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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je me réjouis d'avoir enfin découvert la plume d'Isabelle Flaten qui m'a emportée dans une histoire pleine d'humour et d'émotions.

John part à la recherche du bonheur en se servant de son ordinateur où ressurgissent d'anciennes petites amies.

Il garde un peu d'espoir dans l'amour et espère ne pas mourir seul.

C'est drôle de lire les mots hilarants de son ordinateur, qui nous raconte sa vie quotidienne, ses journées ennuyeuses de manière peu respectueuse.

En outre, il a deux voisines comparables aux Vamps qui ne cessent de l'espionner afin de peut-être dans leur rêve s'emparer de lui.

Quand il part retrouver Salomé, sa petite duchesse pour un séjour très difficile dans une communauté pour la plupart ultra-féministe.
Ensuite, j'ai bien ri.

Ce sera un challenge et un tournant dans sa vie d'ancien célibataire.
C'est qu'il est toujours beau Jean et il a beaucoup de patience dans les situations qu'il aura à affronter dans ce groupe très atypique.

Il découvrira une nouvelle vie dans le château de Salomé.
Alors l'amour réapparaît doucement, et en lui une flamme, un but et une passion pour renouveler tout ce qui se dégrade avec le temps.

C'est une version moderne d'un conte de fées avec un peu de sarcasme sur le monde absurde dans lequel nous sommes obligé d'évoluer. Un monde nouveau où décidément tout part en cacahuètes.

"Vivre l'instant présent avec le sourire, aimer et vibrer. "

Je suis très contente d'avoir fait connaissance avec Isabelle Flaten grâce à une amie lectrice qui m'a dit beaucoup de bien sur ses romans.

C'est une écrivaine très sympathique, souriante et abordable qui prend le temps de discuter avec ses lectrices.

Je vous conseille de lire ce roman très amusant qui peut me porter à croire que la magie de l'amour n'existe dans nos vies que si nous le souhaitons.

