Parce que le paradis tout comme l'enfer ne sont nulle part ailleurs que sur la terre.
Nous verrions que ceux qui n'ont pas d'amour et de passion ne vivent pas, ils survivent.
C’était sa vie et son dilemme, ses nerfs pesaient au dessus de sa tête telle une épée de Damoclès. Un magnifique ciel bleu ensoleillé pouvait céder son règne, en un étouffant après-midi d’été, à l’orage le plus violent et le plus meurtrier. P 16
Faire parler et extérioriser une personne souffrant d'une quelconque maladie de l'âme peut l'aider, en un premier temps, mais ne faudrait-il pas ensuite l'aider à retrouver son fil d'Ariane, qui se rompt un jour, afin qu'elle se sorte définitivement
de son labyrinthe tortueux, ce fil conducteur qui nous permet de nous mouvoir dans notre vie sans trop se perdre ?
Il n'était plus un homme, mais un martyr de la psychiatrie des années soixante-dix. On ne soignait pas une personne souffrant atrocement et intérieurement, on soignait sa Maladie qui l'empêchait de faire partie de la normalité. (p.162)
L'érudition, les acquis, le savoir étaient des bagages utiles et nécessaires dans la vie de tous les jours, mais lorsqu'il s'agissait de contempler notre mère nature, ils devenaient des bagages lourds et encombrants qui allaient jusqu'à empêcher la communication, la communion.
L’univers a une âme et nous en faisons tous partie à part entière.
Il existe des blessures qui saignent à jamais.Elle peuvent se taire, leur cri devenir un murmure, mais elles ne cicatrisent pas . Quand survient le souvenir, elles jaillissent encore intactes, comme au premier jour, pour toujours.
Il est des souffrances qui même racontées restent sans valeur, car les mots, aussi forts et choisis sont-ils, n'ont jamais que le sens qu'on leur accorde.
Chacun possède sa description des choses qui font notre monde et l'interprétation qu'on en fait est toujours personnelle. Aussi les mots ne refléteront qu'une partie du tout, sans jamais embrasser le tout. (p.128)
Il n'est jamais trop tard pour nous connaître, souvent pour nous découvrir nous-mêmes.