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Après avoir quasi dévoré la Licorne de Gabella, je me devais de jeter un oeil sur cette Bd.

Un super héros moyennageux à le Don. Celui de voir les assassins et de faire vengeance. Ce premier tome d'une trilogie pose les bases. Dans lesquelles je me suis un peu perdue au début du a une certaine lourdeur ( j'avoue que pour la licorne cela a été pareil mais la suite n'a apporté que du très bon). Mais ensuite on met vite les pieds à l'étrier et on se plonge dans ce moyen- âge très violent déjà par son histoire.
Bien sur les choses ne se passent pas toujours comme prévu.
mais j'avoue que la fin de ce premier tome m'a juste donné envie d'attaquer le suivant.. mais là il faudra attendre encore un peu.

Les graphismes sont soignés et très détaillés et bien représentatifs (pour moi) de l'époque

Un très bon moment de lecture et une fois de plus Gabella me plonge dans son univers avec plaisir
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Il s'appelle le Bourreau, le gars.
Avec un blase pareil, inutile de vous dire que son cercle d'amis en est réduit à sa portion congrue, genre 2 aminches sur Fassebouc, le mutilateur et le cannibale à l'arbalète, vous voyez le genre.
Son boss, le parlement de Paris qui lui assigne son taf. Un boulot doucereusement susurré par Metallica en son temps : seek and destroy !
Le bonhomme connait son affaire. C'est un p'tit peu le loto de l'époque. Avec lui, 100 % des perdants ont tenté leur chance.
Mais ça c'était avant.
Avant qu'un bien étrange bouffon n'entre dans la danse.

Intrigant et enlevé, ce premier tome séduit de par sa construction narrative alternant avec un égal bonheur présent et passé.
Une formation de bourreau (toujours pas reconnue par Pôle Emploi à ce jour, allez savoir pourquoi) à la dure pour découvrir le charmant bambin qu'il affectait d'être autrefois avant de devenir l'implacable exécuteur que l'on connaît aujourd'hui. Une initiation radicale sous la férule implacable d'un maître d'apprentissage toujours pas reconnu par l'AFPA, allez sav...

Le trait est agréable.
Mention spéciale aux représentations architecturales parfaitement maîtrisées.
Un découpage énergique à la colorisation travaillée, il n'en faut pas plus pour lancer une franchise sur les chapeaux de roues !

https://www.youtube.com/watch?v=¤££¤10Fassebouc17¤££¤0
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Pour ceux qui ont déjà lu les cycles "La Licorne" et "3 Souhaits" du même scénariste, il est évident que le bonhomme a de solides affinités avec l'univers des comics. Ici Mathieu Gabella, reprend, modernise et améliore le mythe du super-héros tout en le transposant au Moyen-Âge, Paris remplaçant Gotham City… Quel réjouissant programme n'est-ce pas ? blink
« Sous ce masque, il y a plus que de la chair. Sous ce masque, il y a une idée Creedy... Et les idées sont à l'épreuve des balles. » (V dans "V pour Vendetta")


Ce tome 1, intitulé "Justice Divine ?", nous présente le personnage masqué du Bourreau, invincible, invulnérable, doté d'un don psychomantique permettant d'identifier les criminels en touchant les objets ayant appartenu à leurs victimes, et du don de convoquer ceux dont il connaît le nom et le visage au lieu et à l'heure de son choix… Mais ses pouvoirs viennent de son anonymat, et ils disparaissent dès lors qu'il est en présence de quelqu'un qui connaît son identité cachée ! (remember la kryptonite ^^) Nous sommes donc en présence d'un super-héros vigilante assez vindicatif qui n'est pas sans rappeler le Punisher (voire Judge Dredd éventuellement)…
Le Bourreau (le Batman ? ^^), persuadé que ses pouvoirs ne peuvent venir que de Dieu, remplit jour après jour les missions que lui envoient les échevins de Paris sans se poser de question jusqu'au jour où il croise la route du Bouffon (le Joker ? ^^) qui dispose des mêmes pouvoirs que lui et qui s'interpose entre lui et sa dernière cible en date, un jeune adolescent peut-être innocent…

L'organisation qui chapeaute le Bourreau défend-elle la loi, la morale ou juste ses petits intérêts bien calculés ? La victime qu'il a été chargé de venger n'était était pas pire criminelle que ceux qui l'ont assassinée ? Quelles terribles expériences a-t-on essayé de cacher aux yeux du Bourreau et de la justice divine ? Et qui est le Bourreau : le maître ou l'élève ? Et qui est le Bouffon : l'élève ou le maître ?

