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3,6

sur 361 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai commencé ce livre doucement un peu dubitative . Juste une histoire bizarre d'adulte qui part à la recherche de l'enfance ......
Et puis les mots ont fait leur chemin, se sont immiscés dans mon esprit , dans mon corps qui petit à petit s'est souvenu . Un frémissement d'abord, une odeur, des cris de joie ....... les mots magnifiques de Timothee de Fombelle ont su me rappeler ce jour où nous avions mon frère et moi renversé le barbecue sous la table de la terrasse pour faire le foyer des indiens !
Alors, le rythme de ma lecture s'est accélèré jusqu'à la dernière ligne. Et puis dans un soupir , j'y suis retournée ...
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Un livre dont l'éclat est inversement proportionnel à la taille. Cent vingt pages d'une densité poétique hors du commun, pour ce voyage en pays d'enfance, immortel caillou rond que l'on garde dans un fond de poche tout au long de la vie, car "nous sommes faits de notre enfance"
Ce récit magique se lit comme une recherche sans fin de sensations indicibles: une respiration, un clapotis, un claquement, l'odeur de la naissance des chiots sous la table de la cuisine, tout ce qui se loge dans la chair et les os plus encore que dans la mémoire.
L'étonnement est toujours présent d'y parvenir et la volonté constante de retrouver dans les détours , l'instant fugace du départ, qui fait passer de l'autre coté, en laissant derrière soi ce pays d'hier qui vous colle à la peau. La vie et le rêve s'enlacent , la lisière du pays perdu est insaisissable. Est-elle dans l'aveu déguisé du grand père et les lignes du sonnet écrit pour Coco ? est -elle dans le départ silencieux du cheval, la nuit ? L'auteur ne tranche pas entre l'imaginaire et le réel, entre Neverland que l'enfant atteint tout en haut de la cascade ou cette humanité roulée en boule, qu'il tient au fond de soi, toute prête à se déplier, à exploser.
Magnifique.

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Grande fan de cet auteur, j'avoue être un peu déçue. Une sorte de " Christian Bobin" en moins bien sur le thème de l'enfance. Mais ce livre plaira à ceux qui aime ce style, sans aucun doute, c'est bien écrit et cet auteur reste toujours aussi doué.
Lien : https://joy369.unblog.fr/
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Magnifique hymne à l'enfance et ses réminiscences !
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Il s'agit d'une autobiographie, genre que je trouve ennuyeux d'habitude, mais c'est très différent de ce que j'ai pu lire auparavant. Pas d'ordre chronologique ici. La grande question est : peut-on retrouver l'enfant qu'on a été Est-il perdu à jamais ou le portons-nous en nous toute notre vie ? le narrateur part avec un cheval vers le pays de son enfance, laissant venir à lui des lieux, des souvenirs, des personnes, comme dans un musée ou un voyage. L'imaginaire, le mystère et la poésie sont du voyage. Il y a cet événement marquant de la fin de l'enfance ou/et du début d'une vocation : son grand-père demande à Timothée d'écrire un poème pur son ami, d'enfance Coco . Tout est suggéré et ce livre appelle le lecteur à retrouver lui aussi son enfant intérieur.
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Une merveilleuse recherche du pays de l enfance.
L auteur reussit a nous faire retrouver une multitude de souvenirs et nous replonge dans ce temps de la vie oú le temps, l espace, les objets sont d une autre nature...
C est plein de delicatesse et de tendresse.
Difficile de retourner dans le present ...apres avoir refermé ce livre on est comme cet enfant :
"Il me fallait toujours du temps pour me retrouver . ..alors je me levais, un peu a l'etroit dans cette peau et ce monde ..."
Et si notre enfance 'n' etait que juste... là à portee de main.
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« Je suis parti un matin d'hiver en chasse de l'enfance .Je ne l'ai dit à personne . J'avais décidé de la capturer entière et vivante."

