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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Nous sommes en 2058..Internet n'existe plus, remplacé par le « Réseau », qui a inauguré l'ère de la transparence de toutes les données, y compris les plus intimes.

Dans cette « nouvelle ère », le mot clé, mis à toutes les sauces, est la transparence qui sous couvert de bienveillance va ouvrir le feu à toutes les disgressions et trangressions .

Entre harcèlement en ligne, attentats « masculinistes » et réseaux sociaux devenus des escadrons de l'ombre, Benjamin Fogel développe une enquête policière à la fois dystopique et impressionnante, sous fond de rock et de recherche d'anonymat à tout prix .

Benjamin Fogel est le cofondateur et directeur des éditions Playlist Society où il publie des essais sur le cinéma et la musique, deux de ses passions.

On ignorait qu'il écrivait également des romans noirs, sa présence cette année à quais du Polar permet de nous le faire découvrir et c'est une belle découverte .

Dans ce roman mêlant anticipation sociale, thriller et roman psychologique, il pointe du doigt les dérives d'Internet et des nouvelles technologies et dépeint avec force et intelligence notre monde de demain, qui ressemble étrangement à celui d'aujourd'hui , avec le développement des réseaux et l'intelligence artificielle. A noter que dans son dernier roman le silence selon Manon », il met égaalement en garde ses lecteurs contre les effets néfastes du monde virtuel avec une intrigue situé ce coup ci dans un futur bien plus proche soit en 2025. Un fil conducteur dans une oeuvre assurément prometteuse et remarquable :
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Deuxième livre reçu dans le cadre des Explorateurs du polar, ce roman noir d'anticipation est glaçant, tant par son réalisme que par sa possible proximité. A l'heure du succès grandissant des réseaux sociaux qui régissent notre quotidien, ce livre sonne souvent comme une mise en garde contre les dérives d'Internet et des nouvelles technologies.

Nous sommes en 2058 et les vies des citoyens sont régies par le Réseau, omniprésent dans leur quotidien. Les données personnelles de chacun sont désormais accessibles par tous en ligne. La transparence est devenue la norme. Pourtant, certains veulent mener une résistance contre cette toute-puissance, présentée comme une manière d'accéder à paix sociale.

C'est notamment le cas de Camille Lavigne, connue dans la réalité sous le pseudonyme de Dyna Rogne (devinez l'anagramme) et qui vit sous l'emprise d'Irina Loubowsky, une essayiste aussi intrigante que dérangeante et entourée de mystères dont la transparence est le thème de prédilection. En plus de ces « Nonymes » qui souhaitent maintenir une forme de secret entre vie réelle et vie virtuelle, un groupe de radicaux, les « Obscuranets », ont décidé de venir à bout de cette dictature de la transparence par n'importe quel moyen.

A la fois roman d'anticipation et roman noir, Benjamin Fogel y intronise une société où l'individualisme sera devenu la norme (déjà grandissant à l'heure actuelle) et où les relations sociales ont disparu pour une quête vers la performance. Centrés sur une relation assez « malsaine » entre Camille/Irina, les parallèles avec les réseaux sociaux sont évidents tout au long du récit (comment ne pas déplaire au plus grand nombre, afficher des photos parfaites pour faire envie les autres).

C'est souvent incisif par la volonté de l'auteur de nous confronter à nos peurs de la divulgation de nos secrets enfouis le plus profondément possible. Quand je vous disais que cela en est effrayant, c'est parce qu'on n'en est pas si loin dans notre société actuelle. En effet, nous nous exposons aux yeux du monde via nos profils Instagram, Facebook et tous les autres, oubliant souvent les risques encourus et le fait qu'Internet garde nos traces pour de nombreuses années, abandonnant tout anonymat possible.

