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4,24

sur 1142 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Une vraie réussite !
Ce roman graphique a été commandé au duo Folman / Polonsky par le fonds Anne Franck dans le but de faire redécouvrir le chef-d'oeuvre d'origine, le rendre accessible au jeune public afin d'en élargir la diffusion.
Pas facile de condenser 360 pages écrites en 160 pages illustrées, mais le pari a été relevé avec brio !
Cette oeuvre est d'une grande fidélité au Journal, fidélité au contexte historique, à l'essence même du journal, aux petits événements qui s'y déroulent, aux relations qui s'y jouent durant les deux années d'enfermement de la famille.
J'ai particulièrement apprécié le traitement de l'humour, du mordant, de l'espièglerie batailleuse d'Anne. le dessin exagère le burlesque des situations, le ton cocasse du roman, on rit souvent lorsque Anne décrit le petit monde de l'Annexe et croque les défauts et caractères de chacun.
Mais les pages les plus réussies sont celles où les auteurs s'octroient le plus de liberté avec des échappées visuelles très fortes, notamment pour retranscrire les périodes de désespoir et de dépression d'Anne grâce à des scènes fantastiques ou oniririques. J'ai beaucoup apprécié également les détournements du Cri de Munch ou du Portrait d'Adèle Bloch-Bauer de Klimt.
C'est évident que ce roman graphique donnera envie aux lecteurs de relire en profondeur le Journal d'Anne Franck.

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"Le journal d'Anne Frank" est une adaptation graphique réalisée à la demande de l'AFF (Anne Frank Fonds) et publiée en 2017. Il reprend une grande partie du Journal, tantôt avec quelques courts extraits accompagnés de nombreuses illustrations, telle une bande dessinée, tantôt avec des reproductions de pages entières illustrées ça et là ou en fond.

Très fidèle à l'oeuvre originale, j'ai atterri une nouvelle fois dans l'Annexe, petit appartement caché derrière une bibliothèque de l'entreprise d'Otto Frank, qui a abrité huit personnes juives pendant de longs mois durant la Seconde Guerre mondiale. J'ai retrouvé ces huit personnalités sous la plume d'Anne Frank : elle-même évidemment, ses parents et sa soeur, le couple van Daan (Van Pels) et leur fils, ainsi qu'Albert Dussel (Fritz Pfeffer). J'ai revécu leur quotidien morose, sombre, nourri par la peur et les tensions dues à la proximité. J'ai retrouvé tous les états d'âme d'Anne Frank tels que je les avais ressentis, sa maturité de plus en plus grandissante, les distensions familiales telles qu'elle les a vécues, les petites querelles au sein du groupe et les effets néfastes de la proximité, son rapprochement avec Peter van Daan (Van Pels), leurs rapports à la nourriture et à la peur, etc.

Tout est subtilement bien retranscrit. C'est aussi poignant et bouleversant. Les extraits originaux du Journal, courts ou longs, évitent de le dénaturer. Les graphismes sont ultra réalistes et détaillés, très sobres, en parfaite harmonie avec le vécu des personnages, très représentatifs également de l'imagination débordante d'Anne Frank ou de sa personnalité fougueuse. Les personnages sont une réussite, tant par leur physionomie que dans leurs expressions. Les rêves et pensées d'Anne sont subtilement et métaphoriquement bien retransmis. On y voit même son humour quelque peu décapant, comme Madame van Daan (Van Pels) souvent représentée sur son luxueux pot de chambre ou fagotée de son manteau de fourrure. Un peu de sourire aux lèvres est décidément bienvenu dans cette tragique et sombre histoire...

Un très beau roman graphique, aussi percutant que Le Journal lui-même, qui lui est très fidèle, tant par ce qu'il raconte que par les émotions qu'il nous transmet. L'âme même du livre est bien présente, et les petites libertés métaphoriques et analogiques que se sont permis les auteurs la renforcent avec brio. Une belle réussite.
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Il paraît extrêmement difficile d'adapter une oeuvre telle que le Journal d'Anne Frank. On aurait tendance à croire qu'il s'agit d'un chef-d'oeuvre intouchable, qu'il faut lire dans son intégralité, sans passer par des adaptations ou des détours quelconques, par respect pour son autrice et parce qu'il apporte un éclairage unique et poignant sur le sort des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale. Et c'est vrai, en partie. Lire le Journal d'Anne Frank une fois dans sa vie me semble indispensable. Mais commencer par l'oeuvre de l'adolescente allemande n'est peut-être pas le seul chemin possible quand on voit la qualité du roman graphique du duo constitué par Ari Folman et David Polonsky, roman graphique qui n'a d'ailleurs nullement vocation à se substituer au Journal. Je suis en effet convaincue que la lecture de cet ouvrage, accessible au jeune public, peut donner envie aux enfants et aux adolescents (etc. !) de découvrir l'oeuvre originale. Au départ, pourtant, rien n'était gagné, car Ari Folman a longuement hésité quand il a été contacté par le Anne Frank Fonds pour réaliser une adaptation graphique du texte d'Anne Frank : comment réduire un matériau si dense que le Journal en lui restant fidèle ? le résultat est brillant. Il me semble complètement fidèle à l'esprit du Journal. le contexte historique est clairement expliqué, les relations entre les personnages sont bien respectées, les traits de caractère sont représentés avec beaucoup de finesse. J'ai surtout été séduite par le ton adopté qui rappelle à quel point Anne Frank était lucide et mordante, bien plus que n'importe quel adolescent de son âge. L'Annexe y est décrite comme un microcosme tantôt étouffant tantôt burlesque, selon l'humeur d'Anne et ses rêveries récurrentes. Cela donne lieu à des pages empreintes de légèreté, d'onirisme et d'humour qui ne viennent jamais, à mon sens, dénaturer l'oeuvre originale.

