son appareil photo) ne la croit-on pas du tout. Pas très fiable, n'est-ce pas?

Le déroulement de l'intrigue est efficace, distillant ( très lentement , quand même ) quelques indices qui nous mènent à un final assez surprenant.

Cependant, le rythme s'essouffle au cours du roman, je trouve, et on se lasse un peu de toutes ces références cinématographiques qui entrecoupent les événements ou dont ceux-ci s'inspirent. Par contre, j'ai été très intéressée par la pathologie d'Anna, et ce qui l'a provoquée. Et l'empathie est immédiate avec les angoisses du personnage, qui essaie de les noyer non seulement dans l'alcool mais aussi au travers de l'auto-dérision dont elle fait preuve.

Bref, une lecture prenante, sans être renversante... A tenter...
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Anna Fox, jeune médecin cloitrée chez elle car atteinte d'agoraphobie est pour le moins intrigante. Non seulement, elle est prise de panique rien qu'à l'idée de sortir mais en plus elle « espionne » ses voisins tout comme dans le film « fenêtre sur cour » d'A. Hitchcock. Anna Fox est d'ailleurs une grande fan des films en noir et blanc. Pour pallier à ses angoisses et sa difficulté de vivre, Anna boit beaucoup malgré les médicaments qu'elle doit prendre pour ses problèmes d'agoraphobie. de fait lorsqu'elle voit chez un de ses voisins un meurtre, la police, tout comme nous lecteurs, sommes pris de doute. Qu'a-t-elle réellement vu ?
C'est un roman qui ne se lâche pas facilement. Si je ne suis pas devenue agoraphobe, je n'ai cependant pas eu envie de sortir mais c'était pour poursuivre ma lecture et comprendre ce qui s'était véritablement passé chez les voisins les Russell.
Ce thriller psychologique se dévore plus qu'il ne se déguste, on ne prête pas trop attention au style, l'intrigue est telle, qu'on ne s'attarde pas sur les phrases, on lit, on lit et on se dépêche pour satisfaire notre curiosité. Il n'y a aucun temps mort et le plaisir reste intact jusqu'à la dernière page.
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Voilà près d'un an qu'Anna vit seule avec son chat, recluse chez elle. Suite à un traumatisme, elle traîne son agoraphobie en peignoir et jogging entre les murs de sa grande maison de Harlem. Elle ne se lave guère, et n'ouvre jamais ses fenêtres.
Pour se sentir moins mal, elle ingurgite des psychotropes, un peu n'importe comment, et boit du merlot à gogo. De quoi rouler sous la table à chaque page - tournez manège.
Anna fait plein d'autres trucs : sur Internet, elle joue aux échecs et en tant qu'ancienne thérapeute, donne des conseils à d'autres agoraphobes.
Elle a aussi ses petits rendez-vous vespéraux avec des proches, et elle reçoit une fois par semaine la visite d'une kiné et d'un psy.
Anna 'sort' de chez elle par deux moyens : en espionnant les voisins avec son Nikon, et en regardant des vieux films en noir & blanc dont elle connaît chaque réplique par coeur.
Tout cela se brouille un peu dans son esprit, évidemment.

On ne peut que penser à Hitchcock à la lecture, puisque l'auteur ne cesse de s'y référer.
L'intrigue est parsemée de dialogues des films que (re)voit Anna, et ces échos avec son quotidien l'éclairent dans ses recherches lorsque la réalité lui échappe, et donnent du même coup des indices au lecteur.
Le livre est habile et possède le même charme qu'un vieux film (façon Hitchcock, Clouzot) ou un vieux polar (Boileau-Narcejac, William Irish) : agréable à suivre, parfois lent sans être ennuyeux, poussiéreux et étouffant, pas vraiment crédible, plein de surprises - en partie prévisibles, mais qu'importe…

Une adaptation cinématographique est prévue. J'ai plutôt envie de (re)voir tous les vieux films cités par Anna.
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Quel meilleur moyen pour échapper à sa propre vie que de se réfugier dans celle des autres ?
C'est ce que ne manque pas de faire Anna. Derrière ses fenêtres, elle observe, elle passe des heures à regarder ses voisins pour tenter de pénétrer leur intimité.

Souffrant depuis plusieurs mois d'agoraphobie, Anna est incapable de sortir de chez elle et passe ses journées recluse entre des antidépresseurs et quelques verres d'alcool.
Son mari l'a quittée, emmenant leur fille avec lui, autant pour protéger la petite d'une mère défaillante que pour permettre à sa femme de remettre de l'ordre dans sa vie. Isolée, Anna trompe son ennui en surfant sur un forum de discussion sur l'agoraphobie où, en tant que psychologue, elle distille conseils et encouragement à ceux qui souffrent du même mal qu'elle.
Pour se distraire, elle passe son temps à visionner de vieux films américains en noir et blanc, avec une prédilection pour ceux d'Alfred Hitchcock, le maître du suspense.
Lorsqu'elle voit un crime se commettre sous ses yeux dans l'appartement d'en face, elle n'a de cesse de connaître le fin mot de cette sombre histoire.

