Voici les mots si beaux de la chanteuse Barbara Pravi à propos de "
Parle tout bas"
l y a tellement de façons de ressentir les déconvenues que la vie nous impose. Autant de façons que d'histoires je crois.
Certain.e.s décident de rester silencieuses, d'autres en parle, certain.e.s ont recours à la justice, d'autres pas. Bref. On a pas trouvé le mode d'emploi unique, le moule dans lequel tous les corps et tous les coeurs se re-formeraient.
Parle tout bas, c'est l'histoire d'Elsa.
Qu'est ce que j'ai aimé lire son courage, ses choix et sa sincérité.
Qu'est ce que j'admire sa façon de se reconstruire dans la bonté et la tendresse avec le corps tendu vers « devant ».
J'ai aimé lire cette chose inexplicable qui fait qu'on peut aussi s'en sortir sans trop de rage, sans trop de cette douleur qui - selon les codes- devrait nous coller à la peau à vie, et nous suivre comme une ombre même quand il n'y a plus de lumière.
Ici, j'ai lu une immense vague d'humanité et de bienveillance à soi et aux autres.
Alors bien sûr, certains passages m'ont inspirés du dégoût et l'envie de secouer la bêtise des institutions judiciaires comme des fruits pourris pour qu'ils tombent de l'arbre, bien sûr.
Mais j'ai surtout lu l'espoir.
Comme si le coeur immense d'Elsa s'était placé bien au dessus des « il faudrait », des « tu aurais du/ pu », des « et si ». Comme si elle avait compris, quelque chose que tant d'entres nous essayent de comprendre en se débattant. Par la simple force de son humilité.
Ce que j'ai lu finalement, c'est la résilience et l'amour. C'est l'histoire de cette jeune fille, cette femme, cette mère, qui avance toujours droit, et qui me donne furieusement envie d'avancer dans sa ligne.
Il sort demain, le très beau livre d'
Elsa Fottorino, et j'espère bien que vous vous ruerez dessus en librairie.