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Jean Rosenthal (Traducteur)
EAN : 9782221087787
474 pages
Robert Laffont (14/11/2002)
  Existe en édition audio
3.97/5   1523 notes
Résumé :
Fin mai 1944, les armées alliées préparent le débarquement sur les côtes normandes. Dans le village de Sainte-Cécile, à quinze kilomètres de Reims, les Allemands ont installé un central téléphonique à l'intérieur d'un château historique.

En vain, l'aviation britannique a essayé de détruire cette place stratégique. Un raid des résistants locaux organisé par Betty Clairet, major de vingt-neuf ans dans l'armée anglaise, s'est également soldé par un ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (127) Voir plus Ajouter une critique
3,97

sur 1523 notes
Critique "remasterisée".
En 1944, l'officier anglais Elizabeth ( Betty ) Clairet est envoyée en France pour détruire le réseau de communication allemand. Elle recrute une équipe de choc, six femmes exceptionnelles : les Corneilles.
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C'est un duel de subterfuges : Betty contre le bel Allemand vaniteux Dieter Franck, et sa splendide Hispano-Suiza ( ne m'en veuillez pas, j'adore les voitures anciennes ).
Lu en 2007, je me souviens que ce Follett est un des meilleurs, avec "Pillars", qui lui nous transporte au moyen âge. C'est un des plus émouvants.
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Ken Follett, c'est MON auteur fétiche. J'ai une grande admiration pour son savoir historique, la précision des informations qu'il récolte pour un livre, et le scénario qu'il est capable de créer pour chaque roman historique, en créant des personnages crédibles, tout en gardant les hommes et femmes "historiques" dans leur contexte.
On sent que Ken Follett ( qui parle français ), aime la France, tout comme Betty, son héroïne dans ce livre.
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Et, "Cherry on the cake", pour ceux qui aiment le Blues comme moi, jetez un coup de clic sur un de ses morceaux :
https://www.youtube.com/watch?v=luOnK653zN8
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Ce roman, lu deux fois à quelques années d'intervalle comme j'ai tendance à le faire avec les romans de Ken Follett, m'a complètement séduite.

Est-ce parce que la plus grande partie de l'action se passe en France ? Je pencherais plutôt pour son rythme, ses multiples rebondissements, ses personnages, son suspense...

Ken Follett est un auteur adepte du récit manichéen ; il l'assume. Or, quel autre contexte que celui de l'Occupation pourrait lui donner une aussi bonne légitimité ? Puisque personne ne va remettre en cause que les Nazis sont les Méchants et que les Résistants sont les Gentils, pourquoi ne pas s'en donner à coeur joie ?
On parie que vous y prendrez plaisir vous aussi ?
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Livre lu en lecture commune avec bbpoussy, je lui ai pioché pour décembre. Je l'ai acheté récemment à easycash, j'ai déjà lu cet auteur dont j'apprécie le style. le résumé de celui-ci m'a fortement intrigué. Si ma mémoire est bonne, je n'ai lu pour le moment que deux romans de cet auteur : un roman historique il y a plus de 15 ans et un roman policier (Peur blanche). Ken Follett a un style lui permettant d'écrire de tout.

Le début est assez complexe car il nous énumère tout un tas de détails sur la Seconde Guerre Mondiale, côté français comme allemand (l'artillerie, les avions utilisés, …). Peu intéressant pour moi, je préfère l'action. On entre d'ailleurs assez vite dans le vif du sujet puisque l'auteur relate son histoire par journée. Mon compagnon me dit féministe, mais j'apprécie de lire des romans historiques qui mettent en avant des femmes fortes et qui sont allées au-delà des lois imposées par les hommes. Différents personnages essentiels à cette période nous servent de narrateurs, aussi bien du côté des Allemands que des Alliés, on ne reste pas centré uniquement sur Betty et ça apporte encore plus d'éléments intéressants. Par contre, je ne suis pas du tout fan des scènes détaillées de tortures pour certains interrogatoires. de temps en temps, on apprend de curieuses anecdotes sur la police et les criminels de Londres. Est-ce vrai ? Je me le demande car l'auteur semble avoir fait d'importantes recherches documentaires pour ce roman, c'est bien possible. Étant férue de ce genre, puisqu'il mélange roman historique à l'espionnage, j'ai noté quelques incohérences dues à des oublis de certains personnages. Bizarre quand même… Les pages défilent quand même assez vite, tout ne se passe pas comme prévu aussi bien côté des Allemands que du côté des Alliés donc j'avais toujours hâte d'en savoir plus surtout concernant Betty et son équipe de choc. J'étais tellement dans l'histoire que les quelques 200 dernières pages ont été lues dans la même journée. Certains passages ont été vraiment durs à lire surtout concernant l'inventivité des Allemands en matière de tortures. Ayant déjà visité des camps de concentration, je ne pense pas que l'auteur ait inventé certains des détails des tortures. C'est néanmoins un livre fort en émotions et intéressant car je savais que les femmes ont aidé à l'effort de guerre mais pas forcément dans ce genre de mission suicide.