Le récit oscille entre passé et présent et le tout forme un magnifique hommage à la culture super-héroïque dite sombre et à tous ses codes, mais aussi et peut-être surtout un dézingage en bonnes et dues formes de ce qu'on a fait d'elle : marre des super-héros milliardaires défenseurs de la haute société qui châtie sans pitié la délinquance en col bleu mais qui ferme complaisamment les yeux sur les ravages de la délinquance en col blanc, et qui sauve le monde tel qu'il est mais qui ne l'améliore jamais !!!
Le projet est ambitieux sur la fond et très plaisant sur la forme : il est graphiquement porté par pas moins de 5 artistes chapeautés par Nautilus studios, à savoir Virginie Augustin au story-board, Julien Carrette au dessin, Jérôme Benoît aux décors, Jean-Baptiste Hostache aux couleurs et Jean Bastide à la couverture… Bref que du beau monde, ce qui nous offre une chouette superproduction consacrée aux super-héros ! ^^
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Le bourreau, c'est comme ça que les parisiens l'appellent. Car il a un don. Il lui suffit du nom d'un assassin et d'un objet de la victime pour qu'il puisse "convoquer" le meurtrier et le tuer. Il ne peut pas y échapper. C'est le don. La justice divine ?

Avec cette bande dessinée on a une transposition des supers héros dans un Paris moyenâgeux. le bourreau, détenteur d'un don bien pratique pour arrêter les assassins, écume les rues de Paris mais sous l'ordre d'un conseil qui oriente quand même ses cibles. Pour lui pas de morale, pas de circonstances atténuantes. On a tué ou pas. Point. Donc un super héros pas si super... Et il va bien le comprendre quand il va se retrouver face un autre individu capable lui aussi de magie, et qui va sauver une de ses petites victimes.

Un concept plutôt intéressant, une bonne trouvaille. Ce premier tome met en place cet univers, il y a donc quelques lourdeurs. Les passages où les auteurs expliquent que le don fonctionne grâce à l'anonymat est maintes fois répétés. Effectivement ce point semble important mais ça entraine quelques longueurs dans le récit.
J'ai plus apprécié l'évolution du héros. Au départ on sent bien qu'il se croit investit d'une mission divine, qu'il est forcément dans la justice, etc... et petit à petit on sent les doutes poindre et des sentiments plus humains refaire surface sous cet habit de bourreau.
J'attends pour la suite un peu plus de rythme, mais ce premier tome est un bon début.

Question dessins ils s'y mettent à quatre. les décors sont soignés, j'aime beaucoup les maisons de ce Paris du moyen age. le reste c'est assez basique mais efficace.
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Le Bourreau de Gabella et Carette.

Les éditions Delcourt.

Paris le moyen âge un bourreau sévi et rend la justice divine. Une histoire ou ce croisse le passé et le présent. Qui est le bourreau que viens faire le bouffon dans cette histoire? Une initiation avec ces rituels. Une narration qui me fait penser à Batman et le Joker. Le Bourreau une histoire en trois volumes entre 2016 et 2017. Le trait du dessin est intéressent ainsi que les découpages une série à avoir dans sa bibliothèque.
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Scénario de Mathieu Gabella

Dessin de Julien Carette

Décors de Jérôme Benoit

Couleurs de Jean-Baptiste Hostache

Paris. Moyen Age. Une voix nous décrit la ville. C'est celle du protagoniste, le bourreau. Il s'agit d'un homme fort et musclé, affublé d'un masque qui punit ceux qui le méritent. Il rappelle à tous que personne ne peut échapper à son destin. C'est une sorte de superhéros au don étrange. Il est aux ordres du parlement de Paris. Alors qu'il tue un homme coupable d'un meurtre de femme, il croise la route d'un saltimbanque, un bouffon. Leur combat en pleine rue et en plein jour voit la victoire de l'ennemi et le ridicule du bourreau. Son assurance hautaine se trouve légèrement fendue. En menant son enquête sur cette femme assassinée, il replonge dans son passé et tente de mieux comprendre son monde.

Cette BD est dans la lignée d'un héros comme Batman, un homme au visage dissimulé, refusant son monde et punissant sans répit. Les deux auteurs arrivent à installer leur héros dans le décor médiéval, époque inspiratrice de nombreuses ambiances de comics actuels. C'est donc une sorte de retour aux sources. On peut même voir dans le saltimbanque, une parodie du joker. Il y a également tout un jeu sur la beauté de ce bourreau, lorsqu'il tombe le masque.

L'histoire reprend naturellement tous les codes de la présentation d'un héros de ce type : le traumatisme de l'enfance, une formation difficile, des certitudes qui s'effondrent et un amour détruit. le premier tome de cette nouvelle série les utilise très bien, donnant une histoire rythmée avec une fin ouverte réussie. Les décors sont splendides participant au dynamisme des scènes d'action. Quant aux dessins, ils arrivent très finement à montrer la chute de ce personnage. Sa force vient d'un don lui permettant d'assister aux scènes de crime en tenant un objet d'une victime. Mais, dans cette enquête, il semble qu'il n'est pas discerné la réalité. Découvrir que ce don pourrait lui mentir ou faillir installe un doute. Ce sentiment se retrouve dans les dessins qui montrent de plus en plus l'homme derrière le bourreau.

