AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,18

sur 39 notes
5
17 avis
4
10 avis
3
5 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'avais hâte de me plonger dans l'univers de Ge Froideval, surtout depuis que je suis allée à Vienne en septembre dernier. C'est avec plaisir que j'ai retrouvé les rues, les monuments, les parcs avec la même ambiance musicale, nantie et conservatrice que j'avais notée lors de mon passage dans la capitale autrichienne. Petite parenthèse ici pour vous conseiller de visiter la Haus der musik qui est tout simplement géniale et immersive si vous êtes de passage à Vienne.

Le violoniste est avant tout un thriller psychologique. Certes, il y a quelques effusions de sang mais le point fort de ce roman est la maîtrise de l'auteur sur la psychologie et la complexité de celle-ci du personnage principal, Franz. Un homme manipulateur à tendance pervers narcissique, sans pour autant posséder les codes antisociaux que l'on connait à ce genre de cas normalement. Sophismes, arguments fallacieux, humiliation, rien n'arrête notre protagoniste lorsqu'il ''joue'' avec les femmes. Conscient de ses charmes et de sa réputation, Franz abuse et se croit intouchable jusqu'au jour où il comment l'irréparable. Difficile pour nous, lecteurs, de s'attacher à ce virtuose du violon et c'est donc avec un plaisir pas si coupable que ça qu'on assiste à sa descente aux enfers.

Un roman qui fait presque 700 pages, c'est, à mes yeux, risqué et il y a effectivement, pour moi je le précise encore une fois, quelques longueurs. Mais d'un autre côté, pour les amateurs de thriller 100% psychologique, vous serez comblés puisque l'auteure s'attarde sur les moindres petits détails, les défaillances qui feront basculer notre cher violoniste du côté noir de son âme. Un autre petit point négatif qui n'enlève rien à l'histoire mais pour être honnête avec moi-même, je me dois de l'écrire puisque ceci m'a perturbé lors de ma lecture; les réactions de Lili (une des conquêtes de Franz) que je ne trouve pas rationnelles du tout lors de certains passages, je n'avais qu'une envie, la prendre par les épaules, de la secouer et de lui dire de s'ouvrir les yeux... Lili, pas l'auteure, hein! 😂

