Le moi n'est pas maître dans sa propre maison.
C'est l'éducation reçue dans la première enfance qui laisse la plus profonde empreinte.
Vous serez peut-être curieux d’apprendre comment on a pu arriver à l’idée que c’est l’acte de la naissance qui constitue la source et le prototype de l’état affectif caractérisé par l’angoisse.
Nous nous disons que celui qui a su, après avoir lutté contre lui-même, s'élever vers la vérité , se trouve à l'abri de tout danger d'immoralité et peut se permettre d'avoir une échelle de valeurs morales quelque peu différente de celle en usage dans la société.
Notre technique consiste, en laissant jouer librement l’association, à faire surgir d’autres formations substitutives de ces éléments et à nous servir de ces formations pour tirer à la surface le contenu inconscient du rêve.
Les actes manqués ont un sens.
On découvrit un jour que les symptômes morbides de certains nerveux ont un sens. Ce fût là le point de départ du traitement psychanalytique...
Le refoulement correspond à une tentative de fuite du MOI devant la libido, éprouvée comme un danger. La phobie peut être considérée comme un retranchement contre le danger extérieur qui remplace maintenant la libido redoutée. La faiblesse du système de défense employé dans les phobies réside naturellement dans ce fait que la forteresse, inattaquable du dehors, ne l'est pas du dedans.
Analogue à la faim en général, la libido désigne la force avec laquelle se manifeste l'instinct sexuel.
Nous qualifions en effet de perverse tout activité sexuelle qui, ayant renoncé à la procréation, recherche le plaisir comme un but indépendant de celle-ci.