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Que serait le monde aujourd'hui si Gaston Lagaffe n'avait pas existé ? Grâce à lui, combien de vocations d'inventeurs ne sont-elles pas nées ?

Toujours de bonne humeur, Gaston veille sur la santé et le bien-être des animaux qu'ils soient domestiques (chats) ou sauvages (mouettes).

Hélas, ce grand génie était souvent, comme la plupart des grands créateurs, complètement incompris par la plupart des humains de son entourage, aux notables exceptions de ‘moiselle Jeanne, Bertrand Labévue, Jules-de-chez-Smith-en-face.

Poursuivi par la tyrannie policière d'un brigadier-chef, Joseph Longtarin, Gaston peine à avancer dans la vie (il faut dire que son vieux tacot n'est pas des plus rapides, lui non plus d'ailleurs, nous y reviendrons).

Bien avant que ce ne soit d'actualité, Gaston, en grand précurseur qu'il était, prônait les économies d'énergie, la sienne en particulier ! Toujours en recherche d'un endroit pour roupiller, quand il n'en trouvait pas, il effectuait ses déplacements et son travail en « slow motion » (ralenti, pour nos amis anglophobes anti-brexiteurs post Boris Johnsonniens).

Critique :

Quelle jouissance (non ! non ! rien de sexuel !) de retrouver ce bon Gaston Lagaffe qui me fit me poiler dans ma tendre jeunesse grâce aux talents de dessinateur de l'incroyable Franquin qui conférait un dynamisme fou, à l'exception notable de Gaston et de ses copains, à ses personnages !
Des décennies plus tard, ces gags me font toujours autant marrer. Mais les enfants d'aujourd'hui seraient-ils encore autant amusés par les gaffes de Gaston ?
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Est-il bien utile de vous parler du gaffomane le plus connu de France ? En fait, je pense que Gaston Lagaffe jouit d'une renommée bien plus grande que celle de son créateur, Franquin. Même si ce dernier ne manque pas d'aficionados comme moi, qu'il s'agisse d'Idées noires,de Marsupilami et de l'inénarrable Gaston.

Quand j'ai ouvert cet opus, dont je ne savais plus s'il était déjà passé entre mes mains -si ce n'était lui, c'était donc ses nombreux frères- je me suis demandé si une fois de plus je serais conquise, surprise, amusée par ladite bande dessinée.

Et le verdict est tombé. Ca maaaaaaaarche ! Toujours et encore !

Il faut dire que tout y concourt : les lubies et inventions improbables de notre "super" héros génial qui émergent tant de son imagination ultra fertile que de son goût prononcé pour la sieste, l'abnégation, la résignation voire la complicité toutes mêlées de ses collègues qui se retrouvent aux prises tantôt avec le gigantesque cactus de Tante Hortense, tantôt avec les imprévisibles humeurs du chat et de la mouette, tantôt avec les sombres éternuements de la tacomobile de Gaston. Et je ne m'attarde pas sur tous les dommages plus ou moins collatéraux que le bedonnant et sévère Demaesmaker, en quête quasi sacrée de la signature d'un hypothétique contrat et le rigide et obstiné Longtarin, fidèle aux règles dictées par la maréchaussée, subissent à longueur de cases.