« Dans l'enfance, le temps et la nuit sont un trésor qu'on ne compte pas, qu'on ne découpe pas en heures et en minutes. On regarde ce coffre rempli , on y plonge les mains et les bras, les yeux fermés , sans jamais toucher le fond. »

Voici deux extraits significatifs de ce récit , une manière poétique de remonter aux sources de son imaginaire , très loin: souvenirs d'enfance , fragments de mémoire , éclats de lumière , petits trésors peuplés de contes et de rêves , images vibrantes du paradis perdu, cachettes secrètes , caillou porte - bonheur, branches qui poissent comme de la confiture, ,promenades en bateau, tendresse semblable à un été sans fin, « odeur de sous- bois du salon » ,arbre, végétal..., enfant endormi, enfant clown, enfant qui court...sensations à l'âge tendre, encombré de contes et de passages secrets ...


L'auteur célèbre pour ses livres " Littérature Jeunesse "se met en scène en nous faisant participer à cette émouvante chasse au trésor , avec tous ses décors....

Des territoires communs aux vieux enfants que nous sommes , que nous portons tous comme des trophées ...

Le récit se raccorde à l'histoire des grands- parents et aux petits trésors au fond des tiroirs ...
Cet ouvrage se « ressent » plutôt qu'il ne se commente tellement cette histoire au pays de l'enfance est fragile, à la fois immortelle et universelle, présente et inoubliable ....

Le questionnement de l'auteur est très complexe , malgré l'élégance de l'écriture , certains passages manquent de clarté tout en jouant la simplicité .
L'émotion manque parfois....
Mais ce n'est que mon avis , bien sûr .
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Neverland est un livre difficile à décrire : un peu essai, un peu récit, un peu autobiographie... Mais c'est surtout un véritable concentré de beauté et de poésie.
Dans Neverland, le narrateur, adulte, raconte sa quête de l'enfance et pour cela il replonge dans ses souvenirs, ses sensations d'autrefois. C'est un véritable voyage onirique, qui, je pense, peut faire écho à chaque personne qui garde en elle l'enfant qu'elle a été. C'est vraiment très beau et je ne peux que vous conseiller de le lire !
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Après avoir fait un trip d'acide et de sang qui se retrouve en flacon dans le frigo, je me suis dit qu'un peu de douceur dans ce monde de brutes, cela me ferait le plus grand bien. Cette goulée d'air frais,-c'est Timothée de Tombelle qui me l'a insufflé, grâce à son nouvel ouvrage, intitulé Neverland. Un symbole fort quand on connaît la réputation de l'auteur en tant que star de la littérature jeunesse. Tobie Lolness, Vango, le livre de Perle... Ces livres ont su enchanter beaucoup de lecteurs, petits et grands, et faire parler d'eux. J'ai donc trouvé cela particulièrement touchant que, pour sa première fois dans le monde des adultes, exclusivement, l'auteur ne garde jamais sa tendresse toute prononcée pour son jeune lectorat bien loin de lui, allant jusqu'à rallumer la flamme pour que notre âme d'enfant se revigore. C'était juste l'étincelle qu'il fallait, cette seconde étoile tout droit jusqu'au matin. Or, ce chemin jusqu'au firmament se fera par des voies de terre, sous de grands arbres à l'ombrage réconfortant et salutaire, et au détour de la rivière. Timothée de Tombelle aurait dit : « Si je dois faire un livre pour les grands, autant parler des touts petits. » (merci Piko) Cette sollicitude et cette intention toutes particulières m'ont touchée jusqu'au plus profond de mon coeur. Ajoutez à cela que j'ai pu acheter ce merveilleux livre à l'auteur en personne. Il a été si accueillant et sympathique, ce fut un immense plaisir. Avec d'autres visiteurs, qui lorgnaient sur les titres cités ci-dessus, j'ai pu discuter de l'effet que des milliers d'histoires nous procuraient. Impossible de se souvenir de toutes dans le moindre détail, mais en garder une empreinte, une trace indélébile, une odeur, une sensation, un instant de grâce, c'est ce qui rend l'action de lire aussi belle.

