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3,53

sur 407 notes
Quelle déception en fermant cette BD italienne.
Des dialogues convenus, le sempiternelle triangle amoureux, les doutes et séparations.
Des clichés et des personnages dont je n'ai ressenti aucune empathie, quand aux couleurs mama Mia.
Un roman graphique que je n'ai pas apprécié du tout.

Critique un peu sévère me direz-vous, mais c'est mon avis.
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Je suis un grand amateur de roman graphique et d'histoires d'amour, pourtant j'ai l'impression d'être passé à côté de cette histoire. Et je pense, après réflexion, que c'est vraiment un souci que j'ai avec l'histoire qui nous est racontée.

Le titre, la couverture (j'ai l'ancienne édition) et la promesse narrative induite par le résumé m'avaient conduit à y voir une histoire d'amour qui se dessinerait dans la distance. Pourtant, je me suis vite retrouvé interpelé par l'absence de structure du récit, ou en tout cas ce qui s'y apparente. Bien que l'histoire se conduise autour de deux personnages et leurs relations au cours du temps, c'est assez vite difficile de suivre niveau du ton. Les personnages que nous suivrons évoluent dans le temps, sur plusieurs années. Cette temporalité va amener à des séparations et des retrouvailles. Sauf que si le propos est alléchant, je n'ai jamais compris réellement l'intérêt de l'histoire en tant que telle : est-ce un propos sur le temps qui passe ? Sur les erreurs que l'on a pu faire dans sa vie et qu'on regrette ensuite ? Une considération sur la difficulté de l'amour ? Mais alors pourquoi un tel titre, explicité dans la BD au milieu de l'histoire mais qui ne correspond qu'à une seule situation assez vite balayée ?

C'est là que je ne comprends pas où le récit nous emmène. J'aurais acceptée une fin présentant une histoire d'amour impossible proche mais acceptée dans la distance, mais cette fin en deux teintes est très étrange vis-à-vis de la narration. Au sortir de cette BD et après réflexion, je ne vois vraiment pas où l'auteur voulait nous amener. J'ai l'impression que l'histoire charge Lucia, qui met fin à sa relation avec Piero, devient mère célibataire suite à un mauvais choix et finit par avoir une vie qui ne lui plait pas. Elle est responsable ? La BD semble suggérer le contraire. Mais alors que rapport avec Piero qui semble avoir une vie plus épanoui ? Je ne comprends pas du tout ce que je dois comprendre et cette incompréhension est frustrante.
Le dessin est sympathique sur les couleurs, mais j'ai personnellement eu du mal à différencier Nicolas et Piero au début de la BD, jusqu'à noter la différence des nez qui m'a servi plus ou moins de repère dans les premières pages. le reste devient plus lisible ensuite et j'ai suivi sans aucun souci. Mais le dessin n'a pas suffit à me convaincre de l'histoire qui reste trop faible à mes yeux. Je pense qu'il me manque une clé de lecture ou alors, comme j'en ai l'impression, je suis passé à côté de l'histoire que l'auteur veut transmettre. Je ne sais pas quoi en penser mais j'en retiens que la relecture ne m'intéresse pas du tout. Globalement, je déconseille.
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une BD.
Une histoire de vie, 3 amis, 2 garçons et une fille, en Italie puis au fils de la vie.
Une histoire sur l'amour, l'amitié, les choix, le déracinement.
Les couleurs sont différentes selon les lieux, les ambiances, les températures. C'est très bien rendu.
Une jolie lecture, douce.
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Pris au hasard à la bibliothèque, je ne regrette absolument pas cet emprunt.
Très joli roman graphique, avec de beaux dessins et une justesse dans le récit. Belle histoire d'amour au fil des temps et de différents lieux de la planète, on les envie, on s'identifie et on s'évade un peu avec eux.
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Oublie-t-on jamais son premier amour ? Voilà qui pourrait être le thème de ce roman graphique de Manuele Fior, récipiendaire du Fauve d'or 2011, qui laisse mélancoliques du temps qui passe et des occasions manquées. À part pour ce qui est de la fin, je ne peux pas dire que j'ai été vraiment touchée par cette histoire somme toute assez mince, tout au plus esquissée. Bien que j'aie trouvé intéressante l'idée de faire varier les couleurs selon les lieux et les époques, je n'ai pas particulièrement aimé le dessin des personnages, leurs expressions faciales, ni leur coloration, la plupart du temps jaune citron ou vert lime. le descriptif m'avait beaucoup intéressée; peut-être suis-je passée à côté de quelque chose.
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C'est l'histoire de Lucia et Piero, entre Italie, Norvège et Égypte. Depuis leur rencontre à l'adolescence jusqu'à leurs retrouvailles à la quarantaine.