Encore un tout grand merci au site lecteurs.com et aux éditions Rivages/Noir pour l'envoi de ce livre. Agréablement surprise, je ne peux que conseiller ce livre aux lecteurs qui aiment aller plus loin que la simple lecture d'une histoire, notamment en se questionnant sur eux-mêmes.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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En 2058, le Réseau est omniprésent et régente la vie des citoyens. Aboutissement de l'Internet tel qu'on l'a commun à partir de l'émergence des réseaux sociaux, ce Réseau promeut et entretien la transparence. Chacun est fiché, sa vie accessible à tous par le biais des données qu'il transmet avec plus ou moins de bonne volonté, et noté. Vendue comme une manière d'entretenir la paix sociale, puisque les comportements déviants sont amenés à s'effacer grâce à elle, cette transparence presque totale n'est pas encore acceptée par tous. Il y a ceux, comme Camille Lavigne, qui vit dans la réalité sous le pseudonyme de Dyna Rogne, qui désirent conserver un certain anonymat au risque de devenir suspects au regard des autres. Ces « Nonymes » entretiennent le secret dans la vie réelle, celle où dorénavant on peut se dissimuler derrière un pseudonyme et même un masque. Camille entretient encore l'ambiguïté à travers bisexualité et apparence androgyne. Et il y a les plus radicaux, ces « Obscuranets » qui dénoncent la dictature de la transparence et luttent contre elle. Enfin, il y a Irina Loubovsky, mystérieuse essayiste et polémiste qui dénonce le Réseau en promouvant son oeuvre à travers lui et dont Camille Lavigne, sans l'avoir jamais rencontrée, est devenue une sorte d'assistant(e).
Des événements violents qui touchent son entourage, à commencer par son ami Chris Karmer, policier chargé de la traque des « Obscuranets », mais aussi une histoire d'amour vont amener Camille à pousser plus avant sa réflexion sur l'identité et sur la manière dont la transparence peut tordre la réalité.
Que devient-on quand on n'a plus rien à cacher ? À quoi peut ressembler un monde dans lequel, entièrement mis à nus, on ne peut plus jouer d'ambigüité, plus mentir, et dont la promotion de la totale transparence pousse à l'uniformisation ? Ce monde de 2058 - c'est la loi du genre lorsque l'on aborde un récit d'anticipation comme ce polar de Benjamin Fogel – ressemble beaucoup au notre et, en fin de compte, tous les systèmes de surveillance, d'évaluation et même les débats qui agitent les personnages selon le camp qu'ils ont choisi, existent aujourd'hui. C'est la manière dont l'auteur les fait tous entrer dans la même histoire, dont ils structurent le monde qu'il présente, qui les rend si visibles ici et écrasants. La Transparence selon Irina, apparaît dès lors comme une quête d'identité à un moment où celle-ci, en s'abandonnant à la transparence, finit par s'effacer derrière les données et à créer des humains façonnés dans un même moule, bien pratique pour s'assurer qu'ils ne se révolteront pas. Ce totalitarisme mou et sournois fait ici l'effet d'un rouleau compresseur et apparaît comme l'aboutissement d'un abandon progressif du politique qui tient autant à l'individualisme qu'à la peur du conflit. le Réseau, on le voit à travers la personnalité trouble d'Irina dont on ne sait plus très vite si elle le dénonce où le sert d'une manière détournée, est certes un lieu où le conflit existe, mais où il se limite à un harcèlement en meute et où l'on renonce à toute véritable confrontation d'idées.
Si l'on pourra sans doute regretter que Benjamin Fogel, parfois, semble hésiter à suivre le fil de l'intrigue policière ou la quête plus existentielle de Camille, il n'en demeure pas moins qu'il propose là un roman souvent vertigineux sur la déshumanisation progressive d'une société entièrement tournée vers la performance et son corollaire, le contrôle. Tout cela peut-il finir par éradiquer les sentiments ? Jusqu'où cette machinerie peut-elle arriver à fonctionner, à éviter les grains de sable susceptibles de la gripper ? Benjamin Fogel apporte plus de questions que de réponses et, en l'occurrence, c'est bien là ce qui est important.
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La Transparence selon Irina est un livre transgenre qui navigue entre le thriller, l'anticipation, la dystopie et le polar mais dont le thème principal tourne autour de l'Internet, pardon du "Réseau" qui l'a remplacé et qui a mis fin à l'anonymat dans le monde virtuel, toutes les données bancaires, sociales, juridiques, médicales étant en libre accès pour tous. Par contre, il est possible de se créer un pseudonyme dans la vie réelle pour que les personnes que vous côtoyez tous les jours ou occasionnellement ne viennent briser votre intimité ou vous épier dans le monde virtuel. Ce sont les "nonymes", qui s'opposent aux "rienacas" qui eux veulent une transparence totale que ce soit dans le monde réel ou dans le monde virtuel, quand d'autres, les "nonistes" ont coupé tout contact avec le Réseau et vivent en marge de la société. Parmi eux se retrouve une frange des "Obscuranets", terroristes insaisissables qui veulent mettre fin au système en place.

