Pierre-Paul Prud'hon ne fut redevable de son génie qu'à sa propre nature et à son travail opiniâtre. Il n'eut pour ainsi dire aucun maître et ne fit pas d'élèves. Il passait, de son temps, pour un révolutionnaire en Art, et il fut jalousé, conspué même par l'École.
La correspondance, les notes, les récits des contemporains de Prud'hon ont permis de retracer assez fidèlement la vie et l'oeuvre du grand peintre. Le bon Voïart qui fut son grand ami peut être considéré comme son premier et son meilleur biographe.