Si le Livre de Perle, pour ne citer que lui, m'évoquait un doux marshmallow, au vu de la fabrique de guimauve qui est en background de l'histoire, ou la texture d'un rêve dont on ne parvient pas à se réveiller totalement, Neverland, quand à lui, a une empreinte sensorielle qui prend la forme d'un nuage. Un nuage cotonneux, moelleux à souhait, qui prend toutes les formes qu'on lui prêterait au gré de notre imagination, lapin, coeur, une personne qu'on aime, et où l'on perçoit Peter Pan, Wendy, Michael et John ou encore Mary Poppins et son indémodable parapluie, se préparant à se laisser porter par un vent sauvage, libre. Ce nuage prenait le goût de tous les parfums de notre enfance, la confiture de grand-mère, la pomme d'amour, l'odeur du pin dans la forêt parsemée de feuilles, au sol recouvert de boue et à l'air revivifiant. La saveur de la neige qu'on s'essaye désespérément d'attraper et de faire fondre sur la langue. Les flaques d'eau qui n'attendent que de se faire éclater par des enfants en imper jaune et aux bottes caoutchouteuses, toujours prêtes pour un petit moment d'insouciance (tu vas attraper froid !) et de légèreté. L'auteur évoque à un moment donné l'image de la barbe-à-papa, symbole de l'enfance éphémère et miroitante. Cette fumée traditionnellement rose n'a jamais été l'un de mes péchés mignons, j'ai dû en manger deux, trois fois lors des instants dorés de mon enfance. Mais elle amène instantanément à notre esprit des images de fêtes foraines, de célébration de la famille, du bonheur d'être ensemble, une douceur sucrée. Timothée de Fombelle l'assimile à un caillou sec une fois qu'elle entre en bouche, son volume s'évapore, tel le temps traître qui passe. Cet ouvrage, c'est un peu comme une boîte à trésors. Vous savez, cette boîte à chaussures, à bonbons, ou bien ce petit coffret qu'on vous a offert, afin de rassembler tous vos souvenirs. Brochures, photos, emballages de nourriture, articles de journaux, lettres, billets de concert, tickets de cinéma, petits mots fugaces, dessins, vos premiers bijoux scintillant de préciosité,... Toutes ces babioles qui ne valent rien en argent mais qui sont chères à votre coeur, elles sont là, ici, à portée de main et votre attachement presque absurde vous empêche de vous en séparer. Eh bien, Neverland, c'est la collection des souvenirs. Ceux qui vous ont rendus plus grand, plus fort, ces instants qui n'arrivent qu'une seule fois dans une vie, ce que vous ne rencontrerez plus jamais car cela est le propre de l'enfance. Ce court récit est un sublime cheminement vers ce que l'on croit avoir perdu, ne se remémorer que par des traces minimes, survivances d'un passé révolu, où tout semblait être mieux. En réalité, notre mémoire nous joue de sacrées tours et fait parfois des merveilles. Les sentiments éprouvés s'incrustent dans votre chair, qui est colorée d'autant de marques indélébiles. Et tant que nous avons encore la force de rêver, on se retrouvera toujours, et le sentier menant à l'enfance, bien caché dans un énième détour dans une forêt touffue, vous ouvrira grande la porte à une sublime cascade.