M'enfin et rogntudjuu, on n'a rien fait de tel dans l'univers de la bande dessinée depuis, et c'est parfait ainsi.
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Encore un très bon album de Gaston Lagaffe, reprenant plusieurs gags avec Longtarin qui en voit (vraiment) de toutes les couleurs, le cactus qui crée beaucoup de problèmes et comme toujours, les contrats qui en voient des vertes et des pas mûres.
L'amour des animaux de Gaston est aussi bien présent avec la mouette et le chat, souvent complices quand il s'agit de faire des bêtises. Par contre, il jette sa chique et celle-ci se retrouve dans l'océan, pas très écologique ! Il est vraisemblable qu'à l'heure actuelle, on ne publierait plus ce genre d'histoire, mais autres temps, autres moeurs.
Ma conclusion: à lire et relire encore, juste pour le plaisir !
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Gaston, c'est un peu le personnage doudou avec lequel on se réfugie quand ça va moyen et que l'on a besoin d'une bonne tranche de rire, c'est aussi celui avec qui l'on dépense les cinq minutes que l'on a à perdre... Et Dieu seul sait tout le temps que j'ai pu perdre avec Gaston depuis que je suis toute petite !
Le cas Gaston est sans doute l'un des tomes que je préfère : en lui, est rassemblée toute l'étendue des bêtises qu'il peut inventer. On y retrouve toute sa ménagerie ainsi que leurs bêtises, les contrats de de Mesmaecker, quelques déguisements, la fameuse voiture accompagné de Longtarin l'inspecteur.
Ça ne vole pas très haut (surtout les mouettes !) mais c'est d'une efficacité redoutable : la simplicité a du bon et ce livre en est la preuve ! C'est le genre d'humour qui parle à tous le monde, quelque soit son âge : petit ou grand, on rit !
L'autre point que j'aime beaucoup avec Gaston, c'est qu'il ne se démode pas bien qu'il ne soit plus tout jeune. Les thématiques abordées restent, bizarrement, d'actualité comme sa voiture polluante ou encore les machines qu'il invente...
Les dessins sont simples et ont ce petit côté désuet d'une époque révolue. Pour une fois, ça ne me dérange pas mais il faut dire aussi que cette BD fait partie des souvenirs d'enfance et que, forcément, je suis beaucoup plus tolérante dans ces cas-là... Une chose est sûre : je n'ai pas fini de relire encore et encore cette histoire ! ;)
Une BD qui ne vieillit pas !
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Oui, Gaston Lagaff est un gaffeur. Oui, son activité au bureau n'est pas débordante. Quoique …. L'avez-vous vu, courir au grenier, vérifier que son instrument de musique fétiche était intact, à la suite d'une invasion de termites signé Lebrac (comme ses dessins) ? Avez-vous admiré la rapidité avec laquelle il se déshabille, quand, malencontreusement, le poil à gratter s'est répandu dans ses vêtements ? Plus sérieusement, il bat tous les records de vitesse quand Léon Prunelle, qui s'est donné pour mission de le faire travailler, lui réclame un courrier précis, parmi les très nombreuses lettres envoyées à la rédaction.
Et si Gaston était un hyperactif qui s'ignore ? Il s'occupe énormément de son chat, qui ne semble jamais faire la sieste, et de sa mouette rieuse, spécialiste des attaques en piquet. Il n'est jamais à cours d'invention, toutes plus incroyables les unes que les autres. Il est un adepte de la sieste, mais aussi des postures les plus désopilantes. Il n'hésite pas à accomplir les acrobaties les plus audacieuses pour préserver ses animaux, et pas seulement les siens. Il retrouve toute son ardeur pour confectionner des costumes inoubliables. Et, à l'heure de la déconsommation, de l'écologie, il roule suffisamment prudemment pour que Prunelle puisse cueillir les fleurs au bord de la route – et se faire doubler par des lapins.
Gaston Lagaff : une série dont je ne me lasse pas.
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Encore un must de la série, surtout que, la couverture nous l'indique : c'est l'album des premières apparitions de la mouette rieuse et du chat de Gaston.

Il paraîtrait que le chat est d'ailleurs inspiré de celui de Franquin.

C'est également dans cet album que Franquin qu'il fait sa première signature illustrée (gag n°644, p.42) et qui sera une marque de fabrique, se renouvellant sans cesse.

C'est dans cet album aussi que Gaston teste son additif pour moteur qui rend bleu et que le cactus géant hante les couloirs de la rédaction.

