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Kingsbridge tome 2 sur 5
EAN : 9782298016949
Editions de Noyelles (01/01/2008)
  Existe en édition audio
4.23/5   4523 notes
Résumé :
Ken Follett a conquis le monde avec Les Piliers de la terre, monumentale saga qui prenait place dans l'Angleterre du XII°siècle…
... Deux siècles plus tard, La ville de Kings bridge et sa cathédrale sont au cœur d’une nouvelle grande fresque épique.
1327 Quatre enfants sont les témoins d’une poursuite meurtrière dans les bois : un chevalier tue deux soldats au service de la reine, avant d'enfouir dans le sol une lettre mystérieuse, dont le secret pourr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (334) Voir plus Ajouter une critique
4,23

sur 4523 notes
Avec Un Monde sans Fin, Ken Follett commet l'erreur de donner une suite à l'immense succès éditorial et littéraire que furent Les Piliers de la Terre. Ce roman historique, plus que volumineux, peut toutefois être analysé de deux manières différentes.

Tout d'abord, en tant que "simple" roman historique, Un Monde sans Fin répond convenablement aux codes du genre, sans jamais y rechigner. Les personnages sont convenus, voire attendus, mais conformes à l'époque revisitée par l'auteur. L'intrigue suit un événement capital, l'entretien de la fameuse cathédrale de Kingsbridge, en parallèle d'un plus anodin au premier abord, le secret qui lie quatre enfants dès le début de l'histoire. En fan de romans historiques et surtout en ce qui concerne la période médiévale, je dois avouer que le style de Follett à faible dose peut très bien correspondre à ce qu'on attend : des sentiments, de la psychologie et de l'épique quand il le faut. Attention toutefois à ne aps tomber dans des travers entrevus précédemment avec cet auteur : privilégier des thèmes rémunérateurs comme le sexe, le sang et autres violences qui rapportent... Mais bon, pour un roman hsitorique, Un Monde sans Fin se tient, et c'est très bien.

Toutefois, il est impossible, quand on a lu et dévoré Les Piliers de la Terre, de ne pas tenir compte du fait que ce livre est une suite à ce dernier. À vrai dire, c'est même plutôt une pseudo-suite, car l'intrigue n'a aucun rapport avec Jack, Aliena ou Waleran et elle se situe surtout deux siècles plus tard, en compagnie de ceux qui sont censés être leurs "descendants"... Bien évidemment, l'élément central à retenir est plutôt le duo formé par la cathédrale et le monastère de Kingsbridge, poumons économiques de cette bourgade devenue ville vivant au-dessus de ses moyens. Ce constat fait, la comparaison devient facile : Ken Follett reprend les ingrédients qui ont bien marché dans le premier opus pour retenter le coup du best-seller. Un secret mal gardé, des moines pas bien chastes, des ecclésiastiques ambitieux et le mélange des échelles entre une royauté en péril et des localités en proie à de vifs tourments. le tout enrubanné d'une floppée de personnages qu'on pourrait trouver caricaturaux, mais qui, passés sous la plume de Ken Follett, restent crédibles, il faut tout de même le reconnaître.

En somme, Un Monde sans Fin est un véritable pavé historique, avec certes du détail, de l'intrigue et un panel de personnages incommensurable, mais qui n'arrive pas à la cheville des Piliers de la Terre, dont il est censé être le continuateur. La longueur interminable dudit pavé fait malheureusement retenir avant tout que c'est la lecture qui devient sans fin et non notre temps à y consacrer. Ken Follett ne l'a peut-être pas compris...
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Je termine à l'instant ce pavé et je dois dire que je me sens la tête comme une citrouille. Non que le roman ait été inintéressant, mais plutôt « prenant »,d'un style relativement facile à lire, si on exclut la présence des nombreux personnages intervenant dans l'histoire. J'avais lu avec délectation les piliers de la terre, et j'ai retrouvé, dans un monde sans fin, le genre de récit dans lequel on s'attache aux personnages, du moins à certains d'entre eux, on a envie de connaître le dénouement, où le suspense est produit par l'alternance des histoires des individus ou des groupes évoluant à Kingsbridge et ses environs.