De nombreux rebondissement, des personnages colorés, l'auteure nous fait voyager et rêver avec certaines descriptions mondaines, c'est une belle réussite pour un premier roman. Ge Froideval possède une belle plume, fluide, délicate et féminine. Et chapeau pour l'idée, les thrillers musicaux, ce n'est pas du tout courant et ça fait franchement plaisir de voir deux univers si distincts se mélanger aussi bien.
Commenter  J’apprécie          82
C'est l'histoire de Franz, un musicien, un génie du violon, qui arrête sa carrière. Il prend un poste "plan-plan" à Vienne auprès de son mentor, ce qui lui permet de travailler sereinement à son autre passion : l'humiliation des femmes à qui il a fait des avances et qu'il rabroue brusquement une fois qu'il les a conquises.
Et puis un jour, un concours de circonstance, une pulsion (dont on comprendra, au fil des lignes d'où elle tire son origine) et... il tue une femme.
S'enchaînent des événements terribles quand il croise le chemin d'un tueur à gages... qui décide de l'employer lui, l'artiste.
Des femmes, il en croise : certaines sont les siennes. L'une des un objet sexuel, une autre un amour impossible, une autre encore une artiste "gore" qui le comprend mieux que personne, une autre toujours sa muse. Toutes sont ses inspiratrices, et il leur compose une oeuvre, une symphonie... Mais d'autres sont ses futures victimes... Comment peut-il se sortir de cette spirale descendante ? Et le peut-il seulement ? En a-t-il le projet ?
Le roman est bien écrit. Très bien écrit. On s'attache au personnage de Franz, le violoniste, aux personnages devrais-je dire. Et à l'intrigue aussi, évidemment. C'est dynamique, bien charpenté, c'est plein de détails aussi (dans l'histoire comme dans les à-côtés de l'histoire), mais aussi avec du fond côté musique et architecture/géographie…
Les dialogues sont bien construits, de même que les passages introspectifs.
Ce livre est lourd. Pas dans le style, au contraire, mais en termes de nombre de pages. Mais on ne s'ennuie pas. En bref, il est un long et merveilleux moment de lecture... à ne rater sous aucun prétexte.
Commenter  J’apprécie          40
Aujourd'hui je vais vous parler d'un pavé que je viens de terminer. Il s'agit du Violoniste de G. E. Froideval. J'ai attendu d'être en vacances pour m'y plonger. J'ai aimé ce livre même si j'ai été un peu désarçonnée par moments. Et pourquoi donc ?
Simplement parce que j'ai eu l'impression de deux parties, deux histoires liées, bien entendu, mais qui auraient presque pu être publiées séparément. J'ai eu une nette préférence pour la seconde partie bien que la première soit indispensable à sa compréhension.
Le style de G. E. Froideval est fluide et clair, les mots sont choisis avec soin : tout ce que j'aime. J'ai été un peu perdue par le nombre de personnages et de noms à retenir (j'ai dû parfois effectuer des aller-retours pour me rappeler de l'histoire de tel ou tel protagoniste) mais c'est inhérent à la taille et à l'ambition de ce roman.
J'ai eu du mal à croire qu'il s'agissait d'un premier roman tant les personnages sont fouillés. J'ai ressenti l'amour de la musique dans toutes les évocations des oeuvres interprétées par Franz.
En résumé ? J'ai aimé ce livre.
Commenter  J’apprécie          40
Le commentaire de Martine :
Quel roman intéressant qui allie le thriller et la musique classique assez original comme mélange, que nous offre G. E. Froideval.
Un roman qui nous entraîne dans un suspense psychologique, dans le mensonge, un meurtre, la manipulation, des actes guidés par les émotions, et même des troubles psychologiques tout ce qui est réuni afin de créer un bon roman. Nous allons suivre les déboires et les bons moments d'un grand violoniste qui a un énorme talent qui est adulé dans le monde entier, Franz Schligg, est un homme qui attire les fans, tout en étant, un monstre pour les femmes qu'il séduit et qu'il jette par la suite. Puis un drame va survenir, est-ce que Franz a laissé tomber sa garde ou bien a-t-il commis l'irréversible ?
Sa vie entière va connaître, à partir de cet événement, la débandade. Serait-il près de devenir fou ? Est-ce qu'il gardera toute sa tête dans cet engrenage infernal de manipulations, de menteries et de moments tragiques qu'il va vivre ?
Une bonne lecture captivante et intéressante surtout le point de vue de l'état psychologique de Franz Schligg tout au long des chapitres. G. E. Froideval a une écriture facile à lire, addictive et intelligente. Un suspense bien mené du début jusqu'à la fin, et ce, de plus, je n'avais pas deviné la conclusion de ce thriller. J'adore quand un auteur réussit avec son intrigue, à ne pas permettre au lecteur de deviner la fin.
Je vous recommande ce bon thriller qui vous gardera sur le bout de votre chaise dès les premiers chapitres.
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
Commenter  J’apprécie          40
La lecture de ce roman m'a permis de passer des moments bien agréables, hors du temps, hors de mes préoccupations quotidiennes, hors de mon univers connu. La narration est fluide, agréable, l'intrigue se suit facilement, sans diversions ni bavardages inutiles.

Le monde de la grande musique, des violonistes, je ne le connaissais que fort peu et je l'ai découvert avec plaisir et intérêt.

Que l'on ne s'y trompe pas, ce n'est pas un roman policier qui décrit de manière pointilleuse le déroulement d'un enquête concernant un serial killer. Ce n'est pas non plus un thriller mais plutôt une étude originale sur un assassin compulsif, qui agit quelque part en toute innocence, en éprouvant dans l'après-coup un déroutant sentiment d'intense culpabilité.

Un roman qui mérite largement d'être lu par tous ceux qui aiment s'évader dans un monde imaginaire étranger et néanmoins proche d'eux.
Commenter  J’apprécie          30
« Le violoniste : coup d'archet » occupe pour moi une place spéciale au sein de ces chroniques parce que j'ai fait la connaissance de ce texte alors qu'il était inachevé sur la plate-forme Scribay. J'ai été ravi de le retrouver en service de presse sur simplement.pro.

