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Citations sur Outlander, tome 1 : Le Chardon et le Tartan (228)

Je crois qu'on a tous en nous un petit espace qui n'appartient qu'å nous, comme une forteresse, notre refuge le plus intime. C'est peut-être notre âme, cette chose qui fait qu'on est soi-même et personne d'autre. C'est un endroit qu'on ne montre à personne, sauf parfois à quelqu'un qu'on aime beaucoup.
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Son visage se ferma et ses joues s'empourprèrent.
- Tu suggères que je t'ai été infidèle ? dit-il, incrédule. On est rentrés au château il y a moins d'une heure. Je suis couvert de poussière et de sueur après deux jours en selle. Je suis si épuisé que mes genoux en tremblent et, malgré tout, je me serais précipité pour séduire une gamine de seize ans ?
Il secoua la tête, l'air abasourdi.
- Je ne sais pas si c'est un compliment à ma virilité ou une insulte à ma morale, mais, dans un cas comme dans l'autre, Sassenach, je crois que tu perds la tête.
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Je fis une dernière tentative.
-Et cela ne vous ennuie pas que je ne sois plus vierge ? demandai-je.
Il hésita un moment avant de répondre:
-Pas tant que vous ne voyez aucun inconvénient à épouser un puceau.
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L'histoire n'est que la somme de tous nos actes réunis.
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- C'est absolument passionnant, nous confia-t-il.
Hélas, je reconnus bien là le chant de l'érudit, aussi facilement identifiable que le cri de la grive. Le sang de Frank ne fit qu'un tour : répondant aussitôt à l'appel de l'individu de son espèce, il entama la danse rituelle du chercheur et les deux hommes se lancèrent à corps perdu dans une conversation "absolument passionnante" sur les archétypes et les parallèles entre superstitions archaïques et croyances modernes. Je poussai un soupir et jouai des coudes vers le bar. J'en revins bientôt avec une fine à l'eau dans chaque main.
Sachant par expérience à quel point il était difficile de détourner l'attention de Frank lorsqu'il était plongé dans ce genre de discussion, je lui pris la main, y plaçai le verre et rabattis ses doigts autour, lui laissant néanmoins la responsabilité de porter son cognac à la bouche.
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La montée d'adrénaline me donna la nausée. Lasse de cette situation ridicule, je serrai fermement le bougeoir dans ma main, ouvris la porte d'un coup sec et bondis dans le couloir.
« Bondis » n'est peut-être pas le mot juste. Je trébuchai immédiatement sur une masse compacte à mes pieds, et m'étalai de tout mon long en me cognant la tête contre un objet douloureusement solide.
Je me redressai, me tenant le front entre les mains, oubliant soudain de craindre pour ma vie.
Celui que j'avais piétiné pestait abominablement. D'après sa taille et l'odeur de transpiration, ce ne pouvait être qu'un homme. Encore étourdie, je le sentis se relever et chercher à l'aveuglette les volets de la fenêtre juste au-dessus de nous.
Une soudaine bouffée d'air frais me fit fermer les yeux. Lorsque je les rouvris, le clair de lune éclairait le visage de l'intrus.
- Que faites vous ici ? m'écriai-je, furieuse.
Au même moment, Jamie me demanda sur un ton tout aussi accusateur:
-Combien pesez-vous, Sassenach ?
Encore un peu confuse, je répondis:
-Cinquante-sept kilos... Pourquoi ?
-Vous avez failli m'éclater le foie, grogna-t-il en se massant le ventre. Sans parler du fait que vous m'avez fichu une trouille bleue !
Il tendit une main et m'aida à me relever à mon tour.
-Ça va aller ? demanda-t-il.
-Non, je me suis cogné la tête.
Me frottant le front, je regardai autour de moi ce que j'avais bien pu heurter dans ce couloir totalement vide.
-Sur quoi j'ai atterri? demandai-je, encore hagarde
-Sur ma tête ! répondit-il sur un ton légèrement agacé.
-C'est bien fait ! rétorquai-je. Que faites-vous ici, à vous glisser sournoisement derrière ma porte ?
Il me lanca un regard mauvais.
-Je ne me glissais pas « sournoisement », figurez-vous ! Je dormais, ou du moins j'essayais.
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L'être humain est grégaire par nécessité. Les hommes des cavernes, nus et faibles, armés de leur seule ruse, n'ont survécu qu'en se rassemblant en communautés, sachant, comme tant d'autres espèces, que leur nombre les protégerait. Cette conscience, profondément ancrée dans l'âme humaine, est à la base du comportement des masses. Pendant des millénaires, celui qui osait se démarquer du groupe, sans parler de s'y opposer, se condamnait à mort. Faire face seule à un foule demande plus que du courage, car il faut surmonter son instinct de survie.
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J'étais trop occupée à panser les participants pour assister. Une chose était sûre : les tournois des Highlands n'étaient pas pour les mauviettes. Je dus recoudre le pied d'un maladroit qui avait dansé entre des épées, remettre en place et éclisser la jambe d'un malheureux qui s'était trouvé sur la route d'un marteau mal lancé, et administrer des rations d'huile de castor et de sirop de capucine à une ribambelle d'enfants qui avaient abusé de sucreries. Vers la fin de l'après-midi, j'étais morte de fatigue.
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- Je ne veux pas te pousser à me confier des secrets qui ne me regardent pas.... En revanche, si tu dois me parler, alors dis-moi la vérité. Et je te promets de faire de même. Notre seul bien pour l'instant, c'est le respect l'un l'autre. Or, le respect n'est pas incompatible avec le secrets, mail il l'est avec le mensonge. (page 250)
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Il me serra contre lui.
- Tu as bon cœur, Sassenach. Mais tu ne sais pas à qui tu as affaire.
- A des fées, c'est ça? Les superstitions ne me font pas peur. Tu y crois, toi, aux fées ?
Il hésita un long moment.
- Non. Mais pour rien au monde je ne passerai une nuit sur une colline aux fées. La différence, tu vois, c'est que j'ai reçu une instruction, Sassenach. Chez Dougal, j'ai eu un bon précepteur allemand qui m'a appris le latin et le grec. Plus tard, a dix-huit ans, j'ai étudié l'histoire et la philosophie en France. J'ai eu tout loisir de m'apercevoir que le monde ne s’arrêtait pas aux collines et à la lande des Highlands, aux chevaux des eaux et aux lutins de la foret. En revanche, la plupart des gens d'ici ne se sont jamais éloignés de chez eux de plus d'une journée de marche, généralement pour se rendre au Serment de leur clan, ce qui peut arriver deux fois au cours d'une existence. Leur univers se limite aux lochs et aux falaises. Tout ce qu'ils connaissent du monde, c'est ce que leur en dit le père Bain dans ses sermons à la messe du dimanche. Ça et les contes...
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