AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,85

sur 207 notes
5
16 avis
4
11 avis
3
4 avis
2
4 avis
1
0 avis
Bon OK c'est joli !!! Mais à part ça ???

A un moment, comme dans un bon navet à la télé, tu penses qu'il va y avoir un rebondissement.
Mais, c'est arrivé à la fin que tu te dis, bon là c'est clair j'ai vraiment perdu mon temps.

A lire sans même regarder le texte qui n'apporte pas grand chose.
Donc plutôt un imagier.
Commenter  J’apprécie          00
Je sais que je vais m'arrêter à celui-ci pour L'âge d'eau, qui n'a malheureusement pas été mon genre. On peut dire ça de façon assez littéral, la SF n'étant pas ma tasse de thé, et je ne m'attendais pas à cela au vue du sujet. La façon de parler des humains, familière, rendait l'ensemble lourd, et je n'ai pas trop apprécié les visages dessinés. Pourtant, ça aurait pu marcher entre nous, de base elle avait tout pour me plaire, mais ça ne peut pas marcher à tous les coups ! Elle a eu le mérite de soulever des questions intéressantes tout de même, que je n'oublierai pas de sitôt.
Lien : https://sorbetkiwi.fr/index...
Commenter  J’apprécie          20
Absolument génial ! Quelle bonheur et quelle surprise de trouver dans cette belle BD tout ce que j'aime, à savoir une mise en abîme très original grâce aux dessins et à la pagination, mais aussi un fond, des mots, et un contexte d'une grande profondeur, sans oublié une touche d'originalité. Bref, un ensemble super équilibré qui m'a emporté de la première à la dernière page sans interruption.

Ce premier tome est un diamant finement taillé, et je suis extrêmement frustrée de ne pas pouvoir plonger immédiatement dans la suite de l'histoire...

Une vraie belle découverte que l'on a envie de partager !
Commenter  J’apprécie          60
Dans une société où l'eau monte la vie s'organise tant bien que mal sur l'eau. Mais c'est sans compter sur l'état qui impose ses codes au détriment des humains.
Une lecture à deux niveaux avec un graphisme différent pour chacun. Les doubles-pages superbes où le dessin et les couleurs sont profonds et fluides, avec des textes poétiques (voire "ésotériques " ? - je ne suis pas sûre d'avoir tout compris). Un deuxième graphisme où les dessins sont épais, sombres et hachurés pour la vie des personnages. J'ai repoussé ma lecture car ce graphisme me rebutait, mais très rapidement les personnages deviennent attachants. Les personnalités sont travaillées tout en douceur avec humanité et finalement le graphisme intègre parfaitement les personnages.
Commenter  J’apprécie          20
Dès les premières pages, j'ai senti que je n'allais pas être une bonne cliente de ce titre mais j'ai tout même lu le titre jusqu'à sa fin par curiosité.
Il y est question de marginaux. le lecteur suit d'un côté deux gars accompagnés d'un chien, qui se protègent d'éventuels extorqueurs. Chien dont qui devient par moment le narrateur de l'histoire.
D'un autre côté, le lecteur va suivre deux nanas étudiantes qui apprennent à faire connaissance.

J'ai choisi de mettre 3 étoiles par rapport au travail réalisé mais je ne dirais pas que j'ai apprécié cette oeuvre. Après lecture, son propos me paraît flou.
Il y aura une suite à cette histoire que je ne pense pas lire.
Commenter  J’apprécie          30
Je suis un peu passée à côté de cette BD post-apocalyptique ou, suite au réchauffement climatique et à la montée des eaux, l'eau monte partout, submergeant les campagnes et menacent les villes.
L'histoire est très narrative, avec des fluctuations de rythme et une dimension spirituelle à tendance un peu fantastique à laquelle je n'ai pas accroché.
Le dessin est assez sympathique et sert bien le récit.
Commenter  J’apprécie          90
L'ambiance étrange est surtout du à trois éléments. le premier est l'univers graphique assez particulier. Un dessin à la fois précis et lisible dans une forme de nuage d'aquarelles. On y voit le style d'un carnet de voyage. le bédéaste est aussi un adepte du genre. On apprécie d'admirer des pages entières où on peut admirer des nuances comme le bleu. Puis le choix d'écriture avec cette police manuscrite qui apparaît à la fois dans des bulles et sur les images. Une façon d'immerger un peu plus le lecteur. Et enfin, le style assez poétique et réaliste à la fois. L'orientation environnementale est un engagement fort. D'autant plus que nous sommes en France, une zone inondable. Est-ce si improbable? Il pose des questions sur les causes de cette catastrophe naturel. L'humain n'est pas en reste. C'est lui le catalyseur avec la pollution, la consommation, la destruction de la biodiversité... Une oeuvre étrange, mystérieuse et entêtante. On reste sur une non-fin, mais doit-il en avoir une? Et il semblerait que cela soit un premier tome d'un duo. On restera vigilant sur ce point.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
Commenter  J’apprécie          60
Pour une fois, les « Cassandre » ont eu raison. À cause du réchauffement climatique, les eaux ont submergé les côtes françaises, et se sont installées loin à l'intérieur des terres. L'Homme, surpris comme un promeneur distrait par l'arrivée inopinée d'une forte vague, part en courant se réfugier derrière de hautes digues.
Cette eau, ce n'est pas le « Grand Bleu ». C'est une eau brune, stagnante, couverte de nos déchets, qui dégage des miasmes fétides. Surnagent dans cette eau pourrie des toits d'immeuble, des tronçons d'autoroutes, des cheminées d'usines.
« Sur le pont Mirabeau, coule la Seine »
Des « hors-zones » vivent sur ce bayou d'un genre nouveau. Des cités lacustres se créent, accrochées à un bout de terre émergé, à un toit d'immeuble. Ensemble hétéroclite de barges, de bateaux, de barques, de bidons flottants reliés par des ponts de bois ; cabanes construites de bric et de broc habitées par une population en guenilles, mais pas forcément malheureuse.
Je trouve beaucoup de poésie et de mélancolie dans cette superbe BD.
Nous rencontrons une famille qui vit en marge de cette société en perdition : Jeanne, matrone au solide bon sens ; Hans, un vrai dur au coeur tendre ; sa fille, petite punkette tiraillée entre deux mondes ; Gorza, colosse qui a décidé de ne plus parler… Ils sont accompagnés par un curieux chien bleu qui, du bout de sa truffe humide, parvient à capter toute la mémoire du monde. Je me demande quel rôle ce canidé va jouer dans la suite de l'histoire ?
Nos héros sont des Indiens réfractaires. Ils ne veulent pas de la vie à l'intérieur des digues, ce « cauchemar climatisé, sécurisé, colmaté et étanche ». À quoi bon s'accrocher à ce monde ancien sans valeur et qui pète de trouille. Un monde qui s'effrite, s'effiloche. Ils préfèrent prendre tous les risques pour avoir la liberté de glisser dans les bras gigantesques du fleuve.
Il y a du « Malevil » dans cette flamboyante et prophétique BD. Et si de ce désastre naissaient de nouvelles espérances, de nouvelles raisons de vivre, même si le chemin pour y parvenir est tortueux et semé d'embûches ?