Ce roman a souvent été comparé à « La fille du train » de Paula Hawkins, il y a certes quelques vagues similitudes, mais j'ai trouvé le texte d'A.J. Finn beaucoup plus abouti. L'intrigue m'a tenue en haleine jusqu'au point final.
Le personnage principal, en proie à ses névroses est particulièrement attachant.
Cet huis clos angoissant donne toute la mesure de la détresse de l'héroïne face à l'enfermement qui fait de sa vie un abîme de solitude et de peur.
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Voici très certainement l'un des polars et l'un des auteurs qui feront le plus l'évènement parmi ceux qui seront présentés à partir de vendredi à cette nouvelle édition de quais du polar.

Champion des ventes toutes catégories confondues dès sa sortie aux États-Unis et en Grande-Bretagne, salué par une presse presque toujours unanime, une femme à la fenêtre est un redoutable thriller écrit par un certain A. J. Finn- pseudo d'un certain Daniel Mallory éditeur new yorkais de 38 ans- paru aux éditions Presses de la Cité début février 2018.
Oppressant, ce huis clos new-yorkais assume pleinement son influence majeure : Alfred Hitchcock fait partie des sources d'inspiration de l'auteur et cela se ressent complètement au cours de la lecture.

On pense souvent à Fenêtre sur cour avec le même climat de paranoïa et de voyeurisme mélangé. Dans le film, un homme cloué sur un fauteuil espionne ses voisins par la fenêtre de sa maison, alors que dans le roman de Finn , une femme vit seule cloîtrée chez elle et passe une grande partie de son temps à espionner la vie de ses voisins. Jusqu'au jour où elle aperçoit une voisine qui lui a rendu visite se faire poignarder.

Elle appelle la police mais problème la femme qu'elle pense avoir identifié n'a jamais habité dans cette maison, aucun corps n'a été retrouvé et tout ce qu'elle raconte ressemble de plus en plus à des hallucinations. Comme elle prend médicaments et alcool, personne ne la croit et elle même doute. Alors a t elle rêvé ou pas ?

Dans la lignée des récents best seller anglo-saxons de ces dernières années ( Les apparences, la fille du train) le livre tient le fil du suspense psychologique avec une efficacité narrative évidente, et quelques passages obligés du genre.

Bien que l'auteur n'ait pas renouvelé le genre, l'auteur maitrise parfaitement son sujet : les chapitres sont construits de façon à ce que le lecteur ait toujours envie d'aller plus loin et Finn a particulièrement soigne son personnage principale, avec cette héroïne au coeur d'une descente aux enfers et qui ne sait pas si les situations qu'elle observe sont réels ou pas.
Finn campe joliment l'ambiance de son huis clos avec une sensation d'enfermement bien rendue et une belle fluidité narrative d'ensemble.
Malgré une mise en place plutôt lente, mais qui montre bien le coté répétitif de la routine d'Anna, l'intrigue nous réserve son lot de rebondissement et de péripéties en tous genre.

Alors, certes les habitués à ce genre d'intrigue pourront comme moi deviner, avant qu'elles ne soient révélées la teneur de certains twist, ( surtout celui qui arrive à une centaine de pages de la fin) mais l'ensemble est d'une efficacité redoutable et devrait d'ailleurs être prochainement adapté à l'écran puisque la Fox est déjà en train de l'adapter pour le cinéma. avec Joe Wright (Les Heures sombres) aux commandes !
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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N° 1 des ventes aux États-Unis et au Royaume-Uni depuis sa parution, avant de créer l’événement lors de la Foire de Francfort où ses droits se sont vendus dans plus de 38 pays en un temps record, avec son premier livre, A.J. Finn entre par la grande porte dans le monde du thriller. La Fox est déjà en train de l'adapter pour le cinéma.

Anna existe derrière les portes et les fenêtres fermées de sa maison, les couleurs qui peuplent ses journées sont sombres et mornes. Elle est à la fois recluse à l'intérieur et l'extérieur, puisque Anna souffre d'agoraphobie, ce qui la maintient enfermée comme prisonnière de sa propre maison et de son propre esprit.

Ses seules interactions avec le monde extérieur sont les visites hebdomadaires à domicile de son psychiatre, son physiothérapeute et son locataire au sous-sol, David. Anna est séparée de son mari, Ed, et de leur jeune fille, Olivia, ce qui entraîne une existence solitaire et suffocante. Les appels téléphoniques quotidiens ne semblent tout simplement pas remplir le vide.

Sa rare source de plaisir, vient de la surveillance de ses voisins à travers l'objectif de son appareil photo... Une manière d'aller vers le monde extérieur, de le faire venir à elle...

C'est un thriller psychologique qui se lit bien, assez lent sur une grande partie, mais dont les diverses interrogations accrochent le lecteur.

