La folie de ma mère

Chez Flaten, la figure de la mère se veut monstrueuse. La mère frôle la folie et se trouve en proie aux idées noires. La mort est omniprésente, du suicide à venir à l'avortement manqué en passant par les deuils familiaux traditionnels et ceux plus symboliques destinés aux proches disparus on ne sait où.
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L'auteur narre avec une distance subtile et intelligente, la maladie de sa mère, et ses conséquences sur sa propre vie. Un récit sans pathos et avec quelques pointes d'humour. Une belle découverte ! (et une auteur très agréable, croisée au Livre à Metz en juin 2021).

Dans ce livre, la narratrice raconte son enfance et adolescence via sa relation avec sa mère. J'ai bien aimé ce roman largement autobiographique. Néanmoins, la personnalité toxique de la mère est pesante et on ne comprends pas pourquoi la narratrice continue d'être au petit soin pour elle. J'étais un peu frustrée qu'il y ait des ellipses temporelles si importantes et que le texte se cristallise sur ce personnage de la mère et non de la narratrice, d'où d'ailleurs le titre du roman. La fin revient tout de même sur cette dernière et le poid qui est le sien de ne pas savoir qui est son géniteur.