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sur 1028 notes
Mettez vous trente secondes à la place d' Anna Fox . Elle vit dans une grande maison de ce quartier de Harlem , New York . Elle est séparée d'Ed , son mari, et de sa fille , Olivia , à qui elle parle tous les jours .Suite à des problèmes de santé psychologiques elle a quitté son travail de pédopsychiatre . Depuis elle a une peur extrême de sortir de chez elle .Que feriez vous à sa place pour occuper vos longues journées ? Jouer aux échecs avec votre ordinateur ? Chatter sur des sites internet pour échanger avec des personnes virtuelles à défaut qu'elles soient en chair et en os ? Passer vos soirées à regarder des classiques du cinéma , surtout des films de suspense ? Anna aime aussi espionner ses voisins à l'aide de son téléobjectif. Justement elle a des nouveaux voisins , les Russel . Elle fait justement la connaissance d'Ethan Russel un charmant adolescent de 16 ans , qui est venu la voir et avec sa mère , Jane , avec qui elle a eu l'occasion de boire quelques verres et d'échanger sur leurs vies respectives. Alors quand un soir , elle aperçoit de sa fenêtre , sa voisine , Jane , se faire poignarder , sa vie bascule dans l'horreur absolue.
Mais les mélanges de plus en fréquent de vin et de médicaments qu'elle absorbe , lui permette t elle encore de conserver un brin de lucidité où ce qu'elle a vu n'est il pas plutôt qu' une part de son 'imagination ?

L'auteur construit ce récit comme un Lego , où chaque pièce apporte une dose supplémentaire de tension à ce quasi huit clos. Un thriller original où chaque jour qui passe dévoile un peu plus sur la personnalité d'Anna et sur la cause de ses traumas psychologiques ; une femme qui passe plus de temps dans le monde virtuel du Web ou romancé des thrillers à succès d'Hitchcock que dans le monde réel où il faut s'habiller, se laver , faire le ménage et manger . La fuite dans l'imaginaire et dans les souvenirs est tellement plus réjouissant qu'une vie peuplé d'ennui , de tâches ingrates et de désespoir..
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Huis clos qui m'a complètement happé. Pas un thriller haletant, mais une montée en puissance et surtout, un personnage de femme perdue, alcoolique, agoraphobe qui m'a émue et j'étais à sa place. Je ne veux pas dévoiler l'intrigue. Sachez que c'est un jeu continuel entre mythomane ou pas, voit elle la réalité ou pas. Même si la fin se devine, j'ai été prise par le personnage qui se raconte à la première personne, donc une identification facile. Et puis il y les films en noir et blanc qu'elle regarde en boucle et que je connais bien, l'atmosphère de la maison, cette lourdeur du huis clos, se sentir observé, se sentir démuni, et ne pas croire en soi. Tout cela a fait que je l'ai dévoré.
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Anna est agoraphobe, gavée de médicaments et de vin. Munie de son appareil photo, elle observe ("espionne" pour être honnête) ses voisins dans leur quotidien.
Arrive dans le quartier une nouvelle famille pour laquelle elle va se prendre de curiosité et là le drame : elle voit la mère de famille se faire poignarder, mais à l'arrivée de la police : pas de cadavre.
Son cocktail médicaments/alcool joue en sa défaveur : qui pour croire une droguée alcoolique? A t-elle tout imaginé ou a t-elle vraiment été témoin d'un meurtre?
L'idée de départ m'avait emballée mais finalement j'ai eu l'impression de relire "La fille du train". le twist final est un peu faible… Sans dire que je me suis ennuyée, je n'ai pas trouvé le livre fantastique, ça se lit et ça s'oublie.

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Si comme l'héroïne de ce roman vous aimez les films d'Alfred Hitchcock, alors vous allez adorer cette histoire.

Anna, 35 ans, vit seule dans une grande maison à Harlem. Elle est séparée de son mari et de sa petite fille Olivia. On comprend très vite qu'Anna souffre d'une forme aiguë d'agoraphobie qui l'a contrainte à quitter son travail de pédopsychiatre et à vivre recluse chez elle.

