"Les mots sont traîtres. Un mot plutôt qu'un autre et déjà, il y a un glissement de terrain à côté de la vérité. Pourtant, avant de le prononcer, on y croit, on est même sûr de son choix. Mais au moment où il sort de notre bouche, déjà, ce n'est plus le bon. Il en aurait fallu un autre. Alors l'autre suit. Malheureusement, il contredit le précédent, sans espoir de retour en arrière. Un troisième s'avère donc nécessaire pour tenter de redresser la situation. Mais juste un mot contre le déséquilibre de deux autres, ce n'est pas assez. Alors le suivant se prononce. Nous voilà à quatre mots de la vérité."