Cher Willy,
.
Il est difficile après avoir lu tes mots d'écrire une chronique, une qui sache mettre en valeur la musicalité de tes textes, restituer les douces et parfois plus rudes mélopées qui nous viennent aux oreilles quand tes mots, tes rimes retentissent, comme autant de pulsations qui nous racontent la vie, celle qu'on imagine ou celle que l'on vit, celle que l'on voudrait et celle que l'on subit.
.
Je me suis laissée bercée par tes poèmes parfois, bousculée par d'autres mais jamais je n'ai pu rester indifférente. Derrière tes mots, pour te paraphraser, on ressent les maux, les douleurs, les espoirs mais surtout cette volonté de dire, d'exprimer tout en restant sur ces gardes. Les mots comme l'outil pour libérer la parole, pour crier les colères, les déceptions mais en les sublimant avec des consonances, des résonances qui portent loin le sens du monde que tu perçois, comme un écho qui rebondit encore et encore.
.
C'est peut-être lorsque les textes ressemblent à une mélodie que l'on entend plus clairement les messages que l'on a quelquefois du mal à écouter. C'est la force de ton recueil, de nous faire entendre clairement ce que tu as à dire, on perçoit tous ces sentiments qui grondent, qui ne demandent qu'à se révéler et on t'écoute, attentivement, bouleversé, touché, perturbé aussi, remettant en cause certaines de nos évidences, nous donnant à voir ce que l'on ne regarde plus.
.
Alors, je sais, que de temps en temps, je relirais tes écrits, au hasard des pages, juste pour faire tinter encore ces phrases qui, à chaque lecture, prennent une nouvelle sonorité, un nouveau sens.
Parce que dans ta poésie, c'est toute la complexité de l'homme que tu nous déclames.
Lien :
https://www.instagram.com/p/..