Anna passe ses journées et ses nuits à visionner de vieux films policiers en noir et blanc (sa passion depuis des années, elle en possède d'ailleurs une très grande collection de dvd).

Elle trompe son ennui en espionnant aussi tous ses voisins qu'elle observe à travers l'objectif de son appareil photo. Elle a alors l'impression d'être toujours un peu dans la vraie vie, elle qui n'a pu mettre un pied dehors depuis 10 mois.

Ses angoisses la poussent à consommer une grande quantité de merlot qu'elle n'hésite pas à mélanger avec ses médicaments. le mélange est bien souvent détonnant et elle ne sait plus parfois où est la réalité.

Pourtant quand elle voit une de ses nouvelles voisines, Jane Russell, poignardée en pleine poitrine chez elle et appelant à l'aide derrière une fenêtre de son salon, Anna n'hésite pas : elle prévient la police, se fait violence pour sortir de chez pour aller lui porter secours.

A l'arrivée des secours, Anna a perdu connaissance devant la maison des Russell. Ceux-ci affirmeront à la police qu'il n'y a eu aucune agression, encore moins un meurtre, qu'Anna n'est qu'une pauvre folle.

Et je n'en dirai pas plus, si ce n'est qu'on suit ensuite le combat d'Anna pour que la vérité éclate sans plus pouvoir lâcher le livre avant de connaître la fin.

Ce roman, avec tous ses rebondissements, est absolument génial !!!