Timothée de Fombelle m'a fait tomber amoureuse de son récit, incurablement. Une fois de plus, son écriture faite du matériau même de la poésie m'a emporté vers d'autres cieux, sa grandeur est sans pareille. Je me suis retrouvée capturée dans une bulle bien chaude, où l'amour explosait à profusion, les arbres étaient vigoureux et au vert frais, la rivière limpide. Je sentais qu'une grande aventure avait commencé. Pourtant, il a fallu que je reste immobile plantée de l'autre côté de la rive, tandis que mon moi enfant sautillait gaiement de rocher en rocher et s'élevait dans les hauteurs, visant toujours plus haut. Lorsqu'il a fallu refermer le livre, cela fut retentissant. Je m'étais évadée le temps d'une matinée, en compagnie de la plume ciselée et des mots plein de sagesse, de beauté et de vie de Timothée de Fombelle. Je l'avais entendu dire que, pendant la rédaction de cet ouvrage, il lui arrivait parfois de n'écrire que trois maigres lignes après avoir cheminé à grandes enjambées dans les bois tout un après-midi, ingurgitant de l'air vivifiant et pur dans ses poumons, la tête tendue vers le ciel et ses yeux en capturant le bleu. Cela semblait fort peu mais il en était satisfait car ainsi, cela représentait exactement ce qu'il avait voulu dire, par essence. Effectivement, chaque mot dans cette histoire est pesé, mûrement réfléchi, et correspond à un état d'âme, une sensation, une envolée, qui prend des ampleurs lyriques. Timothée de Fombelle a l'art de faire résonner joliment ses mots, de rendre ses tournures de phrases belles, intenses, à l'image de la vie. Comme si cela coulait de source, tel un flot jaillissant qu'on ne peut endiguer et qui déferle sur nous comme autant de caresses entraînantes et bienveillantes. On pourrait dire aisément qu'il a un certain pouvoir magique, une belle âme et un coeur accordé, et cela est à chérir à tout jamais.

Tout comme notre enfance par ailleurs. Des fois, certes, elle incise, elle fait mal, elle nous donne des bleus au coeur à cause de ce que l'on voudrait vivre à nouveau, de cette nostalgie qui fait de notre coeur un lourd fardeau et qui avachit nos épaules, qui ont déjà tant donné d'elles-mêmes, en portant de tout leur poids l'amour, le chagrin, le deuil, la souffrance, le mépris, l'incompréhension. J'aime pour ma part imaginer l'enfance comme étant un arc-en-ciel, le contraire de la vie soi-disant morne et grisonnante d'un adulte qui marche indubitablement vers la tombe. L'enfance est à l'image de la montagne que l'on gravit. On sue, on en perd son souffle, on manque d'air,
on a les jambes qui flagellent, un poing sur le côté, des ampoules au pied, des égratignures aux genoux, et pourtant... Et pourtant, l'arrivée vaut le détour. Un panorama inimaginable s'ouvre devant nos yeux hagards et incrédules. Puis vient le temps de redescendre vers la plaine tranquille, qui panse nos blessures. Bien que celles-ci restent inscrites en nous... le temps érode nos coeurs, la nostalgie, bien que souvent mélancolique, sert de baume pour nos petits coeurs fragiles. Pour reprendre une autre image utilisée par l'auteur, l'enfance est telle la lumière réchauffante et dorée qui vient baigner notre maison, nos fenêtres lorsque le soleil va aller trouver son sommeil. Cette lueur orangée, aveuglante, a enveloppé ma propre enfance et j'en garde un souvenir vivace, qui fait office de bouillotte quand mon coeur a trop froid. Ce cocon tout doux tout chaud, c'est aussi la famille qui nous entoure, qui nous soutient, qui prend soin de nous et place leur confiance sur nos frêles épaules d'enfant qui se cherche et veut se prouver à lui-même et à ceux qu'il aime. Vous êtes prévenus, à travers le prisme de l'enfance de l'auteur, c'est nos souvenirs qui vont être revigorés. Préparez-vous à vous exclamer : « Mais, de Fombelle, c'est moi ! » (Flaubert style)