Comme vous l'aurez compris, ce roman a été une excellente découverte. Malgré certains détails crus et quelques incohérences, je conseille fortement de le découvrir à tous ceux qui sont intéressés de près ou de loin à la Seconde Guerre Mondiale. Nous avons un devoir de mémoire à conserver pour que ce genre d'horreur ne se renouvelle plus. Mais je ne suis pas sûre qu'avec les temps qui courent, la technologie à court terme, la mémoire du passé soit toujours d'actualité. Pour ma part, je vais continuer à explorer la bibliographie de cet auteur.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Challenge ABC 2016-2017

Il y a bien longtemps, j'avais lu, de Ken Follett, « Les Piliers de la Terre » et ... je n'avais pas aimé (eh non...). J'avais trouvé ça d'un ennui... (eh oui...) Vingt ans plus tard, pas rancunière, je refais une tentative avec « Le Réseau Corneille ». Pouf pouf pouf... c'est un autre genre, mais ce n'est pas franchement mieux. Pourtant, ça se lit vite et facilement, y a d'la joie, pardon, de l'amour, de la guerre, des scènes de sexe, de la peur, du suspense. Un best-seller, quoi.
Faut croire que j'aime pas ça, les best-sellers.
Or donc, nous voici en mai 1944 à Sainte-Cécile, près de Reims, où un groupe de résistants locaux vient d'échouer à faire sauter le plus important central téléphonique allemand sur le sol français. Tout cela sous les yeux de Betty, 29 ans, officier de l'armée britannique, experte ès sabotage, qui supervisait l'opération. Une heure plus tard, après une échappée rocambolesque qui aboutit (quelle aubaine) chez l'une des femmes de ménage travaillant au central téléphonique, sympathisante de la Résistance (tiens...), Betty, en apercevant par hasard (ça alors) le laissez-passer de celle-ci, conçoit en 5 minutes le plan brillant (forcément) qui permettra de dynamiter le central, et ainsi faciliter le Débarquement allié en coupant les communications de l'armée allemande avec son QG de Berlin.
Oui mais (car il faut un « mais » sinon pas besoin de 500 pages) le débarquement est prévu dans moins de 10 jours, Betty n'a donc que peu de temps pour constituer une équipe de femmes de ménage de choc, sans compter ces empêcheurs de saboter en rond que sont la Gestapo et un officier de l'armée allemande (ce dernier beau, intelligent, rusé, intrépide, cruel mais avec des points faibles quand même : sa maîtresse est une juive française, et – le pauvre chou – il souffre d'atroces migraines après les séances de torture qu'il inflige à ses prisonniers. Sans doute son subconscient qui travaille).
Difficile de croire à cet enchaînement de circonstances trop bien minuté, à ces coïncidences téléphonées, à ces historiettes d'amour cousues de fil blanc. Trop prévisible. Le summum de l'invraisemblance, c'est le recrutement et la formation de l'équipe des Corneilles : au lieu d'aller les chercher dans la Résistance ou l'armée britannique, non, pas le temps, on fait avec ce qu'on a, c'est-à-dire une lady désoeuvrée sachant manier le fusil de chasse, un transsexuel allemand dont l'amant a été tué par les nazis, une prisonnière, une perceuse de coffre-fort repentie et une nymphette mythomane, toutes parlant un français parfait. Puis, en trois jours, on forme ces filles, pas guerrières pour un sou, à l'autodéfense, au tir, au saut en parachute, à l'espionnage de base. Crédible, disais-je. De même que les personnages caricaturaux : méchants très méchants, gentils trop gentils ou super-héros, à l'image de Betty, jeune, belle, intelligente, intrépide, avec juste ce qu'il faut de sang-froid pour ne pas se laisser dominer par l'amouououour au moment où le sort du monde est entre ses petites mains.
Bref tout cela est fort peu subtil, un style plat, des dialogues limite mièvres ou bébêtes, sans aucune profondeur. Pas besoin de réfléchir en lisant, tout est expliqué dans le moindre détail. Une lecture de plage, de gueule de bois ou de grosse grippe. Sans ça, c'est un peu pénible (Esprit de Noël, pardonne-moi mon manque d'indulgence).
Lien : https://voyagesaufildespages..
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J'entends sans cesse parler de Ken Follett alors j'ai voulu me lancer et decouvrir cet auteur dont tout le monde parle!