Lien : http://aperto-libro.over-blo..
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Je me souviens avoir lu l'oeuvre originale il y a très longtemps. En fait, sensiblement au même âge qu'avait Anne au moment où elle l'a écrit. C'est un texte qui m'avait touché. Des mots enfantins, qui décrivent toute l'horreur vécue, cachés, à l'abri, avec l'incompréhension face à cette haine non justifiée envers son peuple. de le voir en images touche encore plus. Un très bel ouvrage, qui rend bien hommage à Anne, et à tous les Juifs cachés dans l'ombre. A ceux qui sont morts, également. de façon inhumaine, au nom de la folie d'un homme, d'un peuple. Les dessins sont très beaux et nous permettre vraiment de s'immerger dans cette cache avec les personnages. A lire.
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Très beau roman graphique pour un public adolescent. (Cela dit, en tant qu'adulte, j'ai beaucoup apprécié cette lecture).

Pour réaliser cette adaptation du journal d'Anne Frank, l'auteur Ari Folman et le dessinateur David Polonsky ont dû faire des choix : sélectionner des passages et en résumer certains. le résultat est très réussi, original avec des dessins magnifiques.

Ce roman graphique fait entrer le lecteur dans les pensées et les tourments de la jeune adolescente. J'ai aimé l'onirisme des illustrations. Anne Frank rédige son journal à Amsterdam de juin 1942 à août 1944. Confinée
dans l'Annexe, elle raconte non sans humour son quotidien et la vie commune dans un espace réduit avec ses parents, sa soeur, la famille van Daan et un dentiste. Les privations de la guerre, les bombardements, la peur font également partie du quotidien. On est parfois surpris par la maturité des réflexions d'Anne.

Un bel ouvrage émouvant à avoir dans sa bibliothèque.
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Ari Folman et David Polonsky ont réussi à entrer et retranscrire l'univers intérrieur d'Anne Franck avec brio! Je n'ai pas été surprise de découvrir, après la lecture, que tous deux sont à l'origine de la Valse avec Bachir, un bijou dans les films d'animation.
Pour que ce roman graphique reste au plus près de la petite adolescente, les auteurs ont fait une sélection drastique mais efficace des extraits car même si une énorme partie a été mise de côté on ne perd rien, finalement, du contenu du journal ni de la personnalité d'Anne Franck.
Leur cachette est clairement illustrée, les caractères de chaque protagoniste mis en avant de manière humoristique, mais le tout reste, malgré les tentatives enjouées d'Anne et des auteurs d'alléger la situation, profondément tragique; Il y a le monde du dedans, et celui tétanisant du dehors. Et dans ce monde du dedans, il y a celui profondément intérieur d'Anne Franck, à l'aube de l'adolescence, qui dans ce contexte particulier - où elle partage sa vie auprès de 7 autres personnes seulement pendant près de deux ans, dans un minuscule espace - s'interroge sur ce qui se passe en elle, sur ce qu'elle est, sur ses sentiments contradictoires, le regard des quatre adultes qui l'entourent et la jugent, mais aussi, enfin, sur le contexte cauchemardesque de la guerre et de la déportation des Juifs.
Après avoir relu ces extraits -longtemps après ma première lecture du journal - je ne peux plus croire ceux qui disent qu'à l'époque on ne savait pas. du haut de ses treize ans, en 1942, réfugiée dans sa cachette, Anne Franck connaissait l'existence des camps de la mort, elle en parle. Sans doute aussi son entourage était plus lucide que beaucoup d'autres...
Gros coups de coeur quand l'illustrateur s'emballe au gré de l'imagination d'Anne Franck et va jusqu'à la représenter dans des tableaux de Munch, Klimt ou dans des portraits d'actrices de l'époque.

