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3,76

sur 1023 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Alfred est ingénieur ferroviaire à la retraite mais Parkinson et Alzheimer le guettent. Sa femme, Enid, vit dans son propre monde, elle ne voit pas la réalité des choses qui l'entourent. Ils ont trois enfants : Gary, Chip et Denise.

Gary, cadre dans une banque, a du mal à concilier les volontés de sa mère avec celles de sa femme et se sent proche de répèter les mêmes erreurs que son père.

Chip, après une expérience universitaire ruinée par un scandale sexuel, vivote à New-York, jusqu'au jour où on lui propose un job d'informaticien en Lituanie pour arnaquer des investisseurs américains.

Denise, chef cuistot, se voit proposer de participer à la création d'un restaurant à la mode mais elle tombe amoureuse de la femme de son patron.

J'ai découvert Jonathan Franzen à l'occasion de la sortie de son dernier roman en septembre 2011. Avant de le lire, je me suis dit qu'il valait mieux commencer par le début de son oeuvre. Les critiques lues m'avaient laissé une bonne impression des Corrections.

Mais à la lecture ce ne fut pas vraiment le cas. C'est un pavé de 720 pages et Franzen alterne entre flashbacks et récit au présent. Certains peuvent trouver intéressant sa manière de partir d'un petit événement et à partir de là de rentrer dans des détails qui dans l'ensemble de l'histoire peuvent apparaître amplement superflus.

Donc j'ai moyennement apprécié le roman dans sa forme. C'est un peu la même chose pour le fond.

Franzen veut décrire une Amérique qui part en vrille. A part les parents qui voient se déliter le rêve américain, je ne trouve pas la critique très convaincante. Une Amérique accro aux médocs,où la spéculation financière ne touche pas que les grandes institutions bancaires, où on a l'habitude des scandales sexuels, c'est tellement cliché.

En conclusion le style ne m'a pas convaincu et la critique de la société était trop stéréotypé. Une déception moyenne pour commencer l'année.
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Bon, je termine (enfin) ce roman de 694 pages.
J'avoue que ce fut très fastidieux pour moi... si je ne l'avais pas lu dans le cadre du challenge USA : un livre, un Etat, je l'aurais abandonné.
Ceci dit, au final je suis contente de l'avoir lu en entier car il y a d'excellents passages. le problème c'est qu'ils sont noyés dans d'autres passages que je n'ai pas trouvé intéressants, ou qui n'ont pas du tout fonctionné sur moi et dont j'espérais voir la fin au plus vite (ce qui n'était pas le cas...).
A mon sens les meilleurs passages sont les plus classiques. Ceux qui réunissent la famille Lambert (au moins quand un des enfants se retrouvent avec les parents), le passage où l'on revoit les Lambert enfants (mon préféré), le chapitre concernant Gary , le plus caustique de ce long livre, il a su rendre ce personnage pathétique et touchant à la fois. Et quelques sublimes passages concernant la perte d'autonomie dû à la maladie, ce que ça amène pour la personne et son entourage.
Les passages moins réussis sont... tous les autres.
Le chapitre de Chip m'a laissé une impression de déjà lu très ennuyante. le chapitre sur Denise se lit plus facilement, mais il manque un je ne sais quoi pour que j'accroche (peut-être tout simplement que l'auteur "ressente" son personnage). le passage en Lituanie n'apporte rien et paraît presque hors propos. Enfin, dans quoi est-il aller s'embarquer quand il a voulu, tout à coup, personnifier la maladie d'Albert ou nous faire entrer dans ses hallucinations (?), dans son long (très long) délire en mer ? Franchement pour moi c'est arrivé comme un cheveux sur la soupe, Il m'a totalement perdue, alors que je trouvais qu'il s'en sortait merveilleusement bien pour exprimer toute la détresse de ce couple vieillissant (ainsi que tout ce qui s'y joue en arrière plan). Il y avait dans les autres évocations de cette tragédie une économie de sentimentalisme, quelque chose de très simple et de très humain dans son écriture, une manière d'appuyer discrètement là où ça fait mal, et là, il se met à partir dans un pseudo je-ne sais-pas -quoi... j'avoue n'y avoir rien compris, ça n'a pas du tout fonctionner pour moi.

Evidemment tout ceci n'est qu'un avis personnel, contente de l'avoir fini, mais quand même déçue, j'ai l'impression que j'aurais pu lire un grand livre.

Heureusement ce n'est pas l'avis de beaucoup de monde, ce livre a de très bonnes critiques et le mieux c'est toujours de le lire pour se faire sa propre idée !

CHALLENGE USA : un livre, un Etat
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Oups je viens de me prendre une sale correction. Long ce livre. Très long. Laborieux même. Franzen aurait facilement pu nous épargner 300 pages de ce pavé passablement ennuyeux.
Oui, on peut constater qu'il connait un nombre incommensurable de mots et qu'il les débite tous ! A croire qu'il a été payé au feuillet, ce cher Jonathan ou alors qu'il nous expose tous les mots qui comptent triple au Scrabble !
Parfois la profusion nuit et manifestement c'est le cas ici.

