Mince alors….la magie
Frégni n'a pas fonctionné avec moi !
Cet ouvrage m'avait été recommandé par une babeliote et je vois que cet auteur originaire de Marseille, bien que discret dans les médias, développe un vrai « fan-club ».
Les vivants au prix des morts est un jeu de miroirs entre réalité et fiction : le narrateur vit à Manosque comme l'auteur et s'appelle
René Frégni ! Il a le même âge, manifestement le même vécu et comme l'auteur, intervient dans une prison de Marseille pour des ateliers d'écriture. Il est contacté par un truand en cavale avec qui il a fait des ateliers pour l'aider à trouver une planque. Son acceptation va le projeter dans un enchaînement d'événements qui le dépassent et bouleversent son existence tranquille.
Le sujet est donc plutôt bien trouvé et j'espère pour l'auteur qu'il s'agit bien d'une fiction !
Mais en ce qui me concerne, ce roman a manqué de « mordant », si je puis m'exprimer ainsi. le narrateur se décrit comme un grand contemplatif amoureux de la nature et de sa femme. Il enchaîne les catastrophes avec une passivité qui m'a un peu agacée. Trop plat pour moi dans le style aussi et je me suis un peu lassée de la description des seins de sa femme ou des promenades autour de Manosque.
Ce fut une lecture plutôt agréable mais de là à s'extasier, il n'y a qu'un pas que je n'ai pas franchi. J'en suis un peu désolée car l'auteur semble éminemment sympathique.