"Même si il s'agit de cas rares, ceux-ci nous apportent la preuve qu'on peut tout enlever à un homme excepté une chose, la dernière des libertés humaines: celle de décider de sa conduite, quelles que soient les circonstances dans lesquelles il se trouve."
"J'avais enfin découvert la vérité, la vérité telle qu'elle est proclamée dans les chants des poètes et dans les sages paroles des philosophes: l'amour est le plus grand bien auquel l'être humain peut aspirer. Je comprenais enfin le sens de ce secret de la poésie et de la pensée humaine: l'être humain trouve son salut à travers et dans l'amour."
Ne visez pas le succès. Car on ne peut poursuivre le succès, pas plus qu'on ne peut poursuivre le bonheur. Ils ne sont que des effets secondaires du dévouement que l'on manifeste pour une cause plus grande que soi-même ou qu'une autre personne. Le bonheur, comme le succès, attend quand on ne s'y attend pas. Ecoutez ce que votre conscience vous dicte et agissez au meilleur de votre connaissance. Alors vous verrez qu'à la longue, le succès vous viendra précisément parce que vous n'y pensiez pas.
Dans un camp de concentration, tout concourt à enlever au prisonnier son autonomie. Tous les buts habituels de son existence lui sont ravis. Il ne lui reste que "la dernière des libertés humaines" -choisir la situation qu'il adopte dans les situations qu'il est obligé de vivre.
Celui qui a un 'pourquoi' lui donne un but, peut vivre avec n'importe quel comment.
C'est ici que nous rencontrons un thème central : vivre, c'est souffrir ; survivre c'est trouver un sens à cette souffrance.
Freud a étudié la frustration dans la vie sexuelle ; Frankl, la frustration dans la recherche du sens à la vie.
La souffrance cesse de faire mal au moment où elle prend un sens. Elle devient alors un acte sacré, un sacrifice.