Camille Lavigne, très active sur le Réseau, gravite dans la sphère d'une influenceuse Irina Loubovsky, une brillante intellectuelle très clivante qui fait un peu la pluie et le beau temps sur la toile. Camille cherche à en savoir un peu plus sur son modèle, quitte à franchir les lignes rouges du monde de demain...

La narration est un peu décousue, à croire que Benjamin Fogel n'a pas su comment orienter son récit. La mise en place de son univers quoique précise est un peu lente avant que l'histoire tourne au polar puis se recentre sur la vie de Camille pour finir en apothéose. de nombreuses notes de bas de pages émaillent le début du roman coupant le rythme de lecture. Notes qui n'apportent peu à l'histoire hormis quelques explications que l'auteur amène très bien par ailleurs dans son récit.

Cependant Benjamin Fogel dépeint une société future très proche de la nôtre et vers laquelle nous pourrions tendre. Il dresse un portrait sans faille de citoyens avides d'informations et de données, où les réseaux sociaux restent leur seul espace de communication, de détente, de travail et de plaisir et où le privatif n'a plus lieu d'être. Sans jamais tomber dans le manichéisme primaire, il explicite à renfort de pensées de grands philosophes les thématiques mises en jeu, arguant tout et son contraire pour pousser le lecteur dans ses retranchements et l'amener à réfléchir sur nos sociétés en devenir, sur l'utilisation des réseaux sociaux et sur l'intelligence artificielle.

Derrière quelques défauts mineurs, La transparence selon Irina reste un roman aussi recommandable que passionnant et je vais m'empresser de lire le second volet : le silence selon Manon.

Lien : https://les-lectures-du-maki..
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Entre transparence et anonymat, pressions sociétales et manipulations, une superbe et foisonnante fausse enquête policière et vraie fabulation à propos de Ghosts in the Machines.

Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2019/03/17/note-de-lecture-la-transparence-selon-irina-benjamin-fogel/
Lien : https://charybde2.wordpress...
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Et si nous n'avions plus aucun secret les uns pour les autres ?

2058. le Réseau a remplacé Internet.
Dans cette « nouvelle ère », l'important est la bienveillance.
Et la transparence.

D'office, chacun est inscrit sur le Réseau, avec son nom, ses coordonnées, ses photos...
Rien de bien nouveau ?

Oh si, puisque, hormis ces informations de base, absolument tout y est inscrit : nos choix politiques, nos croyances, nos achats, notre métier, nos goûts, nos résultats médicaux, nos revenus...
Bref, notre vie entière est notée sur le Réseau.

Non. Notre vie EST le Réseau.
Et elle est accessible à tous.

Les barrières sont tombées, il n'y a plus ni jalousies, ni conflits, ni mensonges ni secrets. La transparence a réglé les problèmes.
Tous les problèmes.

Tout passe par le Réseau.
Tout est fait pour être montré sur le Réseau.

Les puces implantées sous la peau sont nos cartes d'identité.
Le système de reconnaissance faciale et gestuelle permet de savoir avec précision où nous sommes, pourquoi, comment et avec qui.