Pour conclure, je vous conseillerai juste de grimper sur votre cheval, de vous engager dans cette balade qui vous promet de belles escales mais aussi des moments de remise en question. Il suffit de se laisser aller, de lâcher prise, et de plonger à pic dans ce tourbillon de vie. Votre coeur est en vrac comme vos vêtements dans vos tiroirs mais vous aurez le courage de chasser vos propres dragons, vous verrez. Ecrivez des poèmes, célébrez l'amitié. Emportez avec vous vos filets à papillon car vous avez une chasse difficile qui vous attend : celle de l'enfance. Suivez les lucioles (pas les araignées, ouf !), courez après le feu follet de l'enfance. Dites à vos proches que vous les aimez, car ils vont et viennent, dans ce drôle de tourbillon. Vous allez découvrir ce que signifie l'appellation pain perdu. Vous allez voir de la lumière poindre sous la porte car une âme livresque comme la vôtre se cache derrière. Vous allez aimer, intensément, rire, douter de vous, avoir peur mais des bras seront toujours là pour vous enserrer. Vous allez apprendre à vivre et vous en aller. Croquez dans cette madeleine de Proust, laissez-là fondre dans la bouche et reprenez-en même une seconde bouchée si vous le souhaitez. Laissez votre bonne étoile vous guider. Partez à l'aventure.Neverland est tel une ode à la vie, un rêve éveillé qui offre un regard nouveau sur le monde. C'est un parcours initiatique qui vous ébranle et qui vous saisit l'âme. le coup de foudre ϟ s'impose. Magique.
Lien : https://lunartic.skyrock.com..
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L'auteur nous embarque dans son univers, espérant retrouver la trace du territoire de son enfance. Au passage ce sont certains de ses souvenirs qui vont bien entendu revenir à la surface comme ces dimanches de pique-nique en famille, ses jeux avec sa fratrie ou ses cousins, l'arrivée sur le lieu de vacances et le jour où pour la première fois, une faille est apparu dans son monde d'enfant...
L'enfance est là, en effet, jusqu'à ce que son grand-père lui demande d'écrire un petit mot, un poème, quelques lignes pour son ami d'enfance à lui, Coco, qu'il n'a pas revu depuis des années...et qui va avoir 80 ans, prétextant qu'il ne peut plus écrire à présent.
C'est pour retrouver ce poème au milieu des papiers de famille que l'auteur décide des années après d'escalader le mur de la vieille maison de famille... il espère revivre ce moment où son enfance a glissé vers le monde des adultes.
Un petit livre très poétique, tendre, et plein de douceur, d'une centaine de pages à peine qui se lit dans un souffle et nous invite à revisiter notre propre enfance.

Encore faut-il accepter de repartir nous-même dans nos propres souvenirs et ces moments qui aujourd'hui parfois nous procurent autant de douleur que de joies...
Quelle part de notre enfance laissons-nous vivre en nous ?
Et le reste qu'en avons-nous fait, qu'avons nous fait de l'enfant perdu ?

Ceci explique sans doute que ce petit livre attire autant de critiques positives que négatives.

Il faut dire aussi que l'auteur nous décrit une enfance idéale et idéalisée comme si tous les mauvais moments en avaient été effacés.
Nous n'avons pas vécu la même. Il a eu une belle enfance dans une famille aimante et aisée, en sécurité, ce qui n'est pas le cas de tout le monde. Mais il faut reconnaître qu'il n'a pas son pareil pour nous décrire ces moments un peu magique, ces sensations ou odeurs oubliées, et nous faire replonger dans la nôtre.
C'est un livre qui ne se raconte pas, et d'ailleurs qui ne raconte pas vraiment quelque chose, il se ressent à travers les mots. Alors bien entendu une fois le livre terminé, ne restent que cette douceur, cette impression d'avoir fait un joli rêve, d'avoir été pendant un court instant cet enfant endormi dans les bras de son père, ou celui qui plonge ses pieds dans le torrent glacé.
Et c'est déjà beaucoup...

Lien : http://www.bulledemanou.com/..
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