Le livre de
Danièle Flaumenbaum à connu un grand succès à sa parution au milieu des années 2000. Force est de constaté qu'il a mal vieilli et est daté sur la connaissance de certaines pathologies et certains organes.
Le seul intérêt de ce livre résulte dans de brefs passages valorisant encourageant les femmes à ne pas avoir honte de ce qu'elles sont, de leur corps.
Pour le reste c'est mauvais mélange entre les idées Freudiennes et la gynécologie.
Beaucoup de critiques déjà formulées dans les commentaires mais voici les points qui sont, selon discutables voir totalement erronés :
1) Pour le traitement des mycoses, l'autrice met sur un pied d'égalité la médecine conventionnelle avec l'acupuncture ou l'homéopathie. Faire croire qu'une mycose pourrait être traité par ces "médecines alternatives" est au mieux faux, au pire dangereux pour les lecteurs de ce livre ! Ces traitements alternatifs ne sont pas reconnus pour traiter ces pathologies.
2) Méconnaissance de l'unité organique entre clitoris et vagin (attention le livre date de 2006)
3) Prisme hétéronormé, voir homophobe/transphobe en indiquant que la femme qui ne jouit pas par la pénétration (du pénis) reste bloquée dans le plaisir de l'enfance et n'est pas une vraie femme
4) Invocation très régulière de
Freud (rappellons ici que si tout n'est pas à jeter chez cet auteur, une lecture de la psychologie via ce prisme est très limité)
5) Citation de l'autrice "Il n'est pas normal qu'un processus naturel [les règles] soit douloureux' Selon elle, les règles douloureuses sont "le témoignage des souffrances antérieures des femmes de leur famille, que leur utérus essaie d'expulser" "C'est dans le psychisme et l'émotionnel, et non pas le corps physique, que se niche l'origine de ces troubles qui se transmettent de mère en fille. C'est donc par la parole avec sa mère ou un thérapeutr qu'on arrive a leur donner un sens et qu'on les résout."
"Si les douleurs de règles ou leur trop grande abondance inaugurent l'héritage pathologique des femmes de la famille, plus tard dans notre vie de femme les maladies gynécologiques en seront le témoignage.
Bon on ne peut pas repprocher à l'autrice de ne pas mentionner l'endométriose car en 2006 cette maladie est méconnue...
Mais que dire de ces autres affirmations... Sur quelles études s'appuie l'autrice ? Pourquoi préconiser systématiquement la psychothérapie ?
6) Un style péremptoire