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Alors bien sûr, je vais pas réinventer la roue, ni l'eau tiède, en te disant que forcément, le titre de ce roman va te faire penser à un type qui disait que « demander à un homme qui raconte des histoires de tenir compte de la vraisemblance me paraît aussi ridicule que de demander à un peintre figuratif de représenter les choses avec exactitude »…
Dans « Hantise », du type dont il est question, Paula finit par douter de son intégrité mentale, et ça n'a rien à voir avec le fait que sa tante a été étranglée dans la maison où elle vit. Dans « Rebecca », la vieille maison est hantée par Madame Winter, si je me souviens bien, et ça crée une ambiance de merde. Dans « La maison du Docteur Edwardes », le dirlo est amnésique, et là aussi, ça fabrique une drôle d'ambiance, d'autant qu'il est soupçonné d'avoir tué l'autre dirlo. Dans « Sueurs froides », Kim Nowak (dont je suis secrètement amoureux depuis que j'ai 5 ans et l'imagination trop fertile) est juste magnifique dans son rôle de femme fatale à James Stewart, et enfin dans « L'ombre d'un doute », un type est suspecté d'être un tueur de veuves…
Pourquoi je te raconte tout ça ?
Parce qu'Anna, le personnage principal de cette histoire, est fan des films du Monsieur dont je t'ai causé. Évidemment que tu l'as reconnu, je te prends pas pour une truffe…
Qu'est-ce que ça vient faire dans l'histoire ?
Ben je vais pas te le dire, d'autres s'en sont sûrement chargé. Tu sais, les mêmes qui croient indispensable de te raconter le bouquin, juste par qu'ils sont « blogueurs » et qu'ils ont reçu un service de presse. Et tu sais ce que je pense des services de presse, sauf de temps en temps.
Voilà, ça c'est fait. Je viens de me faire des nouveaux amis.
Anna, donc, c'est la déprimée qui guette ce qui se passe dans son quartier. Tu la connais, t'as la même à côté de chez toi. T'as pas fait gaffe ? Si tu deviens attentif, tu vas la reconnaître. Mais sois vraiment attentif, parce que parfois, elle se déguise en mec. Tu croyais quoi ? Que seules les filles avaient cette capacité à devenir des espionneuses de quartier ? Et non, perdu…
Alors bien sûr, si tu regardes la quatrième de couverture, tu vas te rendre compte que pour ce bouquin, à nouveau, le monde entier de l'univers connu est carrément dithyrambique. Ça en devient presque fatiguant. À chaque fois qu'un Américain sort un bouquin, c'est le nouveau Stephen King, ou le nouveau Pulitzer, et il a gagné les dix mille dollars…
Ben oui, dix mille dollars c'est le montant du chèque du Pulitzer.
Ah oui, les sujets traités dans le roman.
L'alcoolisme. Tu vas me dire « encore ? ». Ben oui. Comme le dit Orelsan, « Si tu dis que t'as pas de problème avec l'alcool, ça veut dire que t'en as un », et les femmes dépressives ont toutes un problème avec l'alcool. Enfin, dans l'imaginaire populaire. Dans la vraie vie de la réalité, je suis pas sûr. Et l'alcool, dans ce roman, c'est omniprésent. le Merlo est omniprésent. On va dire qu'elle a bon goût, et que c'est mieux que la Villageoise, même si ceux qui se tartinent à la Villageoise préféreraient sans aucun doute un Haut-Médoc de 1973…
La suite de la chronique :
Lien : http://leslivresdelie.org/la..
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Un thriller haletant, de la première à la dernière page. Anna, psychologue et agoraphobe vit recluse dans sa maison depuis un an. L'arrivée de nouveaux voisins va cependant venir perturber son quotidien. Pour vivre heureux vivons cachés ?
Un livre rythmé, plein de rebondissements, un bon moment en somme :)
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Anna Fox passe sa vie à la fenêtre, espionnant ses voisins, un verre de merlot à la main. Elle vit seule depuis que son mari et sa fille de neuf ans sont partis. Profondément déprimée suite à un accident, elle est incapable de sortir de chez elle. Un soir, elle assiste au meurtre de sa voisine, Jane Russell, dans la maison d'en face, de l'autre côté de la rue. Mais quand elle prévient les autorités, on lui apprend que Jane n'est pas morte et qu'elle n'a jamais été attaquée. de plus, la femme qu'on lui présente comme étant Jane n'est pas celle qui était venue se présenter quelques jours plus tôt…
La Femme à la fenêtre est un habile thriller, truffé de références aux films noirs hollywoodiens tels que Fenêtre sur cour bien sur mais aussi Rebecca, Laura ou L'inconnu du Nord-Express. Si la fin se révèle décevante et si une partie du mystère est cousue de fil blanc, la lecture du roman est plaisante grâce à la personnalité de l'héroïne en prise avec un handicap qui sert à faire avancer le récit et à pimenter l'intrigue. Un premier roman réussi.
Lien : http://puchkinalit.tumblr.com/
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Chronique complète sur le blog : https://aurelietoutsimplement.com/2018/03/25/chronique-lecture-la-femme-a-la-fenetre/

Ce livre est un peu lent à démarrer mais dès que c'est parti c'est un excellent page-turner. Un thriller psychologique qui m'a fait douter, réfléchir et je n'ai pas pu trouver l'intrigue finale. Une histoire classique mais qui fonctionne et un texte qui a été très addictif. Une fois commencé, vous n'arriverez plus à vous arrêter.
Lien : https://aurelietoutsimplemen..
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Un très bon thriller psychologique qui nous rend addictif à la lecture.
Anna a t -elle réellement vu un meurtre dans la maison en face?
Elle boit trop, mais du coup, est-ce que ses sens sont perturbés à ce point là?
Un suspens ébouriffant et un final explosif.
Personnellement, je n'ai pas vu le coup venir et c'est d 'autant plus appréciable de ne pas deviner.
Un livre à recommander et à lire absolument.
Je le note 5/5
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Très belle histoire tout ce déroule dans une maison c'est pleins d'intrigues on comprend les difficultés de cette femme au fur et à mesure que les pages avancent on découvre un peut plus tard pourquoi. Une enquête mené par cette femme qui à vue un meurtre sous ça fenêtre.
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