Je dois reconnaitre qu'il a fait un bon travail de recherche ici, cette periode de la guerre et de la France occupee et tres bien decrite (on n'a d'ailleurs du mal a s'imaginer que toutes ses horreurs ne date d'il y a moins de 70 ans!), les chapitres alternent entres les differents personnages et le suspense est au rendez vous mais a part ca, j'ai trouve qu'il manque quelque chose et n'ai pas eu de coup de coeur pour ce roman!
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Citations et extraits (46) Voir plus Ajouter une citation
Il ressentait comme une atroce blessure : il n'avait pas encore connu un choc comparable à cette brutale révélation : elle n'était plus. Plus jamais elle ne lui lancerait ce regard orgueilleux, plus jamais elle ne ferait tourner les têtes en traversant une salle de restaurant ; plus jamais il ne la verrait remonter ses bas de soie le long de ses mollets parfaits. Son élégance et son esprit, ses craintes et ses désirs, tout cela avait été balayé, anéanti. Il avait l'impression que c''était lui qu'on avait abattu et qu'il avait perdu là une partie de lui-même. Il murmura son nom : du moins lui restait-il cela.
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Le milicien empoigna l'épaule gauche de Ruby : de toute évidence, il l'arrêtait.
Puis les réflexes de la jeune femme s'enchaînèrent : elle lâcha les paniers ; sa main droite jaillit de sa poche, serrant un couteau ; elle avança d'un pas et brandit de toutes ses forces le poignard, plongeant la lame sous la chemise de l'homme juste au-dessous des côtes, en remontant vers le cœur.
-- Oh merde, lâcha Betty.
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Il s'imaginait maintenant claquant des portes dans son âme , enfermant des émotions dans des placards . Pour lui , les deux femmes ne représentaient plus que des distributeurs d'informations dès l'instant où il aurait compris comment en déclencher le mécanisme . Un froid familier tomba doucement sur lui comme une couverture de neige et il comprit qu'il était prêt .
- Amenez-moi la plus âgée , ordonna-t-il au lieutenant .
(...)
_ Votre sort est entre vos mains , commença -t-il .
Vos décisions et vos paroles soit vous causeront des souffrances intolérables , soit vous apporteront le soulagement . Cela dépend entièrement de vous .
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La mère de Betty était là, coiffée d'un chapeau acheté en 1938.Elle pleurait et pourtant c'était la seconde fois qu'elle voyait sa fille se marier.
La dernière personne de ce petit groupe à embrasser Betty fut son frère Mark.
Il ne manquait plus qu'une chose à Betty pour que son bonheur fût parfait.Passant le bras autour de la taille de Mark,elle se tourna vers sa mère qui ne lui adressait pas la parole depuis cinq ans.
--Regarde ,maman ,dit-elle .Voilà Mark.
Celui-ci avait l'air terrifié.
Sa mère hésita un long moment. Puis elle ouvrit tout les bras et dit:
--Bonjour,Mark.
--oh! maman dit-il en la serrant contre lui.
Puis ils allèrent tous se promener sur la place ensoleillée. ( page 466).
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La Résistance lui avait prouvé sa capacité à concevoir une opération et à l’exécuter – les renseignements recueillis ces derniers mois signalaient en général des raids éclairs. C’était la première fois qu’il voyait ces partisans à l’œuvre, et force lui était d’admettre que, de surcroît, ces hommes, armés jusqu’aux dents et de toute évidence pas à court de munitions – contrairement à l’armée allemande –, faisaient preuve d’un grand courage...
...Rien à voir avec les criminels, brutes stupides et lâches, auxquels Dieter avait eu affaire quand il était policier à Cologne avant la guerre. Les résistants étaient des combattants.
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Vidéo de Ken Follett
Extrait du livre audio « Les Armes de la lumière » de Ken Follett lu par Steve Driesen, traduit par Odile Demange, Christel Gaillard-Paris, Valentine Leÿs et Renaud Morin. Parution numérique le 22 novembre 2023 et parution CD le 17 janvier 2024.
En savoir plus : https://www.audiolib.fr/livre/les-armes-de-la-lumiere-9791035406837/
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