Ce qui au début peut faire penser au récit raconté par un « doux dingue » devient vite celui d'un psychopathe, un monstre dénué de toute empathie. Mais il raconte ses méfaits avec une douceur, des explications si convaincantes que l'on croit presque qu'il est un homme affable et attentionné.
Cet homme avec son esprit de collectionneur, d'entomologiste veut épingler une jeune femme à son tableau de classe comme il épingle ses papillons. Il observe, classe, organise, compare, photographie sa victime.
Une première partie avec le ressenti de Frédérik, une seconde avec celui de Miranda la victime, puis le dénouement final qui fait froid dans le dos.
La démonstration de l'auteur est précise et froide et c'est certainement à cause d'elle que je n'ai pas accroché. J'ai trouvé ma lecture interminable et j'avoue avoir sauté des lignes. Je peux comprendre que l'on apprécie mais pour moi cela ne l'a pas fait !
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