Le Réseau Corneille

J'entends sans cesse parler de Ken Follett alors j'ai voulu me lancer et decouvrir cet auteur dont tout le monde parle!
Je dois reconnaitre qu'il a fait un bon travail de recherche ici, cette periode de la guerre et de la France occupee et tres bien decrite (on n'a d'ailleurs du mal a s'imaginer que toutes ses horreurs ne date d'il y a moins de 70 ans!), les chapitres alternent entres les differents personnages et le suspense est au rendez vous mais a part ca, j'ai trouve qu'il manque quelque chose et n'ai pas eu de coup de coeur pour ce roman!

Au début, j'ai vraiment eu peur. J'ai eu peur que Ken Follett tombe dans le roman de résistance banal.

Entre « bon roman » et « roman surprenant », il y a une groooosse différence. Pour un roman sur la Résistance pendant la Seconde Guerre Mondiale, il vous faut :
– de la torture
– des nazis
– des résistants
– des filatures
– quelques histoires d'amour (ou de sexe) que la guerre met entre parenthèses malgré elles
– des explosions et fusillades.

Ca, c'est la première moitié du roman. La moitié où Betty rassemble son équipe, celle où Dieter torture ses prisonniers. Ensuite, l'histoire décolle enfin, en même temps que l'avion qui va déposer Betty et son équipe en France. Ken Follett arrive à nous surprendre, alors que je pensais que plus rien n'était surprenant avec la Résistance française dont on parle déjà tant.

Le problème du roman, c'est son découpage. L'action se déroule sur une semaine et donc chaque jour fait une centaine de pages (grosso-modo). Comment réussir à raconter des choses intéressantes qui se passent en une journée sur cent pages ? Eh bien tout le problème est là, des fois, on n'y arrive pas. Ken Follett a choisi de raconter deux points de vue : la guerre de l'anglaise Betty et celle de l'allemand Dieter. de fait, quand il ne se passe pas grand-chose dans la journée de Betty, Ken Follett développe celle de l'allemand… faite de torture et de filature. Autant dire que la première partie est dure à lire quand on est sain d'esprit.

La deuxième partie surprend. Peut-être justement parce qu'on n'a pas été surpris dans la première et qu'on s'attend à ce que la suite se déroule de la même manière. Mais Ken Follett trouve des façons de complexifier son histoire et de mettre des bâtons dans les roues de chacun de ses personnages.

Toutefois, il n'en reste pas moins qu'il s'agit d'un roman sur la Seconde Guerre Mondiale, sur la résistance et donc sur la torture, des sujets lourds et parfois difficiles à aborder.

Ken Follett a indéniablement un talent de conteur rare et l'on pourrait lire n'importe quoi sortant de sa plume…

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Fin mai 1944, les armées alliées préparent le débarquement sur les côtes normandes. Dans le village de Sainte-Cécile, à quinze kilomètres de Reims, les Allemands ont installé un central téléphonique à l'intérieur d'un château historique. En vain, l'aviation britannique a essayé de détruire cette place stratégique. Un raid des résistants locaux organisé par Betty Clairet, major de vingt-neuf ans dans l'armée anglaise, s'est également soldé par un échec car le MI6 avait sous-estimé les effectifs de la garnison. Revenue à Londres en ayant subtilisé le laissez-passer d'une femme de ménage du central téléphonique, Betty réussit à convaincre ses supérieurs d'organiser une nouvelle tentative de sabotage en recrutant elle-même quelques femmes qui vont former un commando unique en son genre. Elles ont une semaine pour réussir leur mission mais elles ignorent qu'à Sainte-Cécile, un agent de renseignement nazi a pu obtenir des informations capitales sur la résistance en torturant un des rescapés de l'assaut manqué.
Le Réseau Corneille met en lumière la place tenue par les femmes au sein de la Résistance à la veille du Débarquement sur les côtes françaises....

L'avantage de Ken Follett, c'est la création de l'ambiance. On y est. Il nous emporte où il veut et on visualise très facilement son récit. Et que d'actions, ça n'arrête jamais du début à la fin. oN commence en pleine opé, on finit avec l'opé.
On est plongé dans la première semaine de juin 1944. Notre héroine, Betty, a pour mission la destruction d'une centrale de télécommunication. Son ennemi est Dieter, contre-espion allemand en charge de l'arrêter.
Voila, j'ai résumé tout le livre....
Ce qui est dommage, c'est le peu de profondeur des personnages. L'action l'emporte sur le contexte, sur la psychologie des protagonistes et ça manque. Au final, je n'arrive pas à m'attacher à eux comme je le voudrais. C'est bête par les détails, la richesse des descriptions nous transporte. On se voit au milieu de la série, "un village français", ou bien dans un camp d'entraînement de campagne anglaise comme dans "Band of Brothers".... mais sans la volonté de vouloir accompagner nos personnages jusqu'au bout.