L'intrigue :
Ce roman met en scène un violoniste aussi talentueux que salaud. Expert en séduction, il prend son plaisir avec les femmes, non pas en leur faisant l'amour, mais en les humiliant. Comme il va souvent les chercher sur son lieu de travail, cela signifie pour elle la fin de leur carrière. Sauf qu'un jour, il va tomber sur une femme qui ne se laisse pas faire. Et dans un coup de folie, il la tue. À partir de là, il va prendre une spectaculaire suite de mauvaises décisions (mais y en a-t-il de bonnes quand on tue quelqu'un) qui vont le faire tomber dans un piège. Soit il tue, pour le compte d'un tueur à gages qui refuse de porter la main sur les femmes ; soit il va au-delà de graves problèmes pour lui et pour ses proches.

Les personnages :
Franz Schligg : violoniste talentueux et fortement misogyne. Son grand plaisir c'est d'humilier les femmes. Activité facilitée par sa beauté, sa célébrité et son grand pouvoir de séduction. Son meurtre va en faire un homme torturé par ses actes.
Jakob Shahn : ancien violoniste, directeur de l'orchestre du conservatoire de Vienne et mentor de Schligg. Il adore le violoniste comme son propre fils. Indirectement, il est responsable de la misogynie de Schligg.
Albert : chef d'orchestre du conservatoire de Vienne. Ami de Franz.
Lili : jeune violoncelliste, humiliée par Schligg, malgré tout amoureuse.
Karl : tueur à gages, froid et sans état d'âme, à ceci près qu'il refuse de tuer une femme de ses propres mains. Sa grande spécialité est de trouver des pions pour faire le travail à sa place.
Tchavo : jeune Tzigane qui va accepter d'aider le violoniste.
Neumann : policier enquêtant sur la mort de la première victime de Schligg.

Mon avis :
Faire du personnage principal un individu salaud et à première vue antipathique, ce n'est pas fréquent. Et pourtant, cela marche. On est vraiment intéressé par les mésaventures de Franz Schligg. Ce personnage méprisable par ce qu'il appelle ses petits jeux va se remettre en question en raison de ce que ceux-ci l'ont amené à faire. Et quand Karl entre en scène, le meurtrier devient victime à son tour, obligé de faire quelque chose qui le révulse.
Un autre aspect important de ce roman est l'omniprésence de la musique. Schligg est violoniste, Albert chef d'orchestre et les victimes des jeux sont principalement musiciennes aussi. Au cours de l'histoire Franz va manipuler des stradivarius ou des guarnerius, à l'occasion un violon plus humble, mais offert par son père. D'ailleurs, un secret se cache aussi derrière ce dernier violon. On suit la carrière internationale des personnages à Vienne, Salzbourg, Paris ou New York, la création d'une symphonie par Franz ou tout simplement le plaisir qu'il prend à jouer avec les mendiants dans les parcs publics. La musique rend ce thriller original parce les musiciens ne sont pas des meurtriers. La musique n'est-elle pas censée adoucir les moeurs ?
L'intrigue est très riche par les multiples éléments que rajoute l'autrice. Mais cela ne nous embrouille pas. Au contraire, cela nous permet de mieux comprendre les personnages, de rendre la narration plus réelle. Et bien que complexe, l'histoire est claire et facile à comprendre.
Un dernier point qui mérite d'être souligné est la faible quantité de fautes présentes dans le texte. Il y en a beaucoup moins que dans pas mal d'oeuvres que j'ai lues, même issues de maisons d'édition. Et pourtant, l'autrice n'est pas de langue maternelle française.