Ma fille de 10 ans a eu un gros coup de coeur elle aussi et le garde à son chevet. Après tout, ce roman est aussi celui d'une jeune fille de treize ans avant tout qui se découvre et découvre sa sexualité, sa féminité.
Voilà une adaptation pleine de réjouissance, tout en touchant au plus près ce que L Histoire a de tragique.
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Un véritable chef d'œuvre ! Adapter le journal d'Anne Franck en roman graphique était un sacré challenge !
On retrouve l'horreur de la guerre, la faim qui tenaille les occupants de 'l' annexe', l'humour d'Anne Franck le tout avec des scènes fantastiques ou oniriques pour illustrer les épisodes de dépression qu'elle traverse durant l'enfermement...
À lire absolument !
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Résumé : de juin 1942 à août 1944, la jeune Anne Franck va tenir son journal intime, narrant sa vie, ses relations avec sa famille, sa vie de juive cachée dans l'Annexe….

Mon avis : J'avais beaucoup entendu parler de cette adaptation du Journal d'Anne Franck en BD. Je dois l'avouer, j'en avais un vague souvenir, l'ayant lu environ vers 13 ans, l'âge de notre héroïne, et ne l'ayant pas relu depuis.

Cette adaptation me semble être une vraie réussite, avec des personnages ressemblants, des ellipses temporelles bien résumées grâce aux illustrations, et des extraits du journal d'Anne Franck.
On y suit le quotidien d'une jeune fille plutôt populaire qui va être rattrapée avec sa famille par le nazisme, même en s'étant exilée aux Pays-Bas. La famille doit se cacher avec d'autres juifs dans l'Annexe, un ensemble de pièces cachées derrière une usine

Je ne me souvenais plus vraiment en détails du contenu du Journal, et ce que j'ai lu dresse le portrait d'une jeune fille emplie d'émotions, qui analyse ses sentiments envers sa famille, est capable de voir la beauté du monde malgré les difficultés, et d'écrire des lignes très philosophiques sur le chemin vers le bonheur.
Le journal s'achève douloureusement avec l'espoir que la vie devienne meilleure suite au débarquement des alliés, alors que le lecteur sait qu'Anne va être déportée, ainsi que les autres membres de sa famille.

Une adaptation réussie à acheter pour les CDI.
Lien : http://docbird.over-blog.com..
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Aujourd'hui, je vous fais une chronique un peu spéciale pour vous parler du roman graphique « le journal d'Anne Franck » de Ari Folman et David Polonsky aux éditions Calmann-Lévy .
*****
Nul besoin de vous présenter ce livre me direz-vous ! Et pourtant !
Ce livre a bercé une grand partie de mon adolescence, j'ai été très marquée par cette lecture. Je découvrais alors les horreurs perpétrées durant la Seconde Guerre mondiale alors même que les cours d'histoire n'avais pas su m'ouvrir les yeux. J'ai toujours mon exemplaire poche qui est usé par le temps et les manipulations, j'ai regardé de nombreuses adaptations télé, pas toujours réussies je vous l'accorde. Mais si il y a bien une histoire qui a profondément marqué ma mémoire, c'est celle d'Anne Franck.
Mon fils de 11 ans vient juste de découvrir son existence.
Il y a peu, en rentrant de l'école, il m'a dit « Maman, aujourd'hui on a regardé un film sur la vie d'une jeune fille qui s'appelait Anne Frank et qui a été tuée par les allemands simplement parce qu'elle était juive ».
Autant vous dire qu'il a été profondément marqué même si sa grande sensibilité n'y est pas étrangère.
Le hasard a voulu que deux jours après, en allant dans une librairie, je tombe sur cette édition illustrée que je tenais à vous présenter aujourd'hui.
Si je le fais, c'est parce que je le trouve très simple d'accès pour celui qui a envie de se plonger dans cette histoire sans forcément être fan du format classique d'un livre. Cette édition se présente comme une bande dessinée et l'histoire est agrémentée d'images. Cela n'enlève rien au caractère dramatique de l'histoire d'Anne Franck et peut-être même que certaines illustrations pourront s'avérer choquantes tant elles représentent bien les sentiments des personnages. Toutefois, ces dessins seront plus compréhensibles, plus abordables pour un enfant, que des mots. Ces mots qu'il nous est difficile de trouver pour expliquer ces horreurs, non pas par manque de pédagogie mais comment expliquer quelque chose que nous ne comprenons pas nous – même !
Voilà je tenais donc à vous en parler car le destin d'Anne Frank me tient particulièrement à coeur et je trouve cet ouvrage fort bien réussi. J'ai le sentiment qu'il pourra toucher un plus large panel d'enfants. Je vous mets des photos de ce que vous pouvez trouver à l'intérieur en commentaires.
Un livre à partager avec eux pour leur expliquer cette histoire qui fait partie de notre Histoire.
Lien : https://www.facebook.com/les..
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Un grand classique qui n'en reste pas moins intéressant et très actuel.

Ce roman graphique respecte l'esprit du roman, et au-delà de ça il a une vraie valeur ajoutée du fait de ses illustrations choisies avec soin, les metaphores avec goût, et une accessibilité certaine pour les plus jeunes.

Une belle lecture, touchante, difficile, poignante, drôle aussi...et malheureusement "intemporelle"
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