AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,8

sur 205 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ce roman qui avait a priori tout pour me plaire (Amérique profonde, huis-clos familial, accents de nature writing, base-ball et solitudes adolescentes...) m'a au final déçue : un peu long, uniquement centré sur la relation exclusive du narrateur avec sa soeur (au point que ça en devient étouffant, ce qui est sans doute l'effet recherché),finalement assez creux et ressassant toujours les mêmes choses, pas d'avancées dans les personnalités des personnages, le base-ball relégué au rang de prétexte (ce serait un autre sport ce serait pareil, il n'y a pas de réel amour pour ce sport qui se dégage, seuls les ^pseudos-entraînements d'Austin par sa soeur sont détaillés, pas les matches, du coup on reste sur sa faim...). Bref, un roman lent et pesant sans vraiment de matière, une déception.
Commenter  J’apprécie          61
Mon 2eme Fromm….après le superbe "indian creek " je suis mitigée
L'histoire ne m'a pas accrochée , du mal à entrer dedans….et puis ce désespoir , cette tristesse tout au long du livre
C'est lourd , très lourd
Vers la moitié du livre j'étais happée ….avec malgré tout l'envie de sortir de là vite fait
Le base- ball , les liens entre une soeur bipolaire Abilene et son frère Austin
Très âpre , flippant , on s'attend toujours au pire
Ca prend aux tripes , ça bouleverse ,ça dérange
Même le paysage est flippant , le désert , l'isolement , la nature assez hostile
Rien compris au base-ball , qui est une part importante du récit mais tant pis
Les liens du sang plus fort que tout
Mais ouf livre fini…..la délivrance
Commenter  J’apprécie          40
Une petite ville du Texas au bord du désert, attend désespérément, entre deux tempêtes, le retour de la pluie. Une famille sans histoire : Papa et Maman pensent qu' Abilene et Austin, leurs deux enfants entre adolescence et âge adulte, sont ce qui leur est arrivé de mieux.

« Tout ce que je veux, je l'ai sous les yeux. Chaque jour. Je n'ai pas besoin d'aller chercher plus loin. « 

Et donc, il ne leur est pas arrivé grand-chose… Face à cette vie aimante mais médiocrement ordinaire, les deux jeunes gens opposent leur fraternité symbiotique, une relation fusionnelle basée sur le base-ball, l'espoir d'un monde meilleur passant par des rêves de championnat et de « match parfait».

Mais peu à peu, les excentricités d'Abilene tombent dans l'excès, mettent mal à l'aise, et là où Austin s'obstine à ne voir  que l'expression du caractère unique et extra-ordinaire de sa soeur, les adultes se mettent à parler de trouble bipolaire. Alors que Papa et Maman veulent désespérément continuer à croire en leur credo.

Voilà, il y avait tous les ingrédients pour un excellent roman, un peu hors du commun, un paysage brûlant pour une ambiance torride, une relation fraternelle farouche avec tous les espoirs de l'adolescence, et la maladie qui vient brouiller les cartes, des arrières-pensées de faute, de trahison et d'abandon. Une symbiose qui devient incommunicabilité.

Mais… Mais… Il faut attendre la page 150 pour lire dix lignes de suite où on ne parle pas de base-ball et ça, c'est déjà une lourde épreuve. Et puis Pete Fromm fait le choix d'un récit totalement factuel : outre des matchs de base-ball, des lancers, des entraînements, il enchaîne des dialogues, des faits, des gestes, des trajets. Et des dialogues encore, parfaitement juste, sans un mot de trop, tirés au cordeau, sans un poil qui dépasse, jamais, pour mieux dire l'inexprimable. Pas d'émotion, pas de ressenti, pas la moindre chose qui voudrait donner l'impression qu'on risquerait de tomber dans le pathos. L'écartèlement des personnages est si fort qu'il n'a pas droit à des mots. Cela m'a donné une impression de carcan, de malaise, de fuite en avant, qui correspond sans doute au ressenti des personnages, mais m'a tenue à distance, malgré certaines scènes très touchantes. Autant j'avais aimé la légèreté et l'humour de Indian creeks, autant j'ai été rebutée par la rigueur en lame de couteau de Comment tout a commencé. Comme s'il se méfiait de cette histoire si complexe et douloureuse, lui refusait une sensibilité, lui imposait une rage, alors qu'elle  aurait gagné à un peu de simplicité et de douceur. Douceur qui apparait par moments, chez les parents . A force de vouloir brûler son lecteur, Pete Fromm a fini par me glacer.
Commenter  J’apprécie          40


Lecteurs (446) Voir plus



Quiz Voir plus

Famille je vous [h]aime

Complétez le titre du roman de Roy Lewis : Pourquoi j'ai mangé mon _ _ _

chien
père
papy
bébé

10 questions
1431 lecteurs ont répondu
Thèmes : enfants , familles , familleCréer un quiz sur ce livre

{* *}