J'ai aimé ce roman parce qu'il s'agit d'un roman historique relatant des faits situés dans une période que j'aime particulièrement toutefois, quelques remarques s'imposent : si l'on compare ce livre aux deux premiers tomes, l' histoire ne diffère pas tant que ça, il y a des individus géniaux et créatifs, des êtres faisant preuve de méchanceté pure, des manipulateurs prêts à tout pour arriver à leurs fins, des personnes pour qui on voudrait que sur la fin, s'abattent les pires malheurs , tout ce petit monde évolue en communauté, confronté à un fléau : la peste. Ce qui peut être intéressant, c'est de lire la compagnie des menteurs de Karen Maitland qui évoque les origines de la peste mais qui ne parle pas de la façon dont le fléau est accueilli, les mouvements de panique, les soins, alors que un monde sans fin insiste plus sur la façon dont la maladie était gérée dans les cités. A ce sujet, je suis étonnée de lire que les morts étaient enterrés dans le cimetière de Kingsbridge alors que les historiens précisent que la moitié de la population des villes avait été décimée, la version de Karen Maitland qui explique que les morts étaient massés dans des fosses communes faute de place dans les cimetières.
j'ai trouvé le personnage de Caris trop en avance sur son temps, femme libérée, refusant la domination masculine [pour peu avec un coup de pouce, elle nous créait le MLF (lol !)], qu'elle se pose des questions sur la peste et ses facteurs de propagation en se documentant grâce aux écrits d' Avicenne, soit, mais qu'elle se pose en précurseur de l'asepsie en 1360 me paraît bien étonnant , (je cite : règle n°1 : propreté avant tout !).
Ce qui malgré tout, m'a paru intéressant, c'est la confrontation des idées, idées nouvelles amenées par les uns, et soucis des autres de conserver l'ordre établi, confrontation qui permet de mettre en évidence la pensée de la société féodale.

Ce que j'ai eu parfois du mal à supporter, ce sont les longueurs dont ce volume de 1300 pages n'avait pas besoin.
Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..
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Chaque jour, je regarde la télé d'un oeil passionné, d'un intérêt nonchalant dont je ne sAUraiS me débiner, il est très simple de débarquer quelques parts pour faire part de ses opinions, laissant planer une certaine démagogie sur des sujets passionnés, se faisant l'illusion d'être le roi de la conviction de comptoir débattue de manière intellectuelle alors qu'il n'en est pas grand-chose….

Je dis ça parce que je me vois réagir souvent sur des sujets sensibles, avec toute l'humanité qui me caractérise, celle d'étaler toute ma subjectivité racoleuse d'une bienpensante souvent ennuyeuse mais quand tu y mets les formes d'un bonnet bien gaulé et que t'es généreux dans la blague racoleuse, ça passe généralement tout bien…

J'aime bien de temps à autre remettre les choses à leur place, éviter le quiproquo d'un anonymat pernicieux dont regorge tout un tas de sites dont babelio…

L'idée c'est quoi ? il n'y a pas d'idée, de but, ou de vices cachés, au départ il y a juste une envie d'écrire sur un sujet quelconque pour en faire un truc potablement bandant, pour soi déjà, et si certain apprécie, alors on ne boude pas son égo d'une modestie à la con dont on fait semblant d'ignorer l'existence.

L'humain aime plaire, se sentir aimer et désirer… Il peut y avoir une part de manipulation dans la rhétorique, se faire mousser les écrits pour gagner en popularité, mais au final maitriser L'azerty d'un doigté populaire ne fait pas de nous des génies.

Avoir des convictions et les mettre en pratique demande pas mal de sacrifices, mon honnêteté ne s'est jamais leurrée da ma lâcheté, je fais partie d'un monde conscient de sa profonde bêtise sans trouver le sacrifice de m'y opposer de manière fidèle à mes principes, disons que je profite pleinement de mon égoïsme sans penser à l'altruisme qui reste pour moi une utopie, ce qui gâcherait mon autruche fainéantise de ne rien branler pour changer une manière de vivre des plus banale, et cela me convient parfaitement.