Lien : https://sabineremy.blogspot...
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« Triste Boomer » un ordinateur et tout change au vent de la vie !
Sous ses faux airs se cache un roman grave, superbement intelligent et intuitif.
L'histoire moderne pourrait prétendre à une comédie, une satire sociologique et sociétale.
« Triste Boomer » d'aucuns trouveront le copier-collé de leurs existences.
John est un jeune retraité. Ailes brisées, le front bas, l'ennui l'encercle et le Bovarysme frappe à sa porte. Il faut dire que ce dernier avait pignon sur rue. le coeur pétale, un pour chacune et la gloire pour lui-même. le succès et l'argent facile. Les responsabilités avérées d'un « sémillant entrepreneur ».
L'ordinateur prend place dans cette « fresque ». Doué d'anthropomorphisme il ressent les émotions de John qui cherche l'issue de secours, pianote sur la toile. Il est en quête de ses EX, veut renouer avec ces dernières. Prouver à l'une ou à l'autre sa perfectibilité. On ressent le mal être d'une société en perte de repaires et de sens. Un homme égaré dans les affres d'un quotidien quelconque. Il est déchu de la notoriété, désire prouver ses capacités nouvelles par un rebondissement affectif.
L'ordinateur est le maître, celui qui désigne la marche à suivre. La conscience de John en quelque sorte. L'allié et le symbole d'un monde dépendant de ce faux-semblant virtuel.
« Aie ! Ne me tape pas dessus comme ça, John ! »
Ce dernier va renouer avec Salomé, châtelaine, des jumeaux, un domaine à gérer. John est en proie aux mirages, aux questionnements existentialistes. Un vide abyssal, un écran pour changer la donne.
Le récit change de ton et mélange les couleurs entre la romance, les diktats de la communication, les turbulences de la retraite et le corpus des identités.
Isabelle Flaten est douée. Elle glisse des messages, attise les convictions. Nous sommes dans la cour des grands.
Cet hymne est le croisement des destins, des éclaircies et des bouquets de retrouvailles. Ce roman est à l'instar du clown blanc qui remet d'équerre les pas de côté. Il enclenche la vitesse supérieure. L'analyse psychologique riche de finesse est garante d'une vérité placée au plus juste. Certes l'amour est une reconquête pour John mais Isabelle Falten est observatrice et derrière l'arbre se cache la forêt.
« Triste Boomer » est une fiction qui accroche dans le ciel les fulgurances d'un monde virtuel. Les signaux vifs sont des résistances. Cette épopée engagée pointe du doigt là où ça fait mal.
John va-t-il se métamorphoser ?
Initiatique, délicieux « Triste Boomer » est un antidote à la morosité actuelle. D'une haute contemporanéité, stimulant, un parchemin qui restera gravé dans le marbre. Publié par les majeures éditions Le Nouvel Attila.
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J'avais commandé ce roman à sa sortie et avec le jury du Prix Orange, j'avais dû me résoudre à le mettre de côté pour le lire plus tard. Quelle joie de le voir remonter dans ma PAL dans le cadre du Prix Orange ! J'ai tout laissé tomber pour m'y plonger sachant d'avance que j'allais passer un bon moment de lecture.
L'un des personnages principaux est John. Il est désormais à la retraite, seul et en pleine dépression. Sans la frénésie de son travail il ne sait plus quel sens donner à sa vie. Alors John se tourne vers son passé et se demande quelle est la femme qu'il a laissée s'échapper et qui aurait pu le rendre heureux. Il va se laisser convaincre de passer quelques jours dans un centre de développement personnel tourné vers l'écologie, le féminisme, le bien-être par la méditation, le yoga, l'alimentation, etc. Plein de concepts à la mode.
Le plus original dans ce roman, c'est le narrateur. Celui qui nous dépeint la vie de John avec humour et se moque de lui, c'est son ordinateur !
« Je sais tout de John Coleman ou presque. Une bonne soixantaine, des restes de beau gosse, workaholic en manque, adepte de plus grand-chose… »
Et son ordinateur, fidèle compagnon, sait effectivement tout de sa vie. Il l'observe via la webcam et voit ses recherches pour retrouver Salomé, la femme qu'il regrette. Qu'est-elle devenue ? Internet et les réseaux sociaux sont là pour y répondre.
Salomé est désormais la propriétaire du domaine de la duchesse Salomé de Chassaigne de la Ferrière. Pourtant ce n'est pas du tout le milieu dont sa famille est issue, c'est même l'opposé.
Le roman se place tour à tour du point de vue de John puis de Salomé. le narrateur pour Salomé est un tableau d'un illustre ancêtre de son mari, ayant vécu il y a fort longtemps, à une époque où les femmes n'avaient pas leur mot à dire. Tout comme pour John, les interventions sont ironiques et en plus pour Salomé complètement décalées.
John a aussi deux voisines, deux commères très drôles dont les conversations ponctuent les chapitres.
J'ai également adoré les remerciements et notamment le clin d'oeil à Thael à la fin :
« L'ordinateur remercie Thael Boost d'avoir éclairé ce texte de ses lumières en informatique sans lesquelles cette histoire aurait été obsolète dès la première page ».
Avec malice et tendresse pour ses personnages, Isabelle Flaten revisite le conte de fée. Elle critique avec humour notre société et ses injonctions. le ton est léger, spontané, moderne. Les narrateurs usent du langage familier et d'anglicismes. Ce roman n'a rien à voir avec les précédents. On sent que l'autrice s'est amusée en l'écrivant.
Bref j'ai adoré ce livre bien divertissant et vu l'actualité ça fait du bien de rire. Merci Isabelle.
Lien : https://joellebooks.fr/2022/..
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John Coleman ignore complètement les considérations sur la sénescence de Cicéron et se fiche royalement de ses conseils qui témoignent depuis les temps antiques d'une sagesse devenue depuis inaudible pour beaucoup de gens comme lui. Et cela pour plusieurs raisons. La première c'est que pendant sa vie active, comme on appelle aujourd'hui le dur travail quotidien, John n'avait pas eu le temps de penser à sa retraite. Ensuite, parce que, pour plusieurs raisons, que nous analyserons par la suite, il n'a pas réussi à trouver une âme soeur, fonder une famille n'étant pas non plus pour lui une priorité.
Lien : https://lettrescapitales.com..
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John Coleman porte la soixantaine impulsive. Ancien entrepreneur conseil en développement durable, il vit mal sa mise à la retraire et s'ennuie. « Il hésite à sortir. Il semble tellement abattu qu'il doit penser que dehors, ce n'est sans doute pas mieux ! La rue appartient à ceux qui savent où ils vont, il n'en fait plus partie ». Il tue le temps sur son ordinateur. C'est d'ailleurs ce dernier qui, dans un jeu original de narration, dissèque le quotidien de John. Pas seulement sa vie actuelle, mais aussi son passé. Car l'ordinateur possède en sa mémoire de nombreux dossiers parfois sensibles concernant son propriétaire. Toute la vie du type depuis les années 70 est consignée sur disque dur, notamment par le biais de vieilles photographies. Ainsi le « cerveau » de John, son ordinateur donc, remonte le temps et s'arrête sur les amours passées. Et ce qu'il découvre n'est guère reluisant. Sa machine le dévoile aussi au quotidien, possédant une caméra braquée sur lui.