Tout n'est pas à jeter cependant.
Quand il traite de la famille et de ses disfonctionnements, Franzen tape juste et dur et soulève de vrais débats et de pertinentes réflexions. Et c'est déjà beaucoup.
"Les Corrections" ou le poids de la famille qui pèse sur chacun de ses constituants.
Cette famille Lambert a bien des difficultés à ressembler ses membres tant la frustration, l'envie, la dépression et l'égotisme semble en régenter le noyau. La vision étriquée d'une vie peut conduire à une succession de choix étranges, faits en dépit du bon sens et en dépit d'une vision optimiste d'un avenir luxuriant pour les siens.
Avoir des valeurs et s'y tenir coûte que coûte donne-t'il accès à une vie meilleure et plus mesurée ? La mesure est-elle la meilleure source ou recette du bonheur ? D'ailleurs, qu'est ce que le bonheur ? Comment l'insuffler dans son cocon familial ?

Il en ressort que chacun reproduit a sa façon le schéma de son enfance et de son éducation, que l'on ne se rapproche jamais autant des névroses de ses ascendants qu'en cherchant a les fuir a tous prix et à s'en dissocier.
Beaucoup de points et de thèmes intéressants sont abordés ici malheureusement noyés sous le flot d'une prose qui se veut ambitieuse et exigeante (l'élitisme en littérature, c'est comme les messes en latin, inutile, vain et creux. Intelligence ne doit pas rimer avec inaccessibilité) mais qui n'est que complexe, lourde et prétentieuse.
Espérons que "Freedom" qui a de si bons échos soit de meilleure facture. 2/5
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C'est une constante que l'on retrouve dans tous les pays du monde et à toutes les époques : pour faire une saga familiale, il semble nécessaire de faire des pavés. Mais c'est quand même assez fastidieux de devoir se taper 715 pages en grand format, surtout quand la narration souffre de nombreux passages où, devant la lourdeur du propos, la banalité des répliques, la pauvreté du style, ou le manque d'attrait des personnage, le poids du livre se fait ressentir de manière éprouvante.
Oui c'est vrai, quelques passages sont savoureux (le fils de Gary qui trouve comme hobby de placer sous vidéosurveillance la maison familiale par exemple), mais ce livre épais est globalement d'un ennui mortel.
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Après mes semaines de passion pour les héros de Freedom, je n'ai pas résisté longtemps avant de me plonger dans le précédent roman de Jonathan Franzen.

Cette fois, ce ne sont plus les Berglund mais les Lambert qui sont passés au crible de l'écriture de Franzen.

Alfred, le père, intransigeant, conservateur et sévère, retraité de l'ingénierie des chemins de fer, souffre depuis quelques temps de Parkinson et vit prostré dans son fauteuil. Il peine à cacher ses tremblements et ses incontinences à ses proches.

Enid sa femme, obsédée par la réussite sociale, refuse d'accepter la lente déchéance de son mari et tente désespérément de réunir leurs trois enfants pour un dernier Noël dans leur maison de Saint-Jude.

Gary le fils aîné, heureux père de trois garçons et marié à une jolie femme qui déteste sa belle-mère, est le modèle type de l'homme qui a réussi, et dont le bonheur familial est étrangement lié à la surconsommation. Chip, le cadet, accumule les difficultés depuis qu'il a perdu son poste d'enseignant universitaire en succombant aux avances d'une étudiante. Quand à Denise, chef renommée, elle travaille d'arrache-pied mais ne parvient pas à trouver de sérénité affective...

Cette famille de cinq personnes est confrontée à une étape douloureuse, la maladie du père, mais chacun est aux prises avec ses propres soucis, névroses et incohérences.

Cette fois-ci encore, Franzen nous plonge dans une fresque familiale avec pour toile de fond les Etats unis et les misères de sa société. Alors pourquoi, là où chaque détail m'avait réjouie dans Freedom, j'ai eu tant de peine à venir au bout des 700 pages des Corrections ?

La rencontre entre un roman et son lecteur est mystérieuse et je n'ai malheureusement pas succombé une seconde fois au talent de l'auteur... Ici les personnages m'ont agacée avec leurs petits malheurs, chacun est plus égocentrique que l'autre et aucun ne parvient à s'ouvrir réellement. Trop de détails sur une trop courte période, et parfois des descriptions franchement indigestes (2 pages sur une hallucination à propos d'une crotte mouvante, vraiment trop pour moi).

Dommage donc. Si Freedom m'a subjuguée, ces Corrections m'ont ennuyée...

Céline

Lien : http://enlivrezvous.typepad...
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L'auteur raconte la vie d'une famille américaine contemporaine : le couple des parents et leurs trois enfants devenus adultes.
C'est un long roman psychologique raconté à la troisième personne.
Je suis resté tout à fait extérieur à la dissection minutieuse des pensées et sentiments de cette famille.
Un pensum à éviter.
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Alors, "en cours", ça reflète la réalité... Dieu, que ce livre est ennuyeux, long, mal écrit, l'histoire improbable, les personnages inconsistants..... Cela fait bien longtemps que je n'avais mis autant de temps à finir un livre... Allez, je m'accroche!!
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