Donc je regardais la télé, comme d'hab, quand la pub sonna sa page de capitalisme, et je me marrais de voir à quel point on nous prenait pour des burnes, comment peut-on à ce point se foutre de la gueule des gens sans indignation, rien de nouveau me direz-vous, mais là à ce moment précis de la fatigue, j'ai poussé la réflexion jusqu'à l'inutile, celui de te dire que fermer les yeux c'était pas trop mal non plus. Je me suis corrompue aussi, j'aime la consommation, le soleil, les voyages, le sable fin, la crème solaire, j'aime bouffer, fumer, me marrer, baiser… Je ne suis pas une victime, juste un mouton dont j'assume parfaitement le statut, que je revendiquerais sans fausses valeurs pour plaire à l'entre jambes d'une morale érigée à la gloire des grands hommes…

On fait ce que l'on peut, inutile de se torturer l'empathie jusqu'à Houellebecq, faut savoir profiter du peu de temps, parce que ça passe vite ces conneries, faut juste essayer de temps à autre de s'accorder avec le sens vrai de toute chose, faut pas forcer le trait, chacun fait comme il a envie, il n'y aura pas de jugement dernier quand les vers viendront te grignoter, les héros sont dans les livres d'histoire, il y a un tas de gens bien, un tas gens merveilleux, des tas de trou-ducs, et des tas de putain de gros trou-ducs, faut composer avec sans se foutre la tête sur le billot.

Je connais un tas de gens qui ne se pose aucune questions sur la misère du monde, ou sur le pourquoi du comment, ils se contentent de vivres pleinement dans l'indifférence du nous et dans la jouissance du moi, Il ne font de mal à personne, se font du bien à eux-mêmes, sans mépris, sans jugement de valeur, ils gravitent pépère, profitant de leur vie, de leur chance bien souvent, mais peut-on vraiment fermer les yeux sur tout, visiblement nous en sommes tous capables, notre individualité est notre instinct de survie…

Vous voyez c'est que je vous disais, une simple réflexion à la démagogie non dissimulée qui ne demande rien de plus que quelques mots à la con, on pourrait intellectualiser la chose mais ce n'est pas le but de ma démarche, c'est juste une envie toute con d'étaler un peu de bêtise sans fausse modestie, pour dire juste une chose

Je ne suis que moi finalement.

A plus les copains

Pour le bouquin c'est comme le premier, avec des vrais enculés et des gens sympathiques…
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Un chef-d'oeuvre ne devrait pas avoir de suite...

Dans "Un monde sans fin", le souffle qui animait "Les Piliers de la Terre" s'est tari, découvrant les ficelles d'un roman qui n'est qu'un ersatz du premier. Je comprends que pour un auteur, il est difficile de s'abstenir de surfer sur la vague d'un tel succès que celui des Piliers. D'ailleurs, pour produire cette suite en 2007, Ken Follett a pris sa mission au sérieux : il y a du texte (1300 pages), une ribambelle de personnages, des rebondissements, de belles descriptions d'architecture... Mais cette fois, la quantité l'emporte sur la qualité et c'est bien dommage.

J'aurais tant aimé en savoir plus sur les descendants de Jack et d'Aliena. Or deux siècles plus tard, en 1327, tout a changé à Kingsbridge et seul Merthin présente une parenté avec les héros du premier roman. Nous voilà parachutés dans de nouvelles familles et d'autres intrigues, avec pourtant une forte impression de déjà lu.

La scène d'ouverture et son mystérieux parchemin annoncent de nouveau un complot touchant la royauté. Pour Merthin, les difficultés techniques de la construction du pont remplacent celles du toit de la cathédrale de Kingsbridge. le manichéisme des protagonistes est encore plus marqué que dans l'opus précédent, avec des gentils qui confinent à la bêtise, et des méchants carrément malsains. La personnalité de Caris rappelle celle d'Aliena, bien que son esprit d'entreprise et d'indépendance, poussé à l'extrême, semble trop moderne pour le XIVe siècle. Les sombres manigances de frère Godwyn se font l'écho de celles de Waleran...