Salomé, ancienne petite amie de John. Ils se sont un peu loupés lors de leur ancienne relation. La vie de Salomé, c'est le marquis Gustave Honoré de Mercueil qui la raconte, enfin plutôt le portrait du monsieur d'un autre siècle, encadré dans un tableau et trônant sur le mur d'un château où la brave Salomé est devenue une dame du monde, une aristo un brin étiolée qui va de questions en jugements sur son bilan personnel. John repense soudainement à elle, Salomé, et se promet de la retrouver au plus vite.

Avec une imagination débordante, un rythme pétillant et trépidant, Isabelle FLATEN nous guide vers deux vies parallèles, non par le prisme de l'humain, mais bien celui d'objets-témoins les entourant, l'un moderne, l'autre des temps anciens. Et ainsi le récit navigue entre plusieurs climats d'époques. Entre les regrets d'un parcours que les protagonistes auraient souhaité différent, les prémices de l'inexorable vieillesse, l'ennui, les envies pour égayer le futur, le patrimoine national qui tombe en miette, l'autrice s'empare de son joker le plus désarmant : l'humour. Car ce roman jubilatoire en est truffé. Malgré ses personnages suscitant peu d'empathie (ou peut-être grâce à cela), Isabelle FLATEN sort la sulfateuse à gaz hilarant, à la fois cruelle et bienveillante, avec laquelle Isabelle FLATEN lance un regard amusé sur notre monde à la dérive. Et l'on se gondole franchement !

La collision, voire parfois la collusion entre passéisme et modernité est totale et mordante. Dans une écriture sachant se faire directe et interpellante, Isabelle FLATEN scrute ses contemporains avec ses yeux ouvertement féministes, les hommes ne sont pas épargnés, et nous les mecs, devons non seulement admettre mais acquiescer à ce tableau sans langue de bois et judicieux, vrai. John, cet « archétype du mâle dominant », est capricieux, autoritaire, opportuniste, imbu de sa personne. Bref, une vraie tête à claques. John est l'un des « boomers », un enfant du baby-boom largué dans le monde actuel mais voulant désespérément y appartenir pleinement.

Amplifiant son récit, Isabelle FLATEN égratigne avec grand talent les collectifs de bien-être, ceux de la santé mentale « zénifiée », les coachs de vie empreinte d'un spiritisme encombrant, vente par mensualisations d'une illusion du bonheur par le groupe servie sur un plateau trop doré avec ce brin de croyance mystique pour parachever le travail, ces sectes qui poussent comme des champignons dans un monde en déshérence et qui semblent avoir trouvé un bon filon, du moins financièrement. Pour ce qui est de la liberté individuelle, c'est bien sûr tout autre chose. D'ailleurs, concernant les spécialistes en vie meilleure, John ne va sans doute pas tarder à nous dégoter un projet de son chapeau magique pour se faire reluire l'ego.

La romancière prend le risque d'incorporer les dialogues dans la narration, et force est de constater que le tout fonctionne parfaitement. Seules deux voisines de John vont discourir en face à face à propos de cet homme mystérieux qui semble faire faux bond de plus en plus souvent à son quartier. Et puis il y a le début du récit avec ses termes anglo-saxons documentés désignant le numérique (n'oublions pas que le Computer est ici co-narrateur).

Roman mené à tambour battant, il est le premier coup de coeur de cette année 2022. Difficile à lâcher, il est pourtant bien plus qu'un « page turner » (mais avec ce terme, ne serais-je pas moi-même déjà contaminé par l'écriture d'Isabelle FLATEN ?), il développe des sujets sociétaux actuels sans sombrer dans le cliché ni la facilité. Ce roman vient de sortir aux éditions le nouvel Attila, m'est avis qu'il sera fort remarqué sur notre planète littéraire. Un grand merci à Isabelle FLATEN pour son oeuvre, dont ce « Triste boomer » en est l'une des plus jolies facettes, qu'elle ne change rien surtout !