Sauf pour ceux qui décident de se servir d'un pseudo et d'un modificateur, ce qui est autorisé, hors Réseau, dans certaines limites.

Dans cette nouvelle ère, qui n'est que la suite logique de nos choix de vie et de nos modes de consommation, la donne est totalement inversée : notre vraie vie se déroule sur le Réseau, l'éventuel pseudo et autres prothèses permettent de mener une vie virtuelle en dehors.

Une façon voir la véritable nature des gens ?
Pas tant que ça, puisque sur le Réseau chacun est libre de « noter » l'autre, faisant ainsi monter ou chuter son métadicateur.

Et plus notre note est haute, plus nous sommes valorisés.
Respectés.

Mais à vouloir être parfaits, que reste-t-il de notre véritable personnalité ?

Lorsque Camille cherche à connaître Irina, une intellectuelle aussi fascinante que dérangeante, sa quête va l'amener à comprendre l'envers de cette société rêvée.
Et à se confronter aux nombreux dangers que le Réseau ne fait que camoufler.

La transparence totale ne serait-elle pas en fait le meilleur moyen de nous cacher le pire ?

Un roman réellement passionnant et intelligent, à la croisée entre 1984 et Matrix, qui nous présente un avenir plus que probable.
À découvrir impérativement.
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Inverser les paradigmes

2058. le Réseau a pris le pas sur tout le reste. Entendez par là qu'il a créé une scission entre l'IVL (In Virtual Life) et l'IRL (In Real Life)… en faisant en sorte que l'IVL reflète la personnalité réelle de toute la population mondiale sur le Réseau, réservant l'utilisation du pseudo et de l'anonymat pour la vie réelle, tout du moins pour ceux qui souhaitent encore dissocier les deux.

C'est le cas de Camille Lavigne, IVL, qui utilise le pseudo de Dyna Rogne, IRL. Camille/Dyna fait partie des Nonymes qui affichent leur vie sur le Réseau et conservent leur jardin secret dans la réalité. Les Nonymes sont un peu ceux qui gardent un certain équilibre quand, à l'un des bouts de la société, on trouve les Obscuranets qui prônent l'abolition du Réseau et cherchent par tous les moyens à détruire leur vraie personne IVL et à l'autre bout on aura les Rienacas qui, à l'inverse, feraient tout pour qu'il n'y a plus aucune frontière possible entre les deux mondes : seule la réalité du Réseau revêt un caractère identitaire fiable.

Chaque camp est prêt à opter pour une certaine idée de la transparence, tant que c'est leur version qui l'emporte.

Sous couvert d'éradiquer la délinquance, la transparence du Réseau et l'étalement de toutes les informations personnelles d'un individu, de ses moindres transactions bancaires, de ses moindres lectures, de ses moindres faits et gestes, est devenue parole d'évangile. Camille a choisi de porter un masque, celui de son pseudo Dyna Rogne, derrière lequel elle pense pouvoir faire exister une seule personne dans deux mondes séparés. Elle dispose d'ailleurs d'amis dans les deux vies possibles offertes par la société.

Elle n'est pas le bras droit d'Irina Loubovsky, chancre de la pensée du Réseau pour rien. Elle n'est pas non plus en relation avec Ustakov, membre évident et actif des Obscuranets.

Toute la question du monde créé par Benjamin Fogel est de savoir où mène l'excès de transparence ou l'absence totale de transparence. le fait de vouloir cacher tout (pour les Obscuranets) ou partie (pour les Nonymes) de sa personnalité devient suspect aux yeux des Rienacas. Tout comme l'outrageante exposition de soi devant la planète devient un acte d'ingérence de la société sur l'individu pour le camp d'en face. L'identité devient alors un enjeu de premier ordre pour qui veut détenir le pouvoir ou échapper à son contrôle. Elle est d'autant plus primordiale que les personnes sont notées IVL et que leur place dans la société dépend avant tout de cette note.

