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3,98

sur 1560 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Même impression que missmolko1.
Il manque singulièrement quelquechose pour en faire un bon roman historique. J'ai tellement entendu de bien de Ken Folett que j'ai voulu essayer (J'ai aussi "les piliers de la terre" également dans ma PAL, qui sont un peu descendus suite à cette lecture). Alors oui, c'est facile à lire, mais on n'y croit pas.
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Je ne connaissais de Ken Follet que (évidemment !) Les piliers de la terre et Un monde sans fin avec une bonne impression et un très bon moment de lecture, j'avoue là être très surpris. Un niveau tout autre et beaucoup moins bon. Je ne reconnais d'ailleurs pas la plume de l'auteur des Piliers de la terre. Très différent. Pas de contestation, ça se lit vite et facilement, mais petit roman d'aventure de la seconde guerre mondiale. Aucune sympathie pour les personnages. Une série B. A lire sur la plage.
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En me lançant dans ce polars historique, je m'attendais à vivre un moment absolument exceptionnel. Quelle fût ma déception ! Bien que l'écriture soit fluide et facile à lire, elle n'arrive pas à transmettre d'émotions aux lecteurs. Pourtant le Seconde guerre mondiale est un sujet d'émotion. L'intrigue se déroulant sur quelques jours, on s'attend à être hors d'haleine. Et malheureusement, seul l'ennui nous essouffle … C'est lent ! Trop trop lent pour ce genre d'histoire.
Le thème est fort bien trouvé. Des femmes qui s'enrôlent dans la résistance pour faire sauter un centre de communication allemande … C'est même parfait ! Pourtant, ça ne colle pas. Les personnages, bien qu'ils soient bien « dessinés » ne sont pas suffisamment charismatiques.
On nous présente une Betty impitoyable au combat et absolument sans caractère dans sa vie privée, au point de pardonner à un mari qui l'a trompé et de tomber amoureuse d'un autre homme en l'espace de quelques jours. On ne sait pas pourquoi, ni comment, mais tous les hommes de ce roman sont un jour attiré par cette femme. Comme si elle était une super-héroïne. Sauf que son caractère ne colle pas à ce type de rôle.
Michel, lui est absolument abominable : il trompe son épouse et nie être amoureux de sa maîtresse, pourtant n'hésitera pas à vendre sa femme pour sauver sa maîtresse. Quel homme !
Paul, quant à lui, n'est là que pour l'existence d'une romance avec Betty. Une romance sans grand intérêt, et des scènes de sexe dont on se passerait bien, également.
Dieter reste le personnage le plus abouti. Il semble être un psychopathe doté d'intelligence, bien qu'il soit fait que de contradictions. Il a épousé une allemande et lui a fait des enfants, mais la trompe avec une française juive dont il est tombé amoureux alors qu'il travaille lui-même pour les nazis … Et l'idéologie, alors ? Mais heureusement qu'il est là pour apporter un semblant de vie à ce roman quelque peu lent.
Viennent ensuite les recrues de Betty : elles ont toutes eu un problème avec l'ordre ou la justice. Un peu comme les recrues de « Triple X » : « des agents spéciaux pour des missions spéciales ». Là encore, d'accord ! Mais, donnez-leur du relief à ces personnages. Faîtes-les combattants, intelligents, malins et débrouillards. Ici, les agents spéciaux doivent être éduqués en deux jours. C'est-à-dire : apprendre à sauter en parachute, apprendre à se servir d'une arme, apprendre le combat rapproché, apprendre la lecture de cartes … Deux jours ! Autant dire que c'est une mission impossible dans le monde réel.
On peut remercier l'auteur pour nous avoir décrit, ce qui est peut-être pour lui un fantasme, soit le léchage de larmes entre Diana et Maude alors qu'elles sont entre les mains de Dieter. C'est d'une perversion sans nom, d'autant plus que c'est inutile à l'histoire. C'est ici juste pour émoustiller les hommes qui fantasment sur les lesbiennes. On regrette aussi que l'intrigue prenne la forme d'une sorte de duel entre Betty et Dieter. Dieter, tel un psycopathe est obsédé par sa victime, Betty. Ce genre d'histoire fonctionne, mais dans un thriller. Pas dans un polars historique.
Et puis, on se dit que la résistance devait quand même se montrer un peu plus vigilante que ça. Quand des agents se font kidnapper, c'est sûr qu'ils parlent. Alors pourquoi, dans ce roman, Betty ne se doute-t-elle pas de ce qui se passe ? La naïveté ici est très mal placée. Elle est sensé être entraînée et être l'une des meilleures. Alors pourquoi est-elle naïve ? Et puis, en débarquant, tout-à-coup, elle a une intuition. C'est une intuition qui les sauve … Pourquoi n'y avait-il qu'un plan d'action les forçant à improviser par la suite ? Ça ne colle pas ! On a du mal à imaginer la résistance, un groupe très organisé et très malin, agir avec si peu de précautions. Et ça pêche encore lorsque Betty envoie Ruby acheter des sacs. Pourquoi Ruby précisément alors qu'elle est la plus foncée de l'équipe ? Pourquoi n'envoie-t-elle pas Jelly afin d'éviter le drame qui suit ? La logique ne suit pas. Ce sont des petites incohérences qui mettent à mal le cours de l'histoire et qui lui donne un air décousu. du côté des allemands, ce n'est pas mieux. le château est un des lieux les plus importants pour les communications mais pourtant il n'est que peu gardé. Là encore on a du mal à se l'imaginer et du mal à croire que les Corneilles puissent y accéder avec si peu de difficultés (pour ne pas sire sans aucune difficulté). Les détonateurs sont posés sans qu'elles ne soient jamais inquiétées. Personne ne se soucient d'elles … Mais, où sommes-nous ? Dans le supermarché du coin ? Ça ne colle pas du tout !
En résumé, je dirais que c'est une bonne chose de saluer la coopération des femmes à la résistance. Mais ce roman, malheureusement, n'est à mes yeux, n'est pas un hommage réussit puisqu'on l'oublie rapidement tant il semble insipide. Ce ne sont pas les fausses femmes de ménage dont on se souvient, mais de Dieter, un psycopathe en puissance (bien que l'allure générale de l'intrigue lui ai fait perdre son potentiel). Dommage que la fin prenne des allures de conte de fées : Et, ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants … The End !
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Très bon scénario, dont on devine la fin dès le début tout de même, mais mauvais livre : vocabulaire pauvre, personnages peu fouillés...
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Au regard du synopsis et des connaissances historiques abyssales de Ken Follett, il y a fort à parier que ce récit prenne la route du succès. En clair, un réseau de femmes soldats britanniques parachutées en Champagne doivent infiltrer une centrale téléphonique teutonne avant le débarquement pour limiter les communications ennemies. Sans surprise, le récit est d'une fluidité minérale, le livre se regarde mais ne se lit pas, les scènes défilent devant les yeux sans effort ou lunettes et l'intrigue est d'un classicisme étouffant mais étonnamment efficace. Efficace certes, mais prévisibles et jamais étonnant. le fil rouge défile selon règles rédactionnelles des auteurs à succès sans qu'aucun rebondissement ne soit vraiment surprenant. Inclinons nous cependant une nouvelle fois sur les qualités de recherche de Monsieur Follett qui rend un témoignage crédible et saisissant de cette époque, mais Dieu que c'est agaçant de ne jamais faire référence aux combattants et résistants français (un orgueil patriotique excessif et fatigant qui gangrène ses livres).
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