Mais la plus flagrante similitude touche un autre roman de Ken Follett, écrit en 1993 : "La Marque de Windfield", se déroulant dans l'Angleterre victorienne. La malfaisance de Micky Miranda (accueilli comme un fils par la famille Pilaster) et son trouble pour Mrs Augusta Pilaster sont repris dans le personnage abject de Ralph (élevé comme le frère du bon Merthin) et son obsession pour dame Philippa. Dans Les Piliers de la Terre, William Hamleigh était infâme, mais on pouvait encore comprendre ses motivations. Ici, Ralph incarne le mal jusqu'à l'indigestion. Ses délires pervers et sa violence gratuite – surtout envers les femmes – m'ont gâché la lecture.

Celles et ceux qui n'ont pas encore lu "La Marque de Windfield" et qui auront pris le temps d'oublier "Les Piliers de la Terre" apprécieront sans doute le divertissement offert par "Un monde sans fin". Pour ma part, je n'ai pas détesté, mais la grâce s'est enfuie.
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Deux siècles sont passés depuis « Les piliers de la terre ». Nous sommes toujours en Angleterre, à Kingsbridge, mais en 1327.
Les héros de ce livre seront Caris et Merthin, 10 ans, qui habitent cette petite ville.
Caris est la fille d'Edmond le lainier, prévôt des marchands de la guilde de Kingsbridge. 
Merthin est le fils de Gérald, chevalier déchu. 
Avec Ralph, frère de Merthin, et Gwenda, petite fille pauvre qui cherche son chien, ils vont assister à une poursuite meurtrière dans les bois...
Ils vivent la victoire intelligente des Anglais à Crécy en 1343 : les archers bien disposés par Edouard III battent les chevaliers de Philippe VI. Edouard III, petit fils de Philippe le Bel, revendique le trône de France : c'est la guerre de Cent Ans !
.
Les piliers de la terre, Un monde sans fin, puis Une colonne de feu sont les trois volets de la trilogie de Ken Follett sur le moyen âge anglo-français.

J'aime bien les mondes manichéens de Ken Follett. Il écrit beaucoup de ses livres de cette façon, l'assume, et cela donne des récits passionnants :
Une trentaine de personnes évoluent jusqu'à la fin du livre.
Caris et Merthin s'opposent, durant ces 34 ans, aux vilenies, aux jalousies des envieux, machiavéliques, ambitieux : Elfric le maçon aigri, puis Godwin le prieur machiavélique, son bras droit Philémon, le frère de Gwenda, et Ralph, le frère de Merthin, instinctivement méchant. 

Pour ce qui est de « l'actu » européenne du moment, Ken Follett montre l'absurdité et l'entêtement des Français à Crécy d'appliquer « le code d'honneur » au lieu de réfléchir à une tactique efficace. Maurice Druon, dans « Les rois maudits », souligne aussi cette bêtise des Français.

Ken Follett adore les femmes de caractère, et pose Caris en héroïne :
Merthin s'exile à Florence, car Caris, en femme en avance sur son temps, qui ne veut être ni esclave d'un père, ni d'un mari, ne veut pas épouser Merthin, alors que les deux sont croque-love ! 

La beauté de Florence, les cathédrales de Chartes et de Rouen (qui sont aussi mes préférées ), l'architecture italienne et française sont admirées par le maître pontier Merthin qui rentre en Angleterre avec des principes pour lutter contre la grande peste.

