L'été

L'ÉTÉ
Période estivale
Les regards des hommes attablés
aux terrasses de café
s'attardent sur les déambulations féminines
légères et courts vêtues.. divines
Jeux de jambes, sourires et séduction.
.soleil au zénith,
l'amour comme une invitation ...
Bande son immédiate de Patrick Coutin: "j'aime regarder les filles qui marchent sur la plage"";;;;;;;;;
là où le soleil de Provence peut rendre fada!...

Un trio qui peut faire penser à une histoire d'amour : une femme et deux hommes...Sylvia qui va s'avérer être machiavélique tiraillée entre deux hommes partageant son lit et sa vie..

il est question d'une femme d'une beauté insolente, torride comme le soleil d'été qui va malmener deux hommes qu'elle va manipuler jusqu'à la mort...les sentiments exacerbés longeant la corde de raide jusqu'à la folie ..la passion dévore tout: le coeur puis la raison..l'un de ces hommes qui a cette Sylvia dans la peau ne pourra pas s'en dégager...
Un roman de René Frégni est toujours une promesse de lecture agréable..j'ai été moins emportée par la proposition "poétique" que dans "la fiancée des corbeaux ", "Dernier arrêt avant l'automne" et
" je me souviens de tout vos rêves"...qui sont mes préférés et qui m'ont fait rêver..
La plume et le style sont là ...cela ne restera pas mon roman préféré mais je continue avec délice ma balade Frégnienne...

Une histoire courte mais bien ficelée, une femme diaboliquement belle et deux hommes, qui vont devenir son jouet sans qu'ils n'en sachent rien! Une belle intrigue et une approche de l'amour intéressante...le désir poussé par la manipulation le besoin de se sentir aimer en voyant deux hommes se morfondre se déchirer, souffrir pour tenter d'exister, cruel mais souvent si vrai...

l'été, pour Paul, c'est la saison des robes légères, des épaules nues et des filles qui passent, de l'amour qui s'assoie aux terrasses des cafés et vous fait un clin d'oeil, feu d'artifice qui éclate au coeur de votre solitude.
Paul se laisse séduire par Sylvia, romancière en herbe, puis s'enflamme comme un incendie de forêt qui finit par tout consumer. Car la belle italienne, telle une Carmen envoûtante et capricieuse, dissimule, sous la soie, des oripeaux de sorcière ; et Paul subjugué jusqu'à lâcher boulot et ami, jusqu'à se déshonorer , ne voit rien venir. Possédé, fou de jalousie, il commettra l'irréparable au coeur d'un été devenu meurtrier.
Comme à l'accoutumée, René Fregni nous entraîne dans cette ville du sud dont il connaît par coeur les charmes et les vices, et qui l'attire comme une femme trop belle qui tangue sous le soleil entre tendresse et cruauté.

Un livre qui se raconte à la première personne du singulier, un livre qui raconte Paul, l'amouraché de la belle et torturée Sylvia. Ce livre nous raconte cette rencontre déterminante.
Un roman d'amour ? Oui mais pas que. Un livre qui parle de tendresse, de passion, sur fond d'analyse psychologique.

On est rapidement immergé dans l'histoire et les tourments de la passion amoureuse. Les personnages sont criants de vérité.
L'ouvrage est bref mais percutant.

Un bon moment de lecture.

On retrouve l'histoire d'amour impossible et la poésie de René Frégni dans ce petit roman qui se lit vite. Pas très étonné de l'intrigue et du rebondissement. Un peu déçu d'où 3 étoiles. La passion, la folie, qu'elle est la frontière, à quoi ça tient ? Comment on bascule, comment devient on le jouet de l'amour ? La dérive des sentiments... Quelques sujets tout de même fort intéressants dans ce roman teinté de rouge et de noir.