Le dernier gag est à mourir de rire. Sérieux...
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Après les gags en une demi-planche en couverture de l' hebdomadaire Spirou, voilà Gaston parti à gaffer par page entière semaine après semaine!
Après Fantasio, parti se reposer à Champignac, c'est Prunelle qui va se farcir le loustic.... même lui n'arrivera pas à faire signer les fameux contrats!
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l'album qui colle probablement le plus à l'image traditionnelle de Lagaffe.

La part belle à Prunelle, de Mesmaeker, chat et mouette rieuse cette fois-ci.
Beaucoup de gags les mêlant, bien qu'encore une fois la galerie de personnages soit très diversifiée.

Néanmoins, ceux qui m'ont fait le plus marrer sont liés au gag récurrent sur la tentative de signature du contrat.
Une dizaine de pages, où la rédaction a beau placarder Gaston (614), le signer réellement ! (l'apothéose… j'en rigole encore, 656), ou encore sortir casqué à cause de la mouette (634), à votre avis, qu'est-ce qui se passe au final ?

Des animaux présents aussi une quinzaine de fois, les deux monstres de Gaston étant parfois rejoints par poisson, souris, voire lapin.
Le chat ici ayant ma préférence, surtout lorsque l'on voit son efficacité à chasser les mouches (628), ou quand germe la géniale idée de lui coller des bottines aux pattes… là c'est sûr… il ne peut plus faire de dégâts… (628).

Sinon Prunelle en prend toujours plein la tronche (643… le pauvre…). Lebrac est assez récurrent aussi, j'ai bien aimé « peinture fraîche » (610). Moiselle Jeanne forcément, où des cactus lui font la misère (633). Parfois, Boulier est mis en avant, aussi, ce rigoureux « DAF » ayant plusieurs occasions de se faire griller par Dupuis (626). Puis d'autres encore.

Comme d'habitude on aura le plaisir de voir Longtarin, le tacot du gaffeur, ses potes Bertrand et Jules, le cambrioleur, le retour du gaffophone et de cactus.
Enfin, une touche de carnaval va embellir quelques planches, avec des clins d'oeil au Marsupilami, et à Hoppy, le kangourou de Lambil.

Un festival de blagues brillantes, comme d'habitude, avec certaines cases qui forcément resteront gravées en mémoire un bon bout de temps, lorsqu'on repense aux expressions excessives qu'à su excellemment croquer Franquin !
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Je ne résiste pas à l'envie de vous présenter cet extrait du commentaire de M. Antoniutti sur le site "Bédéthèque" au sujet de cet album :
"Franquin excelle aussi dans la représentation de… l'exaspération : "Le cas Lagaffe" est un véritable manuel à l'usage des thérapeutes chargés de soulager les cadres surmenés. Cet album, paru en 1972, voit l'apparition du chat dingue et de la mouette rieuse mais on y croise aussi l'indispensable gaffophone, deux ou trois déguisements dont le Marsupilami ("mais si on danse ?"), la boule de bowling ou encore le fameux cactus géant de tante Hortense. Une matière inespérée pour quelques running gags dont l'auteur avait le secret, et qui, au fil de la lecture, transforment les simples sourires en crises de fou-rire. La victime principale est ici Léon Prunelle, régulièrement en proie à des crises d'apoplexie, tandis que Lebrac est un peu plus chahuté qu'à l'accoutumée. En cause, les attaques en piqué de la Mouette sur les crânes, mais aussi les gaffes du Chat à la poursuite d'une super-balle au milieu des tables à dessin, dans une planche tout simplement éblouissante de maestria graphique."
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Mon préféré dans la série, au moment des idées les plus farfelues, les plus géniales, (avec les animaux, le cactus et le gaffophone) c'est celui que je relis en riant comme les premières fois que je découvrais le gag dans Spirou, à la fin des années 60.
Franquin était un grand dépressif mais c'est vraiment l'auteur (avec Goscinny) qui m'a fait le plus rire.
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