https://deslivresrances.blogspot.com/

Lien : https://deslivresrances.blog..
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Ce pourrait être une histoire comme les racontent si bien Jean-Paul Dubois ou Serge Joncour, du temps qui passe, de la nostalgie, des regrets et de ce que l'on fait du temps qui reste
Ce pourrait être un livre original, par son alternance de narrateurs, dont certains sont iconoclastes, donnant un souffle très enlevé au texte
Ce pourrait être un roman à la langue belle et imagée, tour à tour grinçant, sentimental, drôle, mélancolique
Ce pourrait être une satire de toutes les facettes de notre société, à commencer par une (auto) critique d'une certaine forme de féminisme engagé à outrance (où ça ?), du remplacement de la religion mais de la survie des gourous, de la quête de la réussite sociale, des relations avec les enfants, de leur héritage, des relations amoureuses
Mais, comme Isabelle Flaten a beaucoup (beaucoup) de talent, Triste boomer est tout ceci à la fois
J'ai picoeuré au cours de ma lecture ces quelques morceaux de choix et je t'invite à foncer en librairie et à faire de cette lecture ta meilleure résolution sans écran interposé (toute ressemblance à un jeu de mots pourri serait évidemment le fruit de ton imagination florissante)
Se convertir à la « méditation-compost »
« En résumé tout est toléré, sauf le cannibalisme, le puritanisme, le machisme bien sûr, et faire cuire des poireaux, Gaïa est allergique à l'odeur »
« J'en ai les dorures qui s'écaillent »
« Elle s'embrouillait la névrose »
« La lumière nous vient un peu avant l'extinction des feux »
« Ça me déboussole le processus »
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John se retrouve "sans vie, sans envie" lorsqu'il prend sa retraite après avoir consacré sa vie à son entreprise de conseil en développement durable. Lui qui courait toujours après le temps, tourne désormais en rond, sans aucun horizon, sans réussir à concrétiser ses projets de retraite (peinture, cuisine, humanitaire, voile...) "Lorsque la retraite lui est tombée dessus, il s'est pris un gros coup de vieux, le temps s'est arrêté."

Il est seul car il n'a jamais su retenir une femme, sa vie était tellement centrée sur la réussite, sur la constitution d'un empire qu'il en perdait aussi de vue ses amis. Il prend conscience qu'il est passé à côté de ce qui est vraiment important, surtout en matière de sentiments. Il décide alors de reconquérir Salomé une de ses ex compagnes, plus jeune que lui et issue d'un milieu populaire, pour qui il a éprouvé de vrais sentiments et avec qui il espère reconstruire une histoire d'amour.

Salomé est devenue Madame de Chassaigne de la Ferrière après avoir épousé un duc désargenté, réalisant ainsi le rêve d'ascension sociale de ses parents. Elle est maintenant veuve avec deux grands enfants et a voulu conserver le château en mémoire de son défunt mari mais elle se languit dans le donjon du château, son refuge, sous le portrait d'un aïeul du duc, son confident, en proie comme John à des questions existentielles. Enfermée dans son rôle de châtelaine, elle prend conscience que sa vie lui a échappé.

Entrainé par une amie, John passe quelques jours dans un centre de développement personnel avant de rejoindre Salomé qui a répondu à son mail, tout est en place pour le conte de fées.

Isabelle Flaten signe ici un conte de fées moderne entre deux êtres en plein questionnements existentiels, ce sont deux solitaires qui ont laissé leur vie leur échapper. Ce conte de fées est doublé d'une comédie réjouissante sur les maux de notre époque.
Isabelle Flaten a eu l'idée géniale de confier la parole, pendant une bonne partie du récit, à l'ordinateur de John, son unique compagnon, celui qui le connait le mieux par son historique de recherche, les archives, les photos stockées dans ses entrailles. Un ordinateur plein de nostalgie comme John "moi aussi je suis nostalgique du temps où je n'existais pas, de ce monde englouti où les chagrins d'amour et les regrets éternels s'exprimaient à la plume."
Ces propos de l'ordinateur sont l'occasion de réparties savoureuses "Ne me tape dessus comme ça John.... Viens me récupérer et renouons le fil de notre idylle l'un sans l'autre nous ne sommes rien et tu le sais". Quant à Salomé, l'auteure confie son observation à l'aïeul du duc enfermé dans son tableau qui a bien du mal à accepter notre époque tout en ne restant pas insensible à certaines modernités, son regard décalé sur notre époque est jouissif "Une femme sans maître, c'est la porte ouverte à l'hystérie. L'inquiétude me dévore tant que j'en ai les dorures du cadre qui s'écaillent, les couleurs qui passent, les fixations qui dégringolent...Quand le maître aboie, son épouse la ferme et le monde tourne rond." Un ordinateur, un portait de marquis, deux objets, l'un symbole de modernité, l'autre symbole des temps anciens au milieu desquels se glisse de temps en temps le choeur des voisines de John qui observent et commentent le comportement de leur voisin.
Une satire sociétale réjouissante qui passe au vitriol un certain nombre de travers de notre époque, le féminisme à outrance, les stages de remise en forme, le culte du développement personnel, le jeunisme, le coachisme, les thérapies alternatives...C'est drôle, tendre et impertinent. Un ton délicieusement mordant et un rythme trépidant pour traiter intelligemment d'un sujet sérieux.
Jubilatoire ! On s'amuse autant qu'Isabelle Flaten semble s'être amusée en écrivant ce roman
Lien : https://leslivresdejoelle.bl..
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