L'Eglise n'est pas épargnée : L'ordre ecclésiastique du moyen âge est représenté comme puissant, borné et ambitieux ! 
.
J'aime ce roman historique, qui est pour moi de la même veine que « Les piliers de la terre », car je suis tout autant immergé dans la vie sociale de Kingsbridge que dans les « infos » de l'époque emplies de préjugés sévèrement critiqués par l'auteur !
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Citations et extraits (139) Voir plus Ajouter une citation
Si elle avait entendu parler de cette bataille en Angleterre, elle aurait souhaité de toute son âme que les anglais remportent la victoire. Se trouvant en France, elle n'éprouvait plus qu'une sorte de neutralité dégoûtée après toutes les horreurs qu'elle avait vues au cours des deux dernières semaines. Comment s'identifier à ces anglais qui assassinaient les paysans et brûlaient leurs récoltes ? Le fait qu'ils commettent ces atrocités en terre étrangère ne changeait rien à l'affaire. Bien sûr, ils affirmeraient la leçon bien méritée puisque les français avaient brûlé Portsmouth. Mais penser ainsi était d'une bêtise insigne. Cela ne conduisait qu'à des scènes d'horreur, telle que celle qui se déroulait à présent sous ses yeux.
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Allons, allons ! intervint Gérald. Tu ne vas pas comparer un charpentier et un soldats !
Le manque de tact de son père montrait combien il le préférait, lui, le cadet. Et en voyant son frère rougir et se mordre la langue pour ne pas lui lancer une remarque cinglante, Ralph comprit que Merthin était blessé.
Au bout d’un moment, Merthin prit la parole sur un ton assourdi que Ralph connaissait bien et qui signifiait que ses propos seraient irrévocables. Et, de fait, il dit : « Je n’ai pas demandé à être charpentier. Comme Ralph, je rêvais d’être chevalier. Je sais aujourd’hui que c’était un rêve idiot. Il n’empêche. Si votre fils est charpentier aujourd’hui, vous en êtes seul responsable. Je ne me plains pas. Les choses ont bien tourné pour moi puisque j’excelle dans mon métier. J’ai réussi dans une situation qui m’était imposée et, un jour, je construirai le bâtiment le plus haut d’Angleterre. Vous avez fait de moi un charpentier. Acceptez-en les conséquences ! »

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Privée de pont, l'une des plus grandes villes d'Angleterre mourrait, et le prieuré, qui était son poumon, verrait décroître son prestige jusqu'à n'être plus qu'un avant poste isolé au fin fond de la campagne, où quelques moines continueraient à accomplir leurs dévotions dans le désert sonore d'une cathédrale décrépite.
Godwyn n'avait pas arraché de haute lutte sa nominition au poste de prieur pour voir sa victoire lui échapper. Trop de choses étaient en jeu. Voilà pourquoi il voulait tout diriger, convaincu d'être plus intelligent que tout le monde ou presque, comme il l'était à Kingsbridge. Mais en réalité, il manquait d'assurance, et il en perdait sa clairvoyance.
Son seul réconfort venait de Grégory Longfellow, dont il partageait l'amitié depuis les bancs de l'université. Grégory avait un esprit tordu qui convenait parfaitement à qui voulait pratiquer le droit. La cour de justice royale lui était bien connue. Entreprenant et suffisant, il avait guidé Godwyn dans les dédales de la loi.
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Comte de Shiring : je ne veux pas que de satanés curés viennent me tracasser, qui plus est, en temps de paix, et pleurnicher dans mon giron que des serves ont été violées. Que cela ne se reproduise plus! Il m'indiffère que tu couches avec tes paysannes, puisqu'on en parle. Mais si tu prends une femme mariée, que ce soit de gré ou de force, prépare-toi à compenser son mari d'une manière ou d'une autre. La plupart des paysans peuvent être achetés. Fais en sorte que cela demeure ton problème et ne devienne pas le mien. C'est tout.
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L’homme qui prépare les onguents et les médecines a pour nom apothicaire. Lorsque c’est une femme qui exerce cette activité, on l’appelle sorcière. […] Les hommes aiment bien tuer une femme de temps en temps.
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Vidéo de Ken Follett
Extrait du livre audio « Les Armes de la lumière » de Ken Follett lu par Steve Driesen, traduit par Odile Demange, Christel Gaillard-Paris, Valentine Leÿs et Renaud Morin. Parution numérique le 22 novembre 2023 et parution CD le 17 janvier 2024.
En savoir plus : https://www.audiolib.fr/livre/les-armes-de-la-lumiere-9791035406837/
Pré-commandez sa version CD : https://boutique.audiolib.fr/produit/3324/9791035406929/les-armes-de-la-lumiere
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