Cette BD est publiée chez Delcourt au prix de 14,95€
Lien : https://tourneurdepages.word..
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Le bourreau me semble à la lecture une honnête série. Il est vrai qu'on se croirait dans le Bossu de Notre-Dame. Il ne manquerait plus que Quasimodo et la belle Esmeralda qui apparaissent au détour d'une case. Pour autant, il faut accepter que le décor et l'époque soit la même mais pour une tout autre histoire un peu plus mystérieuse.

Il est en effet question d'un don qu'on acquiert si on fait voeu de solitude. On se transforme non pas en super-héros mais en super-bourreau indestructible pour mener une justice impitoyable contre les criminels au service de notables ayant adopté la tolérance zéro même envers les enfants. Voilà pour le concept. Je crois que cela peut trouver son public, les fans de justice expéditive.

J'ai bien aimé le dessin avec ses plans des ruelles de Paris ou les vues sur la cathédrale. Ce n'est pas nouveau mais cela fait toujours du bien. Je suis plutôt fan de ce genre de graphisme qui soigne les décors.

Ce premier tome est loin d'être parfait mais il possède d'indéniables qualités qui nous donne envie de continuer pour suivre le combat du bourreau contre le bouffon qui est lui aussi capable de magie et qui sauve une petite victime de sa justice divine et implacable.
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Un tiers histoire, un tiers polar, un tiers fantastique.
Il est le bourreau de Paris, de surcroît invincible, qui grâce à un pouvoir, un don venu de Dieu, rend sans état d'âme le jugement dernier à tous les assassins. Dieu décide, le bourreau exécute.
Mais un jour alors qu'il s'apprête à tuer un enfant accusé d'avoir tué une femme, un étrange saltimbanque fait son apparition et l'arrête dans sa mission.

L'exécuteur va alors chercher à comprendre… pour cela une seule piste : retrouver l'enfant, découvrir qui était la femme! Cette femme qui semble avoir enlevé de nombreux enfants pour les cacher dans des cages dans son sous-sol…
Et pourquoi en parallèle l'histoire de sa vie lui revient à l'esprit?

Autant de questions sans réponse à la fin de ce premier tome bien rythmé et soutenu par un dessin très expressif. Mention spéciale pour les planches avec des vues de monuments et de Paris.
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Attirée par la belle couverture mêlant le Paris du Moyen-Age et un justicier de la même époque.
Et c'est vrai qu'on s'éloigne encore plus des supers héros de Marvel. Dans un côté plus sombre, les revers de la médaille. On navigue entre le présent et le passé. On sait comment on est arrivé là notre Bourreau, qui régit ce monde et ce premier tome plante le décor et l'intrigue qui prend son envol petit à petit, qui questionnent et qui nous accroche pour mieux sauter sur le deuxième tome.
On apprend à connaitre le Bourreau. Si au début c'est l'envoyé divin, on découvre l'enfant et l'homme en dessus. Malgré qu'au départ il semble agir bêtement, il devient vite attachant. On se demande si il fait vraiment parti des gentils.
Les dessins sont très agréables. Qui nous transportent dans l'univers et l'ambiance.
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Quand on voit la couverture de cette BD, difficile de ne pas penser systématique au jeu vidéo Assassin's creed (surtout losqu'on est justement en train d'y jouer…). La position de notre bourreau, installé sur sa gargouille comme s'il observait ce qui se passe en bas ressemble énormément à celle d'Altaïr, le personnage central du jeu vidéo en question.

Et la comparaison ne s'arrête pas à la couverture. En effet, le bourreau que nous suivons tout au long de cette bande dessinée est tel un justicier masqué. Il possède un pouvoir qui lui permet, quoiqu'il arrive, de mettre la main sur un assassin et le tuer. C'est sa mission, venger les crimes qui arrivent à Paris. Il est tel la justice divine, qui ne frappe que les coupables (son don ne marche pas si la personne qu'il doit exécuter n'a pas commis de meurtre). En cela, il me fait, une fois encore, penser à Altaïr, chargé par ses supérieurs d'exécuter des hommes puissants et mauvais. (Oui, je sais, je joue trop aux jeux vidéos). Tout au long de ce premier tome, nous découvrons le bourreau donc (dont nous ignorons le nom). Nous plongeons dans son passé, découvrons sa « formation ». Et nous le voyons évoluer dans Paris, traquant ses « victimes ». Et puis, il lance le début de l'intrigue. Intrigue qui nous accroche et qui nous donne envie d'en savoir plus.

Niveau illustrations, je vous ai déjà parlé de la couverture déjà. Une couverture magnifique d'ailleurs, qui attire immédiatement le regard (et pas seulement parce qu'elle fait penser à Assassin's Creed…). Une couverture qui annonce direct la couleur. Nous avons ce personnage avec son masque un peu étrange, ça fait presque surnaturel, et puis l'ambiance sombre laisse présager de l'intérieur. J'ai beaucoup aimé le style du dessinateur, les traits sont précis, il y a des détails. de très belles couleurs également, qui nous plonge aisément dans ce Paris un peu médiéval.

Pour conclure, j'ai envie de dire que ce titre est probablement le meilleur de tous ceux que j'ai lu pour l'instant dans cette session de mon comité de lecture. Je vous la recommande !
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