De belles couleurs, comme peintes à l'aquarelle, pour cette band dessinée retraçant l'histoire classique du premier amour.
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L'amitié de Piero et Nicola est mise à mal par l'arrivée de Lucia, une nouvelle et très jolie voisine. Piero et Lucia vont s'aimer, puis se perdre et se retrouver, à travers le monde, à travers les années…
Un roman graphique d'atmosphère au style feutré mais aux couleurs très suggestives, qui rendent parfaitement les ambiances des quatre coins du monde où sont envoyés les deux amants.
L'histoire par contre m'a moins emballé. C'est un roman d'amour manqué, de choix qu'on a pas su faire, de déception.
Pas très drôle donc, et pas assez approfondi à mon goût; finalement j'ai été peu touché par cette histoire et je suis resté sur ma faim.
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Une belle BD qui aborde la complexité des histoires d'amour, la complexité de la vie d'aujourd'hui (moins stable qu'elle ne l'était pour nos parents et grands-parents), la complexité de la vie et de ses phases.

Le dessin est plutôt abstrait mais les couleurs sont magnifiques et l'émotion au rendez-vous. Étant dans cette tranche de vie, il est facile de se projeter soi-même dans cette histoire ce qui lui apporte une force particulière. J'ai beaucoup aimé la construction de l'histoire également, on passe à des époques et des lieux différents mais sans jamais perdre le fil de l'histoire. Une jolie découverte.
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Une couverture aux lumières aveuglantes attire irrémédiablement le regard. Une aquarelle aux contours imprécis étale ses aplats de verts sur fond jaune. Ce petit format souple à rabats intérieurs invite aux caresses. La page cartonnée y est douce, lisse et donne à lire un drôle de titre sagement calligraphié : « Cinq mille kilomètres par seconde ».

La lecture attentive du livre ne permet pas de percer l'énigme de ce titre. On y comprend juste qu'il y est question de distances, de temps, de vitesse.

La bd déroule au fil de ses planches des couleurs spécifiques à dominantes chaudes comme le soleil italien, étouffant comme la moiteur égyptienne mais aussi froid comme la Norvège. L'utilisation de silhouettes à l'encre de chine structurant les dessins y est parcimonieuse conférant à ceux-ci une imprécision nuageuse qui semble faire écho à cette même approximation des souvenirs.

Une ambiance cotonneuse accompagne le déroulé des vies parallèles d'un triangle amoureux. le lecteur suit ainsi Nicola, Piero et Lucia à différentes étapes de leur vie. L'un sera promis à une brillante carrière de chercheur sur des fouilles en Égypte, l'autre restera dans son petit village italien pour reprendre l'activité paternelle quant à Lucia…

Le lecteur y développe la nostalgie du temps qui passe, la fatalité de destinées, la vanité des actions humaines.
Une parenthèse mélancolique.
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Le graphisme de Manuele Fior est simple, épuré, en aquarelles, diluées, chaque dessin est vite posé comme une prise de note rapide, les couleurs sans souci de réalisme apportent une lumière intense, parfois douce, parfois éblouissante, l'ensemble est assez clair. Cette bande dessiné est une tranche de vie qui s'étend sur plusieurs années, des histoire de rencontres, d'amour, de relations, de ruptures, de choix, pas forcément les bons, de regrets, c'est la vie qui s'écoule, pas forcément telle qu'on l'aurait voulu. Tout démarre le jour où Piero découvre sa nouvelle voisine, Lucia, ils vont s'aimer, se séparer, voyager, se revoir… C'est une bande dessinée silencieuse, des petits détails dans les illustrations, les jambes de Lucia, des postures particulières, apparemment sans importance, rythment les choix, les doutes de la vie. C'est une petite histoire ordinaire comme il y en a des milliers, mais une histoire touchante dans sa vraisemblance, dans sa sincérité, rien d'extraordinaire, c'est dans le graphisme discret et subtil que tout se tient. Comme à chaque fois, Manuele Fior ne se laisse dévoiler qu'après coup, un certain temps après avoir fermé le livre, et c'est aussi ce pouvoir que j'apprécie chez lui. C'est encore une lecture enthousiasmante de cet auteur assez troublant.
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