La claustrophobie de l'emprisonnement traumatique est palpable, l'amour de l'écrivain pour les films classiques ajoute à l'atmosphère tendue où les références et les dialogues brouillent la réalité avec une présence "hitchcockienne" quasi-constante.

Même si le livre donne la sensation d'avoir beaucoup emprunté à d'autres thrillers ainsi qu'à quelques-uns des vieux films qu'Anna regarde, on est pris dans le suspense et on veut découvrir le fin mot de cette intrigue.

Pour autant, celle-ci est un peu longue à se mettre en place. On a tendance parfois à s'embrouiller entre les différents états psychotiques d'Anna, sa paranoïa palpable et intense.

L'auteur, A.J Finn, a réussi à m'entraîner dans le monde d'Anna, ressentant sa terreur et vivant ses pensées, mais certaines d'entre elles sont devenues répétitives au point d'être lassantes...

Malgré quelques incohérences, notamment avec la quantité de pilules et de merlot qu'Anna consomme, elle devrait être écroulée... Cela ne gâche pas trop la lecture. En effet, le personnage d'Anna est vraiment intéressant, l'auteur prend le temps de le construire et devient plus attachant que sa propre histoire trop, convenue, et prévisible...

L'auteur distille les indices avec parcimonie pour accrocher son lecteur. Un bon scénario, avec des rebondissements prévisibles, mais qui se lit bien. Avec un final que l'on n'imagine pas. On referme le livre avec un sentiment de soulagement de quitter cette maison où on se retrouve enfermé au même titre qu'Anna.

Une centaine de pages en moins aurait permis d'élaguer les passages trop longs, pour autant l’intrigue est fluide et se laisse lire malgré les points négatifs, on ne s'ennuie pas... L'écriture a une plume simple, directe avec un style simple mais assez visuel, maîtrisé. On sent que l'auteur maîtrise les codes de l'écriture, vu qu'il a travaillé dans une maison d'édition, mais il n'a pas non un style qui se démarque et sans être le plus travaillé, il fait son job pour raconter son histoire.


Lien : https://julitlesmots.com/201..
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Pédopsychiatre de renom, Anna a cessé d'exercer depuis un an suite à un événement dramatique qui a ravagé son existence. Depuis, cette dernière vit comme un zombie. Retranchée derrière ses fenêtres, elle passe la plupart de son temps dans l'obscurité, épiant ses voisins à l'aide de ses jumelles. Devenue agoraphobe, il lui est impossible de quitter sa demeure et n'a d'échanges avec l'extérieur que par le biais des réseaux sociaux et d'un forum d'aide aux personnes souffrant des mêmes troubles qu'elle auxquels elle dispense des conseils de survie. Malgré les visites hebdomadaires de son psychiatre et de sa kinésithérapeute, cette dernière se trouve dans une situation d'isolement extrême. Alors, pour pimenter un peu sa vie, elle joue les espionnes. Un jeu dangereux qui va finir par se retourner contre elle. Certaine d'avoir assisté à l'assassinat d'une de ses nouvelles voisines, Anna affolée appelle le 911. Mais qui croirait cette femme à l'esprit perturbé et embrumé par l'abus de Merlot et de médicaments ? Certainement pas la police, d'autant plus que ses voisins nient farouchement leur participation à un meurtre dont il ne reste nulle trace suspecte à leur domicile.
Anna a-t-elle réellement assisté à cet assassinat ou bien a-t-elle tout imaginé ?

Si vous avez aimé "La fille du train" et "La fille d'avant", vous allez certainement apprécier la lecture de "La femme à la fenêtre".
Prenez une recette qui a déjà fait ses preuves : une femme isolée et fragilisée psychologiquement qui abuse de l'alcool ou des neuroleptiques et qui se retrouve la proie d'un dangereux manipulateur pervers contre lequel elle doit lutter, vous aurez alors une idée du type d'intrigue dont il est question dans cet inquiétant thriller.
Petit bonus, les cinéphiles apprécieront les nombreux clins d'oeil au 7ème art, notamment aux classiques du suspense en noir et blanc.
Si ce thriller psychologique n'a rien de vraiment novateur, il m'a cependant tenue en haleine jusqu'à la dernière ligne et fait passer un savoureux moment de lecture. Alors, si vous aussi vous aimez ce genre d'intrigue à la sauce hitchcockienne, ne boudez pas votre plaisir !
Lien : https://leslecturesdisabello..
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Anna est agoraphobe suite à un choc post-traumatique dont on devine rapidement l'origine.
Cloitrée chez elle, elle observe ses voisins et croit voir un meurtre chez l'un deux. Mais bourrée d'anxiolytiques, d'antidépresseurs et d'alcool, a t'elle été en proie à des hallucinations ?
Voici la trame de ce roman qui mêle psychologie, tension et suspense.
C'est un page-turner avec un style simple et qui se lit très rapidement malgré quelques passages un peu longuets.
Un polar vraiment très correct quand on sait que c'est le premier roman de l'auteur.
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