Encore un Ken Follett qui ne vous décevra pas...
Du Ken Follett pur et dur, celui qui nous fait voyager à travers la grande histoire, nous surprend avec son récit et déchaîne en nous toute sorte de sentiment, nous embarque avec ses personnages forts et si attachants

On s'accroche, on tremble avec les personnages, on s'insurge contre la cruauté...
et comme avec cet auteur, on en profite pour apprendre, revoir ou approfondir l'histoire de la résistance française sous l'occupation allemande à la veille de la Libération.

Dans la série des thrillers de Ken Follett liés à la seconde guerre mondiale, le réseau Corneille est un peu particulier, car il ne fait pas la part belle aux militaires des forces spéciales ou aux espions. Il met en avant l'action des femmes dans la résistance française, leur implication dans le recueil de renseignement et le courage qu'il fallait avoir pour oser tenter faire quelque chose dans un pays occupé.

Le sujet tourne autour de la nécessité pour les alliés en mai 44 de détruire un QG allemand abritant un central téléphonique en Champagne. Là où les bombardements aériens et les tentatives de sabotage précédentes ont échoué, un nouvelle action être menée par des résistantes déterminées, menées par une jeune major du SOE, Betty Clairet.

Romancé à la Follett, avec un arrière-fond historique crédible, ce récit se lit facilement.

Un bon roman rempli d'action et d'émotions avec en première ligne des femmes résistantes durant la 2e guerre mondiale pleine de courage et de coeur.

Ce réseau Corneille donne un peu envie de bailler

C'est déguisé en femmes de ménage que durant la dernière guerre, un commando féminin est chargé de faire sauter un important poste de communication dans la région de Reims, capital pour la suite du conflit. Ce seront les Corneilles.

Mais les services de renseignements nazis veillent et les surveillent...

Finalement, avec ce livre, Follet nous fait le coup des 7 salopards en jupons. C'est donc du classique.

Mais que l'écriture est lourde, le style pauvre ! le suspense est plutôt bien mené, mais, l'histoire reste assez prévisible. Les ficelles employées sont assez grossières. le recrutement des Corneilles par exemple, est invraisemblable, les tentatives de déguisement des héroïnes, ridicules...En fait, comme dans "Inglorious Basterds" de Tarantino, le plus intéressant est le méchant, Dieter Franck.

Une relative déception au final.

Je découvre Ken Follett via ce roman avant de m'attaquer un jour au gros pavé de ma PAL "Les piliers de la terre". Ce roman, relatant une mission de sabotage menée par un commando d'agents anglaises à la fin de la seconde guerre mondiale, s'est révélé palpitant. le rythme est l'atout majeur du livre à mes yeux. On a vraiment envie de découvrir la suite des aventures. Les faiblesses de l'ouvrage ont déjà été soulignées par d'autres babeliotes : personnages caricaturaux, intrigue somme toute anecdotique et superficielle et amourettes à la limite du ridicule. En effet les quelques scènes d'amour sont pour le moins maladroites et ont failli me faire tomber le livre des mains! Au final , c'est une très bonne lecture distrayante mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.

Ce roman est une grosse déception pour moi. Il faut dire que j'arrivais avec un a priori hyper positif du fait que j'avais lu peu de temps auparavant Les Piliers de la Terre et que j'avais adoré, tant le souci du détail et l'immersion dans le monde médiéval était réussis.
Je m'attendais donc à quelque chose du même acabit quand je me suis lancée dans le Réseau Corneille, dont la quatrième de couverture me tentait bien. J'ai vite déchanté. L'intrigue est loin d'être inintéressante, mais je l'ai trouvé très lourde dans sa manière d'être amenée et vécue par les personnages. Personnages que j'ai, dans l'ensemble, trouvés assez creux et sans âme. Cela dit, il y en a beaucoup, et il est vrai que ce n'est pas évident de développer un tel nombre de personnages en si peu de pages.
En fait, je crois que ce qui m'a vraiment détachée de ce livre, c'est sa recherche d'efficacité. C'est logique pour un triller d'espionnage historique, mais là, ça tombe un peu à plat, tout en multipliant les invraisemblances. Les choses vont trop vite, ce qui fait que je n'ai vraiment pas réussi à m'attacher aux personnages et à m'investir dans ce qu'ils vivent.
C'est dommage, parce qu'il y avait de quoi faire. surtout que ma récente relecture des Piliers de la Terre (tout autant adorée que la première fois) me confirme que je n'ai aucun problème avec le style de M. Follet. Je crois que désormais, je vais me contenter de ses romans historiques...