Commenter  J’apprécie          843
BD empruntée car elle est dans la sélection du 1er prix BD du festival Cabaret Vert 2023.

Au regard de toutes les critiques positives présentes sur Babelio, je pense être complètement passée à côté de cette BD.

Dystopie qui raconte la vie dans une France qui a été touchée par la montée des eaux. La population s'organise pour survivre et l'Etat surveille de près les citoyens et les expulse si nécessaire pour ne pas prendre de risque.
Une famille composée de la mère, Jeannes, et de ses deux grands fils, Hans et Groza,et d'un chien bleu, résiste et cherche un endroit sûr et loin de la police.
Hans vient de se séparer, Groza ne s'exprime que par des onomatopées, et le chien qui est parfois le narrateur arrive à lire dans les pensées et a des raisonnements autant philosophiques que poétiques sur ce qui l'entoure.

Les dessins sont superbes, surtout ceux sur une ou deux pages.
Malheureusement, je suis restée sur ma faim concernant le récit avec en particulier les pensées du chien qui m'ont parfois laissée au bord de l'eau.
Je pense que c'est ce côté fantastique/surnaturel qui m'a dérangée par rapport à l'histoire sur un thème plus que jamais d'actualité, mais l'histoire est pour moi restée stagnante.
Commenter  J’apprécie          90
Voici le premier tome d'une dystopie prenante.

Nous sommes en France, quelque part dans le futur, et l'eau est montée sur l'ensemble du territoire. Bien-sûr, il n'y aura pas de décrue. Ce phénomène est la conséquence du réchauffement climatique et donc ne s'améliorera pas. Face à ce phénomène, de nouvelles inégalités sociales apparaissent. Certaines populations et communautés sont déplacées et survivent tant bien que mal sur les terres émergées ou construisent de nouvelles villes, avec les moyens du bord, sur l'eau. L'Etat est autoritaire et policier et chassent les habitants de leurs îlots, ceux-là ayant perdu le droit de propriété.

On rencontre Hans, qui s'est installé sur sa barque à moteur. Il vit avec sa fille Vinee, une étudiante brillante, tandis que sa femme l'a quitté du jour au lendemain pour un autre homme. Lorsque l'on rencontre Hans, il se rend chez sa mère, Jeannes, qui, depuis la dernière crue, a du changer de zone d'habitation. Elle vit avec Gorza, le frère de Hans, ancien CRS traumatisé qui n'est même plus capable de prononcer quelques mots, et leur chien. Il se rend chez sa mère pour partir, en compagnie de son frère, à la recherche d'un nouvel endroit où pourraient vivre tranquillement sa mère et Gorza.

C'est une BD pleine de charmes. J'entends par là qu'elle est portée par une sensibilité rare et une intelligence plus que pertinente. le récit est à la fois touchant, réflexif et envoûtant. À la fin du premier tome, l'histoire reste énigmatique, curieuse et étrange, où le narrateur compte-t-il nous mener ? J'attends toujours avec autant d'impatience le deuxième tome de ce récit.
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (356) Voir plus



Quiz Voir plus

kilana song

Qui est le personnage principal

hassan
shillings
naim
wallid

12 questions
0 lecteurs ont répondu
Thème : Kililana Song, tome 1 de Benjamin FlaoCréer un quiz sur ce livre

{* *}