Ce roman se sera révélé très rapide à lire, malgré son nombre de pages élevé (672). Et l'attention ne s'est pas relâchée tout au long de la lecture. Si un scénariste le tenait entre ses mains, il pourrait en faire un très grand film. Et vous, vous passeriez un très bon moment.
Lien : https://helariapedia.wordpre..
Commenter  J’apprécie          30
Un super roman qui se lit très facilement. L'écriture est fluide, facile et l'intrigue nous transporte. Quand on commence, difficile de s'arrêter. L'auteure nous balade dans un univers musicalement meurtrier. Finalement, tout n'est pas blanc ou noir, mais les nuances de gris, si elles ne sont pas 50, sont très bien décrites. Franz nous emmène dans son histoire. C'est un homme parfois monstrueux, parfois tendre et touchant. L'histoire est très bien écrite, j'ai adoré ! À faire découvrir !
Commenter  J’apprécie          30
➡️ En résumé, « le violoniste » est une très belle découverte qui m'a fait passer un très bon moment de lecture avec des sensations fortes. Je n'ai pas vu le temps passer et j'étais à la fois impatiente de savoir la suite et peinée que le nombre de pages restantes à lire diminue… J'aurais voulu que cela ne se termine jamais ! (Pauvre Franz !) Il est sûr que je ne verrais plus un archet de la même manière, à présent ! C'est un excellent premier livre, un pari audacieux et réussi ! ⬅️
Lien : https://www.facebook.com/Ant..
Commenter  J’apprécie          20
Une lecture agréable dans un milieu particulier, la musique classique.
Franz est un personnage détestable, beaucoup trop sûr de lui. L'auteur a su nous montrer cette facette avec un grand brio. Mais lorsque l'irréparable arrive, on ne sait plus trop sur quel pied danser. Par moments, on arrive même à avoir presque pitié de lui.
Les femmes tiennent une grande place dans cette histoire, parfois protectrices, parfois maléfiques .D'autres fois, elles ne sont que de simples jouets.
La psychologie des uns et des autres est fort bien décrite et on suit cette descente aux enfers, les doutes et les angoisses de Franz sans pouvoir s'empêcher de tourner les pages. Jusqu'à un final que je n'avais pas vu venir.
Une auteure à suivre
Commenter  J’apprécie          20
Avez-vous déjà été tenté par quelque chose que vous avez quand même laissé de côté pendant un moment ? C'est ce que j'ai fait avec le Violoniste, coup d'archet de GE Froideval. le synopsis me plaisait bien, la couverture était sympa et le tout était assez tentant. Chaque fois que je voyais passer une chronique sur ce roman, je me disais, il faut que je le lise… L'affection de l'auteur pour ce personnage m'intrigue et m'interpelle. Un beau jour, il arrive dans ma Kindle. Et pourtant, je l'ai encore laissé de côté quelques mois… Non pas que je ne voulais pas le lire mais que je finis par me perdre dans ma PAL !
: J'ai vu des avis mitigés et d'autres enthousiastes sur ce roman… Pour moi, ce sera une magnifique découverte, un coup de coeur. Je tiens tout d'abord à saluer la plume de l'auteure car le français n'est pas sa langue maternelle mais je n'ai relevé aucune fausse note. le style est fluide et agréable.
J'ai été surprise de ressentir autant d'émotions variées et même opposées en ce qui concernait le personnage principal, Franz, un violoniste de renom. Malgré son don pour la musique et sa beauté, il est l'archétype de l'anti-héros qu'on devrait détester et pourtant… Honnêtement, avant de commencer à lire, je l'avais déjà catalogué. C'est en effet de l'indignation et du dégoût que l'on ressentira pour lui au fil des premières pages. Puis rapidement, on s'attache à lui, on se surprend à espérer qu'il s'en sorte… car Franz s'est mis dans un sacré pétrin. Toute l'analyse de ses états d'âme va rythmer la suite du roman et pour moi, il est devenu touchant (bon, n'oublions pas que ce n'est qu'un roman ! :p ).
Un thriller raffiné, qui alterne lenteur et accélérations, mais je ne me suis jamais ennuyée. Les descriptions sont concises et efficaces, on aime voyager près des personnages. Ces derniers sont tous creusés et intéressants. Chacun apporte un réel intérêt à l'histoire. Les rebondissements sont nombreux, parfois le rythme devient frustrant, on veut comprendre, on veut savoir… mais il faut s'armer de patience ! Certains lecteurs peuvent s'en agacer, moi, j'ai apprécié que l'auteure joue avec mes nerfs.
J'ai particulièrement aimé le flash-back dans le passé, livré à un moment de l'histoire au lecteur et méconnu du héros.
Je me suis régalée de cette lecture et même entre deux, tout cet univers continuait à vivre dans mes pensées…
La fin est surprenante et très bien trouvée ! Vous vous surprendrez peut-être à être émue par un monstre ! Qui sait ?
Lien : https://rimedebervuy.wixsite..
Commenter  J’apprécie          20



Lecteurs (62) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2868 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}