La recherche du bonheur IRL passe par la recherche de la meilleure note possible IVL. On voit bien ici ce qui se joue : qu'elle est la vie qui prendra le pas définitif sur l'autre ? Qui de la réalité ou de la virtualité l'emportera ? La virtualité semble vouloir programmer l'individu pour être une personne passive dans la mesure où la moindre incartade virtuelle aurait des répercussions terribles dans la réalité.

Harcèlement de masse en ligne, regard et jugement des autres, mise au ban de la société, virtuelle aussi bien que réelle, jeux troubles de l'identité voire perte d'identité, honnêteté et sentiments, faux semblants, Camille/Dyna est contrainte de se confronter à ce que la transparence du Réseau implique de plus vil.

Mais Benjamin Fogel se contente de poser les questions, de relever les problèmes : c'est au lecteur d'exploiter les pistes proposées par l'auteur pour trouver ses propres réponses. Et si tant est qu'il trouve de quoi comprendre le monde tel que Benjamin Fogel le dépeint, il n'aura que peu d'effort à fournir pour réaliser que tout ceci s'applique tout autant au monde d'aujourd'hui !

Lien : https://garoupe.wordpress.co..
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Glaçant ! Et tellement d'aujourd'hui !
Je comprends mieux les critiques lues avant la lecture de ce livre... Il n'y a pas vraiment d'histoire, c'est une peinture de cette nouvelle civilisation/génération que nous voyons évoluer avec les réseaux sociaux, menée à son paroxysme. Cela peut paraître verbeux, mais c'est le reflet d'une société qui essaye d'annihiler l'humain dans ses émotions et sa spontanéité... Qui même en a peur ! C'est effrayant et à la fois l'espoir reste là... Car comme toujours, il existe un groupe dissident qui se bat pour lutter contre la dictature
Très intéressant
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C'est un avenir étonnant, où la préoccupation de l'auteur semble plus concerner notre usage des réseaux sociaux que notre environnement. Une société dans laquelle tout est public. Ceux qui conservent un peu de vie privée sont considérés comme de véritables rebelles. le style est en lien avec le propos, et la narration du genre polar aide à découvrir cet univers sans doute critiquable mais en tout cas intéressant.
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La transparence selon Irina.

Un ouvrage qui apporte une réponse parmi tant d'autres à la question que nous nous posons tous: "Au vu de la part de plus en plus importante jouée par les réseaux sociaux dans nos vies, à quoi ressemblera le monde de demain dans un tel contexte?".

En 2058, l'ère de la transparence domine. Internet a été remplacé par le "Réseau" dans lequel chacun à accès aux données de tous, de ses factures à son dossier médical. Votre cote de popularité détermine votre vie et votre avenir; la faire augmenter est donc primordiale.

Hors du réseau il y a peu d'interactions. Toutefois, certains se créent des pseudos pour évoluer dans la vie réelle. C'est le cas de Camille Lavigne ou Dyna Rogne dans la vie réelle. Elle évolue ainsi dans deux cercles: l'irréel dans lequel elle travaille et où elle "vit" sous l'emprise d'Irina Loubovsky et le réel dans lequel ses amis sont des Rienacas (ceux qui n'ont rien à cacher et n'ont qu'une identité), des policiers, des informaticiens en charge de la gestion du système ou encore des Obscuranets, des terroristes qui veulent démonter ce même système.

Forcément, il y a un moment où ces 2 réalités se croisent et où le système se grippe.
C'est là que nous entraîne « La transparence selon Irina ».

Cette dystopie nous entraîne dans un monde où une sorte de schizophrénie règne.
Le livre est bien écrit, l'écriture est rapide et en adéquation avec l'histoire. Il est bien "documenté" (avec des annexes documentaires « irréelles ») et l'on se croirait dans un monde de l'ordre du possible ... Un film de SF issu de cet ouvrage aurait je pense du succès.
Personnellement, me dire que ce que l'auteur nous propose pourrait arriver, cela m'a fait un peu flipper.
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